Nationaliste Social et Ethniciste

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Créteil: le cri crispant du CRIF de Cukierman

Oui, le cri lancé par Roger Cukierman, président du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France), à Créteil me crispe. Et la crispation est d'autant plus grande qu'une nouvelle m'a déjà mis de très mauvaise humeur, à savoir les quarante-neuf millions d'euros que la France va verser à des juifs américains au titre de la déportation effectuée durant l'Occupation. Cette décision est scandaleuse pour plusieurs raisons : d'abord, elle permet à des individus sans scrupule d'exploiter sans vergogne une tragédie qui s'est déroulée il y a près de 70 ans ; ensuite, elle crée de fait une solidarité entre la V° République et le régime du maréchal Pétain, alors même que ce dernier était profondément antirépublicain et que la République n'a pu se réinstaller qu'après la chute de l’État français ; enfin, elle instille l'idée que les Français de 2014, nés pour beaucoup bien après la guerre (c'est mon cas), portent une responsabilité pour les crimes commis par les Français des années 40. On nous répète à tort et à travers que « la culpabilité n'est pas héréditaire », notamment pour justifier les postures de soumission à l'Allemagne, mais apparemment ce qui est vrai chez les Teutons l'est moins de ce côté-ci du Rhin. Le pire n'est même pas que la France et la SNCF aient été condamnées, non, le pire est que nous allons payer. Et pourquoi, je vous le demande ? Mais pour que la SNCF puisse investir chez l'Oncle Sam, pardi ! Les États-Unis sont d'authentiques escrocs, qui se gardent bien de respecter les règles commerciales qu'ils imposent aux autres, et qui n'hésitent pas à faire du chantage ou à déterrer des affaires vieilles de 70 ans pour faire obstacle aux activités de firmes étrangères sur leur sol. Si les Yankees avaient un peu de savoir-vivre, ils laisseraient les morts tranquilles, surtout les morts de la Shoah, quand on sait qu'outre-Atlantique la panoplie complète du SS peut s'acquérir sans difficulté... Mais bon, pour paraphraser ce que dit le ministre japonais Omura, avec une pointe de mépris à peine dissimulée dans Le Dernier Samouraï, les Américains sont et demeurent « un peuple de marchands ».

 

Revenons à Créteil. Rappelons les faits : un jeune couple a été dévalisé et brutalisé dans l'appartement familial du jeune homme. La jeune femme a été violée. Les agresseurs ont déclaré à leurs victimes qu'il les avaient choisies parce qu'elles étaient juives et que « les juifs ont de l'argent ». Ce fait divers est choquant, mais je trouve bien plus choquant le procédé (l'agression, et tout particulièrement le viol de la jeune femme) que la raison donnée par les agresseurs. Or, de ce fait divers, nos dirigeants et tous les bienpensants médiatiques ne retiennent que l'aspect antisémite. Est-ce à dire que, si les malheureuses victimes avaient été catholiques ou bouddhistes, le crime eût été moins condamnable ? Chaque jour, des Français sont victimes d'agressions révoltantes, parfois des personnes âgées ou des handicapés. En fait-on tout un foin ? Non, les victimes n'ont pas la chance d'être juives semble-t-il. Un autre point mérite d'être signalé : avez-vous remarqué que peu d'informations ont filtré sur l'identité, le parcours ou le milieu d'origine des agresseurs ? Étonnant n'est-ce pas ? Combien voulez-vous parier que les agresseurs en question ont des faciès « pas très gaulois » et des noms à consonance, au hasard, disons maghrébine ou subsaharienne ? Si ces sinistres individus avaient été des blancs au crâne rasé, selon le modèle unique du raciste tel qu'il est conçu par les associations soit-disant « antiracistes », les média nous en auraient déjà avertis. De longs reportages suintant de haine et de mépris nous auraient déjà plongés dans cette « France du racisme ordinaire », cette France moisie de beaufs crypto-fascistes qui conchient la société multiculturelle et qui, est-il besoin de le préciser, votent Front National. Mais non, pas un mot sur le profil des criminels. Il ne faudrait pas attiser l'hostilité envers nos chers immigrés et descendants d'immigrés venus du sud de la Méditerranée, et à qui nous devons tant. Les pauvres sont déjà tellement stigmatisés, discriminés, victimes d'actes « islamophobes » (en hausse de 12 % cette année, paraît-il).

 

La grand-messe (si je puis dire) de Créteil m'a prodigieusement agacé pour plusieurs raisons. D'abord, le ministre de l'Intérieur, M. Cazeneuve, s'est senti obligé de se déplacer. S'il s'était agi d'un attentat contre une synagogue ou d'une attaque de grande envergure contre la communauté juive, je pourrais le comprendre. Mais là, désolé, je trouve que la présence du ministre laisse entendre que certains Français sont plus importants que d'autres. Le blanc non-juif qui se fait agresser par les membres d'une « minorité visible », et cela arrive fréquemment, n'a pas la même valeur aux yeux du ministre. Cette distinction entre citoyens français, qui s'opère sur une base confessionnelle et presque ethnique, est inacceptable. A la tribune, M. Cazeneuve s'est gargarisé du mot « République », alors que, par sa simple présence à une manifestation ostensiblement communautariste, il bafoue l'idée même de République telle qu'elle s'est construite en France. Ensuite, dans la vidéo que j'ai consultée, on aperçoit dans l'assemblée des drapeaux qui, vérification faite, sont bien les étendards de la détestable Ligue de Défense Juive (LDJ), un ramassis de skinheads communautaristes qui se présentent très officiellement comme une milice destinée à protéger les juifs de France. A quand des milices catholiques, protestantes, musulmanes, bouddhistes ou athées, quadrillant notre beau pays qui se targue d'inscrire le mot « fraternité » aux frontons de nos édifices publics ? Dans quel pays vivons-nous ? Comment se fait-il que nos dirigeants tolèrent de la part des juifs ce qu'ils ne toléreraient jamais d'une autre communauté ? Ce « deux poids, deux mesures » ne peut à mon sens qu'exacerber l'antisémitisme. Je le dis franchement : je pense que certains juifs ont en France une attitude exécrable.

