Nationaliste Social et Ethniciste

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Charte pour une France multiculturelle

Une fois n'est pas coutume, un peu d'humour (acide). Et si on imaginait un texte fondateur pour la France de demain ?

 

Préambule : Nous, représentants de la diversité, de la seule et vraie France, c'est-à-dire la France métissée, pluriethnique, la France enrichie par les apports de l'Afrique subsaharienne, du Maghreb, de l'Asie, considérant que l'oubli ou l'ignorance du caractère multiculturel de la France ont conduit à une funeste oppression des minorités et à la négation de leur incommensurable apport économique, démographique et culturel sans lequel la France n'est rien, énonçons solennellement les piliers sur lesquels doit reposer une France enfin débarrassée du racisme et des discriminations :

 

Article 1 : Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ; cependant, au regard d'une oppression raciste multiséculaire, qui s'est traduite par l'esclavage et la colonisation, il est nécessaire à la cohésion du corps social français de considérer avec une  bienveillance particulière les Français issus de la diversité et de faciliter leur intégration à tous les niveaux de la société.

 

Article 2 : La traite négrière transatlantique et la colonisation sont des crimes contre l'humanité, résultant d'un racisme obscurantiste ayant longtemps rongé la France. Toute nuance, toute explication complaisante ou toute justification de ses entreprises néfastes relèvent du négationnisme et de l'apologie de crimes contre l'humanité, et doivent être punis comme tels par la loi.

 

Article 3 : Tous les Français sont immigrés ; on distinguera cependant les Français d'origine paléo-africaine, c'est-à-dire venus d'Afrique il y a des millénaires, victimes d'une dépigmentation de la peau et bientôt oublieux de leurs origines, et les Français d'origine néo-africaine, venus du Maghreb et d'Afrique subsaharienne.

 

Article 4 : La France doit presque tout à l'immigration néo-africaine, venue civiliser un pays plongé dans l'obscurantisme, et ce en dépit des souffrances causées par l'impérialisme raciste ; il faut donc considérer que le début de l'histoire de France coïncide avec l'arrivée des civilisateurs de l'immigration néo-africaine.

 

Article 5 : Seules les minorités issues de l'immigration néo-africaine peuvent être victimes de racisme et de discrimination, de par leur caractère minoritaire ; prétendre le contraire relève d'un retour sournois de l'antique racisme dévastateur et doit être sévèrement réprimé par la loi.

 

Article 6 : Les programmes scolaires français doivent faire aux minorités la place qu'elles méritent, en insistant sur cette vérité bien établie que la France moderne a été bâtie pour l'essentiel grâce au labeur et à l'abnégation des immigrés d'origine néo-africaine ; plus généralement, l'apport africain à la culture européenne, déterminant mais longtemps rejeté par les pensées racistes archaïques et contre-nature, doit être réévalué à la lumière de travaux modernes et impartiaux.

 

Article 7 : Les monuments aux morts des guerres coloniales doivent être détruits car ils sont un ferment de division dans la France multiculturelle, ainsi que les commémorations haineuses et stigmatisantes qu'ils génèrent, rappelant ainsi inopportunément les coupables errements d'une société barbare.

 

Article 8 : La laïcité, trop longtemps interprétée au prisme d'un racisme refoulé, doit retrouver son sens réel et favoriser l'heureuse et sereine cohabitation des cultes de toute nature, dans un souci de respect mutuel et d'égalité ; toutefois, eu égard à l'ignoble islamophobie, dernier avatar des idéologies racistes, qui longtemps sévit en France, il est juste de réparer cette intolérance passée par une bienveillance particulière accordée à tous les croyants musulmans, à leurs coutumes et à leur désir de pratiquer librement leur foi, dans la dignité et dans des lieux décents.

 

Article 9 : Afin d'assurer la juste représentativité des minorités, une stricte parité est souhaitable lors des scrutins électoraux ; de même, il serait préférable que le chef de l'Etat soit issu de la diversité au moins une fois sur deux, de même que le chef du gouvernement ; et de manière générale, le principe d'égalité doit entraîner la promotion prioritaire d'éléments de la diversité aux postes de responsabilité politiques, militaires et économiques.

 

Article 10 : Les symboles de la République française, héritage d'une période sombre et heureusement révolue, doivent être mis en adéquation avec la nature véritable de la France multiculturelle ; la devise nationale sera désormais « Liberté, Egalité, Diversité » ; la nation plurielle s'enorgueillira de deux hymnes : Allah nous voilà et Le Chant des Métis ; le drapeau tricolore sera frappé d'un croissant et d'une toque de léopard ; Marianne sera remplacée par Aïcha, personnification de la pieuse musulmane.

 

Suivent les signatures du président du CRAN, du MRAP, de l'UOIF, de SOS-Racisme, de la LICRA, du comité « Pour une République Multiculturelle et Post-raciale », du porte-parole du NPA, du secrétaire national d'Europe Ecologie.*

 

*Le bureau politique du PIR (Parti des Indigènes de la République, un des initiateurs de la Charte) a finalement rejeté le texte à une courte majorité, dénonçant des positions « timorées » qui « offrent des garanties inacceptables au communautarisme blanc ».



28/04/2010
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