Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

Combattre l'islam en France

Il s'agit ici de préciser la position adoptée vis-à-vis de l'islam et de réfléchir aux moyens pouvant être mis en oeuvre pour combattre cette religion et ses fidèles dont le nombre ne cesse d'augmenter dans notre pays.

 

Pourquoi combattre l'islam?

Je ne me prononce pas, comme certains le font avec peut-être un rien de présomption, sur le dogme musulman. On est libre de croire ou pas. Quand des élèves de 5ème me demandent: "Monsieur, c'est vrai que l'ange Gabriel a parlé à Mahomet?", je leur réponds: "C'est vrai pour ceux qui y croient. Les autres en pensent ce qu'ils veulent." Et ceci s'applique aux autres religions. Je n'ai pas lu le Coran et j'ai autre chose à faire. D'ailleurs, je pense qu'il faut le lire en arabe, une langue particulière et difficile à traduire, un arabophone expliquerait cela mieux que moi. Traduire, c'est trahir le sens. Entre catholiques et orthodoxes, on constate que les querelles naquirent souvent de problème de traduction, entre le grec et le latin, des langues pourtant apparentées. Divers articles et ouvrages écrits par des arabophones qui ont lu le Coran m'ont convaincu d'une chose: les versets agressifs et belliqueux dont se réclament les islamistes ne relèvent pas du pur fantasme. Il y a donc un problème intrinsèque au texte sacré. D'autres versets, au contraire, laissent la porte ouverte à un paisible modus vivendi avec les non-musulmans. Qu'en conclure? Que les islamistes comme les "modérés" négligent résolument certains aspects du Coran, et par conséquent, les deux courants sont illégitimes dans la mesure où ceux d'en face peuvent toujours leur citer des passages gênants pour leur position. Les premiers cependant ne répugnent pas à s'imposer par la violence. Ce problème interne à l'islam, c'est aux musulmans de le résoudre, si résolution il peut y avoir ce qui n'est pas garanti.

Pour moi, la lutte contre l'islam ne s'inscrit pas dans un choc titanesque de civilisations, elle se circonscrit au territoire français et n'embrasse que des problématiques françaises, même si certains de nos voisins ont le même type de souci. Ce combat contre l'islam est politique, tout comme le fut celui de 1905, dirigé contre l'Eglise catholique et non contre le christianisme. La preuve en est que le protestantisme, très minoritaire et donc plus fragile, ne souffrit guère des lois anticléricales.

 

