Nationaliste Social et Ethniciste

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Ferme des 1000 vaches: les "khmers verts" en action

A l'heure où j'écris ces lignes, une bataille se déroule dans le département de la Somme, une bataille opposant des citoyens qui tentent de conserver une activité et des emplois dans notre pays à des obscurantistes aux méthodes fascisantes. Voilà la cause de ce remue-ménage : Michel Ramery, fils d'agriculteur picard, a amassé une assez jolie fortune comme entrepreneur dans le BTP. Aujourd'hui à la retraite (enfin pas complètement), il aurait pu, comme bien d'autres, placer son argent en Suisse ou bien s'exiler en Belgique pour payer moins d'impôt. Il a choisi de financer un projet de ferme industrielle dans sa région d'origine. Je ne porte pas de jugement sur le bien-fondé du projet en lui-même : je ne suis pas spécialement un défenseur de l'agriculture productiviste, un modèle qui pose des problèmes environnementaux certains. Mais la France applique une des réglementations les plus strictes du monde en la matière. Je note également que plusieurs agriculteurs de la filière laitière, qui est en crise, se sont associés à ce projet pour tenter de sauver leur activité. Le projet de ferme des 1000 vaches a obtenu toutes les autorisations légales pour démarrer son activité (le cheptel étant limité à 500 vaches pour le moment). Je ne peux pas croire que la préfecture de la Somme ait agi avec légèreté sur un dossier aussi sensible. Par conséquent, la structure peut commencer à fonctionner, avec les 150 premières vaches qui ont été amenées récemment. Mais c'est sans compter avec les djihadistes de l'écologie pour lesquels le respect des lois ne compte pas, et doit s'effacer devant leurs exigences. L'association Novissen rassemble ces dangereux illuminés sous la direction de Michel Kfoury, un de ces petits dictateurs associatifs qui pullulent et qui empoisonnent la France. Car M. Kfoury, qui conteste la légitimité de la ferme des 1000 vaches, quelle légitimité a-t-il, lui ? Aucune, les chefs d'associations ne représentant qu'eux-mêmes et bien souvent une poignée de partisans. Rares d'ailleurs sont les associations de ce type qui donnent le nombre exact de leurs adhérents... au cas où on s'apercevrait qu'ils ne sont qu'une dizaine.

 

Je comprends tout à fait que les gens habitant non loin de la ferme industrielle nourrissent quelque inquiétude. Il est normal qu'ils exigent des garanties et qu'ils réclament un strict respect de la législation environnementale. De la même façon, on a tout à fait le droit d'être hostile aux élevages industriels, car nous sommes dans un pays libre. Moi-même, je ne suis pas un fervent partisan de ce type d'élevage. Mais la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Dans un pays libre, il faut accepter que les autres n'aient pas la même opinion que nous. Il faut également accepter le fait que, dans le respect de la loi bien entendu, ces personnes puissent parfois faire des choses qui nous déplaisent. C'est exactement la situation pour la ferme des 1000 vaches. Je ne défends pas cette ferme industrielle parce que je considère que ce type d'élevage est « bon », mais parce que je défends la liberté. Et aujourd'hui, en France, on est libre d'implanter une activité agro-industrielle dès lors que les autorisations légales sont accordées. C'est le cas pour la structure dont il est question ici. Cela ne signifie pas qu'on doit laisser un entrepreneur faire n'importe quoi. Les opposants au projet ont bien entendu le droit de plaider leur cause devant les instances compétentes pour tenter d'obtenir une limitation ou même l'interdiction de l'activité s'il est démontré que cette dernière présente trop de dangers. Mais ils ne peuvent en aucun cas se substituer à l’État pour décider souverainement si la ferme des 1000 vaches peut fonctionner ou pas.