 

Mais la cerise sur le gâteau, ce furent évidemment les propos proprement scandaleux de M. Cukierman qui a amplement mérité l'insigne honneur d'apparaître dans le titre de cet article. En effet, Roger Cukierman s'est doublement illustré, si l'on peut dire, durant cette journée du 7 décembre 2014. Tout d'abord, le président du CRIF a déclaré, je cite : « nous sommes des parias de la République ». Je sais que M. Cukierman est un vieillard respectable, mais tout de même, on ne peut pas laisser cet honorable géronte raconter n'importe quoi. Les juifs de France, des parias ? Allons donc ! Au sens premier, les parias sont les intouchables, dans le système des castes indiennes. Ce sont des gens méprisés qui longtemps durent se contenter de métiers pénibles et peu rémunérateurs. Les juifs ont été traités jadis comme des parias en Europe, c'est vrai. Mais la Révolution française a émancipé les juifs depuis longtemps, leur a accordé la pleine citoyenneté et l'égalité des droits, par conséquent M. Cukierman devrait peut-être se demander pourquoi ses parents ont choisi la France après avoir quitté leur Pologne natale. Ensuite, même s'il faut rappeler que tous les juifs ne sont pas riches, je ne suis pas sûr que les juifs constituent les gros bataillons des chômeurs et des miséreux de France et de Navarre. Combien de juifs vivent dans les quartiers les plus défavorisés ? Dans les zones rurales appauvries ? Pas beaucoup. On peut constater que, malgré leur petit nombre (moins de 1 % de la population), les juifs sont relativement nombreux dans les professions reconnues socialement et plutôt lucratives. Est-il honnête de qualifier de « parias » les nombreux juifs qui sont avocats, journalistes, commerçants, artistes de cinéma ou de théâtre, écrivains, intellectuels (plus ou moins) reconnus ? Tout cela n'est pas sérieux. M. Cukierman a effectué, d'après Wikipédia, l'intégralité de sa carrière dans la société Rothschild. Il me paraît abusif de qualifier les membres de la famille Rothschild de « parias »...

 

Plus grave encore, Roger Cukierman, sans doute victime de l'ivresse communautariste, a prononcé cette phrase :

« Si l'Etat ne fait pas de cette cause nationale [la lutte contre l'antisémitisme] une ardente obligation, les juifs partiront en masse et la France tombera entre les mains soit de la charia, soit du Front National ».

Ces propos sont inacceptables. Et il est extrêmement choquant que le président du CRIF n'ait pas été vertement tancé par nos responsables politiques. Personne, à ma connaissance, au gouvernement ou parmi les ténors de la droite, ne s'est fait entendre pour condamner ces propos profondément blessants et insultants pour tout Français un tant soit peu attaché à son pays. Le seul élément amusant de cette phrase, si l'on peut dire, est qu'elle révèle en creux la probable origine ethnique et religieuse des agresseurs de Créteil. Que dit M. Cukierman, en substance ? Que les juifs sont indispensables à la France, et que, d'une certaine manière, si notre pays est civilisé, il le doit exclusivement à la communauté juive. Autrement dit, si d'aventure les 500 ou 600 000 juifs de France venaient à partir, la France serait livrée à la barbarie, islamiste ou fasciste, mais pour Cukierman et consorts c'est semble-t-il du pareil au même. Autrement dit, sans les juifs de France, nous serions tous des fascistes ou des intégristes musulmans. Autrement dit, sans les juifs, nous serions des crétins. Sans doute faut-il remercier la communauté juive de nous rendre intelligents et civilisés ! Mais quelle arrogance, quelle suffisance insupportable ! Pour qui se prennent M. Cukierman et ses amis du CRIF ? Apparemment, comme le disait de Gaulle, « pour un peuple d'élite, sûr de lui et dominateur ». Je pense que ces messieurs du CRIF pourraient faire preuve d'un peu plus d'humilité. Et cesser d'exploiter le moindre fait divers pour hurler à l'antisémitisme. Oui, il est probable que l'antisémitisme progresse, tout comme l'islamophobie ou le racisme anti-blanc d'ailleurs. Parce que la société, notre société va mal, parce que la France connaît une crise de son identité nationale. Et, contrairement à ce qu'on nous répète à longueur de temps, les sociétés multiculturelles ne sont ni plus riches, ni plus pacifiques, ni plus heureuses que les sociétés ethniquement et culturellement homogènes. La cohabitation avec l' « Autre » n'est jamais simple, surtout lorsque l' « Autre » est mal élevé, prétend vous imposer ses coutumes et se promène dans la rue en portant son identité culturelle comme un étendard.

 

Nos compatriotes de confession juive ont droit à la sécurité, de leurs biens comme de leurs personnes. Mais en tant que citoyens français, pas en tant que juifs



10/12/2014
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