L'islam est porteur d'un projet collectif, d'un projet de société, donc au final d'un projet politique (comme l'Eglise catholique en son temps). Il ne s'est pas résigné à devenir une croyance intime relevant de la vie privée. L'instauration de la loi islamique, la charia, est un objectif plus ou moins souhaité, même par des musulmans "modérés". Le Christ a séparé le temporel du spirituel alors que Mahomet est bien sûr un prophète, mais aussi l'unificateur des tribus arabes. Il a porté un projet politique de construction d'une "nation" arabo-musulmane. Aujourd'hui, la majorité des musulmans ne sont pas arabes. Pourtant, des Pakistanais (non-arabophones) réclament un califat, un Etat pour tous les musulmans. L'unité politique de l'Oumma, la communauté des croyants, reste un objectif d'actualité pour certains musulmans. Il va de soi que la République française ne peut qu'être opposée à ce type de projet. Il faut être honnête: l'islam en France est un  résultat visible et regrettable de l'immigration. Cette religion participe largement à la construction de cette identité anti-française, agressive et intolérante qui s'impose dans de nombreux quartiers. Il n'y a qu'à aller faire ses courses au supermarché et compter les femmes voilées pour comprendre que l'islam est le marqueur d'une identité qui s'affirme contre la culture française traditionnelle. Cette identité n'a d'ailleurs rien à voir avec celle des pays d'origine. Il ne faut pas méconnaître l'éclat de la civilisation islamique mais, pour moi, l'islam n'a pas vocation à s'implanter durablement en France. Je suis hostile à la société métissée et multiculturelle que certains prônent. Je le dis sans haine mais avec fermeté: l'islam est étranger à l'histoire de France, aux traditions culturelles et religieuses de notre pays, ainsi qu'à la conception du citoyen hérité de la Révolution française. Certains Etats arabes, les Etats baasistes, ont réellement essayé d'appliquer cette conception fondée sur l'égalité des droits au-delà des appartenances confessionnelles. Peine perdue! Même en Syrie, l'Etat arabe laïc qui respecte le mieux les chrétiens, la charia est en passe de redevenir la base du droit, non que le président Bachar El Assad soit devenu anti-chrétien mais parce qu'il doit composer avec une poussée de l'islamisme. Cette information provient de l'ouvrage Chrétiens d'Orient Et s'ils disparaissaient?, sous la direction d'Antoine Sfeir. La lecture de ce livre a amplifié ma peur de l'islam, mon islamophobie donc. On me rétorquera que la peur, c'est du ressenti, et que le ressenti n'a pas sa place dans une réflexion politique. Deux remarques: ceux-là même qui dénoncent l'utilisation des peurs à des fins démagogiques instrumentalisent les bons sentiments et la mauvaise conscience des citoyens français (pour défendre les clandestins par exemple), ce qui n'est guère plus reluisant. D'autre part, à mon sens, la peur peut parfois être fondée rationnellement. J'entends ceux qui disent: la peur est mère de la haine et de toutes ses dérives, de tous les fascismes! Le nazisme n'a-t-il pas bâti son succès sur la peur du communisme et sur la haine du juif? Si, bien sûr. Mais la peur peut aussi être mère de la prudence et de la survie. Je crois qu'il y a d'excellentes raisons d'avoir peur de l'islam en France aujourd'hui. En outre, je ne me sens pas prêt à aimer et à considérer comme Français des gens qui, par leur comportement (usage de la langue arabe, prénoms arabes, mépris pour l'histoire de France, racisme à l'égard des natifs) et leur tenue vestimentaire (gandourah, hijab et autre burqa), montrent ostensiblement leur "altérité", bref leur hostilité à la France. Quelques exemples devraient également refroidir les tenants de l'angélisme et de la tolérance naïve: ainsi, la Thaïlande bouddhiste ne compte que 4 % de musulmans qui, régulièrement, déclenchent des émeutes à caractère séparatiste; aux Philippines à majorité catholique, les rebelles musulmans de Jolo ont un temps défrayé la chronique; au Soudan, l'objectif du gouvernement est d'islamiser la totalité de la population; aux Pays-Bas, certains islamistes souhaitent instaurer la charia dans certains quartiers d'Amsterdam. Un constat s'impose: les musulmans n'aiment pas vivre dans un Etat où le pouvoir n'est pas musulman, ils ont une nette tendance à islamiser l'ensemble des régions où ils s'installent et lorsqu'ils demeurent minoritaires, ils choisissent le communautarisme.

 

L'islam en France

Il est impossible de savoir combien il y a de musulmans en France. Il n'est pas déraisonnable d'estimer entre 4 et 6 millions les personnes de tradition musulmane. Mais il faudrait ensuite connaître l'exacte proportion de pratiquants réguliers, de pratiquants occasionnels, d'indifférents et de convertis à une autre religion. Depuis 2003, les musulmans de France disposent d'une instance représentative: le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) créé sous les auspices de Nicolas Sarkozy alors ministre de l'intérieur et des cultes (puisque, par une inadmissible dérogation, la séparation des Eglises et de l'Etat n'est toujours pas appliquée en Alsace-Lorraine, 90 ans après leur réintégration dans l'espace national). Le CFCM a été présidé par Dalil Boubakeur, citoyen algérien, et depuis 2008 par Mohammed Moussaoui, un Marocain qui serait en cours de naturalisation. Cela en dit long sur le caractère "français" du CFCM... L'instance compte 41 membres répartis entre diverses organisations rivales. Au premier rang, on trouve la Fédération Nationale des Musulmans de France (FNMF) qui est soutenue financièrement par le Maroc et qui prône un islam traditionaliste. Vient ensuite l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), sur laquelle nous reviendrons, avec 13 sièges. Puis la Grande Mosquée de Paris, qui compte 6 sièges et qui dispose du soutien financier de l'Algérie. Elle passe pour adepte d'un islam "modéré". Les 6 derniers postes se répartissent entre une association turque, les indépendants et les Réunionais. Je m'interroge sur la santé mentale des gens qui, à la lecture de cet exposé, ne sentent pas poindre subrepticement en eux une vague inquiétude. Qu'on juge plutôt: la FNMF et la Grande Mosquée de Paris sont à la solde (au sens propre!) d'Etats étrangers, dont l'un, l'Algérie, est dirigé par Abdelaziz Bouteflika, grand pourfendeur de la France devant Allah, dont la spécialité est d'invectiver notre pays et de porter des accusations mensongères à l'encontre du peuple français. Quant au Maroc, la poussée d'un islam radical et la tentation du repli communautaire (le conjoint choisi "au pays") ne sont un secret pour personne. Les Turcs sont, eux, les champions du communautarisme intégral. Plusieurs associations islamiques peuvent être considérées comme des leviers d'influence, des lobbies, au service d'Etats étrangers pas toujours amis. Les islamophiles devraient s'interroger sur cette 5ème colonne! 