 

Or, on en est là, et il faut rappeler ici les méthodes inacceptables (que je qualifie de « fascisantes » pour ma part, et je le maintiens) des nervis de Novissen et de ses alliés de la Confédération paysanne (syndicat minoritaire dans l'agriculture, rappelons-le) : de véritables rondes sont organisées autour de la ferme pour la surveiller en permanence, les allées et venues sont strictement contrôlées, les camions sont bloqués de manière arbitraire sans aucune décision judiciaire. Dans un État totalitaire, une police politique ne procéderait pas autrement. Et ce n'est pas tout : Michel Kfoury, le dictateur associatif susnommé, s'est offusqué que les 150 premières vaches aient été amenées dans l'exploitation sans que Sa Seigneurie soit informée. Comme si la préfecture ou la direction de la ferme avait des comptes à rendre à un citoyen lambda, lequel se croit apparemment investi d'une autorité incontestable sous le fallacieux prétexte qu'il a rassemblé trois péquins derrière l'étendard de son association. Or il ne semble pas que M. Kfoury soit élu du peuple. Et pourtant, notre écolo-caudillo en herbe se permet de dicter sa loi : il a déclaré que « si d'ici à lundi soir, le promoteur de la ferme, Michel Ramery, ne s'engage pas par écrit à limiter à 500 le nombre de laitières, le blocage deviendra total ». Comment dans une République peut-on tolérer ce type de menaces ? Auparavant, « M. Kfoury avait exigé soit le retrait des 150 vaches, soit la signature d'un document en limitant définitivement le nombre à 500. » Mais dans quel pays vit-on ? Qui sont ces misérables qui se croient autorisés à imposer leur volonté à l'ensemble de la population ? A porter atteinte à la liberté des autres et à mépriser l'autorité de l’État ?

 

Michel Kfoury déclare demander « une convention tripartite contresignée par un représentant de l’État, M. Ramery et nous-mêmes, qui imposerait une nouvelle étude d'impact et une nouvelle enquête publique en cas de demande d'élargissement du troupeau. » Cette déclaration mérite d'être commentée. D'abord, on notera que, toute modestie mise à part, M. Kfoury se considère comme étant l'égal d'un représentant de l’État et de l'investisseur principal de la ferme. On mesure là l'ego surdimensionné de tous ces dictateurs associatifs : le représentant de l’État a la légitimité démocratique, Michel Ramery a la légitimité de l'initiateur du projet, qu'il a tout de même financé de ses propres deniers. Encore une fois, quelle est la légitimité de M. Kfoury, autoproclamé guide suprême d'un nombre d'ailleurs indéterminé d'opposants à la ferme industrielle ? Aucune. Ensuite, la citation laisse deviner qu'une étude d'impact et une enquête publique ont déjà eu lieu. Seulement voilà, leurs conclusions ne convenaient sans doute pas à M. Kfoury et ses khmers verts. Ce que veulent ces derniers, ce n'est pas une étude honnête et objective du projet, mais un rapport militant qui aille dans leur sens. Et notez bien que la vérité, si elle ne correspond pas à leurs attentes, n'a aucune espèce d'importance. Le projet est condamné parce que M. Kfoury et ses affidés le jugent nuisible pour la santé et l'environnement. Qu'il le soit véritablement ou pas, et à quel degré, cela ne compte pas. Ce que Kfoury veut, Dieu le veut.

 

D'ailleurs, il est intéressant de consulter le site de Novissen. On s'aperçoit que les écolo-djihadistes ont, outre le fanatisme et l'obscurantisme, un autre trait commun avec les « vrais » djihadistes : un incontestable talent pour la propagande. Et une capacité à tout mélanger : la condition animale (mais les vaches sont-elles plus heureuses dans un élevage industriel de « seulement » 200 têtes?), les risques pour la santé et l'environnement (qui, je le répète, peuvent être réels, encore faut-il avoir une connaissance précise du projet), la lutte contre l'agriculture industrielle en général. Bref, on s'aperçoit rapidement que la ferme des 1000 vaches n'est que la catalyseur d'un combat idéologique qui associe aussi bien la Fondation Brigitte Bardot que les végétariens de France, sans oublier tout le ban et l'arrière-ban du milieu gauchiste (SUD, Confédération paysanne, Parti de Gauche et bien d'autres). On peut aussi mesurer l'amour profond et sincère du débat contradictoire chez ce type d'association sectaire : la parole n'est pas donnée une seule fois aux défenseurs du projet, aucun document émis par la ferme des 1000 vaches n'est présenté (ne serait-ce que pour être critiqué). Le seul rapport prétendument « technique » est produit par l'ALEP (Association de Lutte pour l'Environnement en Picardie), un gage d'impartialité, n'en doutons pas. Quant à l'enquête publique, ses conclusions, ainsi que les motivations de celles-ci, n'apparaissent pas, et seul est fourni le document que l'association Novissen a remis au commissaire-enquêteur. Quels sont les arguments économiques et les éventuels engagements environnementaux des défenseurs de la ferme des 1000 vaches ? Mystère. Mais il semble évident que M. Ramery ne cherche à implanter cette structure que pour maltraiter les animaux, faire du fric et pourrir la « Nature ». L'idée même que cette ferme ait un objectif en terme de création d'emplois, de richesse, de sauvegarde d'une filière agricole en déclin, tout cela n'effleure même pas les opposants au projet. Soyez au chômage, pourvu qu'il n'y ait pas de mauvaises odeurs dans nos belles campagnes ! Ces urbains émigrés dans le monde rural ignorent apparemment que la puanteur fait partie intégrante du monde agricole depuis des siècles (même si bien sûr, je suis d'accord pour réduire au maximum ces « nuisances olfactives » quand c'est possible). Devrions-nous revenir à l'âge des chasseurs-cueilleurs du paléolithique ?

 

J'en profite pour rappeler ce qu'est le Développement Durable : il s'agit de satisfaire les besoins des hommes du présent en préservant les ressources pour les besoins des générations futures, mais le développement durable n'est en aucun cas la défense de la « Nature » (qui d'ailleurs n'existe pas dans un pays comme la France). Parmi ces besoins, il y a avoir un emploi et avoir accès aux produits de première nécessité... comme le lait. Tout le monde n'a pas les moyens de se payer du lait bio. Et tant qu'à consommer du lait industriel, je préfère qu'il soit produit en France plutôt qu'en Pologne ou en Allemagne, désolé. Au moins, cela permettra à quelques Français d'avoir un boulot ici. Il est d'ailleurs assez ironique de constater que les écolo-bobos, lorsqu'ils distribuent du lait aux chômeurs aux Restos du Cœur ou ailleurs, leur filent le premier prix de chez Auchan ou Leclerc, vous savez, le type de bouteille estampillée « origine : Union européenne »... Eh bien, autant produire ce lait chez nous, et faire en sorte que le chômeur français travaille dans une ferme industrielle en France. Puisque j'évoquais l'Allemagne, notre modèle absolu en matière d'écologie, il est intéressant de noter que Michel Ramery, lorsqu'il a lancé son projet, a emmené des élus locaux visiter des fermes de ce type près d'Hambourg et de Brême, chez nos amis d'Outre-Rhin justement. C'est étrange cette admiration sélective : tout ce que fait la République fédérale, en fermant les centrales nucléaires, en affichant une balance commerciale insolemment excédentaire, en contrôlant son déficit publique, tout cela est merveilleux. Mais personne ne se demande pourquoi l'Allemagne est riche et puissante : tout simplement parce qu'elle n'a pas peur de l'industrie (et Die Grünen se gardent bien de s'en prendre frontalement à l'industrie germanique). Pour une fois qu'un Français voulait faire comme les Allemands... Au passage, si l'Allemagne est devenue le premier exportateur agricole de l'UE devant la France, c'est justement grâce à ce type de structure (et à la main d’œuvre est-européenne bon marché). Puisque les écolo-bobos ont voulu l'UE, l'euro, la « concurrence libre et non faussée », ils devraient accepter que notre économie s'adapte pour rivaliser avec l'Allemagne. C'est là que la bâts blesse !

 

Je souhaite que l’État ne baisse pas le pavillon devant les khmers verts qui ont déjà menacé de lancer une grande mobilisation digne de celle de Notre-Dame-des-Landes (traduction libre : on va tout casser et il y aura des affrontements). Ce type de chantage est inacceptable. Si les atteintes aux libertés fondamentales devaient se poursuivre et s'intensifier, une juste répression doit s'abattre sur les factieux. Il appartient aux forces de l'ordre de veiller à ce qu'une entreprise dont l'activité est légale au regard de la réglementation française puisse fonctionner sans entrave. Et s'il est démontré que ladite activité génère des nuisances excessives pour la population, c'est à l’État seul qu'il appartient de suspendre l'activité de la ferme des 1000 vaches, et certainement pas aux militants associatifs qui depuis trop longtemps usurpent la légitimité démocratique dans notre pays.



15/09/2014
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