 

Revenons sur l'UOIF, le groupe le plus fondamentaliste, et qui, bien que minoritaire, est en progression grâce à une propagande efficace. Il y a peu, je suis allé sur son site. Un modèle de communication! Le fond est un ciel d'un bleu azur sur lequel volette, guillerette, une blanche colombe. Oui, décidément, l'islam est une religion de tolérance et de paix. Malheureusement, le premier article concernait la solidarité avec Gaza, donc le soutien aux terroristes islamistes du Hamas qui se battent contre Israël parce qu'Israël est là, mais qui se battrait tout aussi bien contre un Etat arabe laïc palestinien s'il y en avait un. L'UOIF fait partie de cette mouvance, rassemblant anti-sionistes et sionistes, qui veut impliquer la nation française dans un conflit qui n'est pas le sien, qui divise le corps civique et qui fait d'une question étrangère le pivot de tout positionnement politique. Les membres de l'UOIF sont vivement encouragés à aller vivre à Gaza pour témoigner leur solidarité! Le deuxième article se réjouissait de l'ouverture d'un collège privé musulman à Marseille, modèle de ce que pourraient devenir les établissements scolaires dans la République islamique que l'UOIF appelle de ses voeux. Ce collège est une étape supplémentaire vers le communautarisme, le refus de se mêler aux mécréants et la volonté de vivre "son" islam, à part, en attendant que la France soit musulmane, si Allah le veut. Ahmed Jaballah, cofondateur du mouvement, aurait ainsi déclaré: "L'UOIF est une fusée à deux étages. Le premier étage est démocratique, le second mettra en orbite une société islamique". Il faut dire que l'UOIF est le relais en France d'une organisation européenne proche des Frères Musulmans, un mouvement fondamentaliste né en Egypte (et interdit dans plusieurs pays arabes!). L'UOIF fait partie de toute cette mouvance liberticide qui use des droits de l'Homme pour faire avancer l'obscurantisme, qui invoque la liberté religieuse pour défendre le port du voile dont l'interdiction ne peut qu'être due à de nauséabonds relents post-coloniaux, c'est l'évidence! Invoquer les valeurs républicaines pour prôner la mise en place de la charia, modèle de traitement discriminatoire, il faut le faire! Toute la gauche et l'extrême-gauche, si promptes à laisser éclater leur anticléricalisme, sont étrangement muettes. Faut-il y voir des calculs bassement électoraux? Ou d'inavouables accointances idéologiques? La droite est complice puisque Sarkozy veut réintroduire du religieux. Les caisses sont vides, l'économie va mal, alors priez! A l'extrême droite, certains, aveuglés par un antisionisme fanatique, sont déjà prêts aux pires compromissions, selon une vieille (et triste) habitude... 

 

Que faire?

Je n'ai pas de solution miracle. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est claire: "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi" (article 10). Qu'une femme porte le voile ou même la burqa n'est pas un trouble à l'ordre public. En revanche, il y a peut-être possibilité d'interdire la prière dans l'espace public. Il est impossible à la République de trahir ses propres valeurs en prétendant les défendre. Il y a, me semble-t-il, des erreurs à ne pas commettre: attaquer les musulmans de front, ce qui ne manquerait pas de les aider à se faire passer pour des victimes et à se trouver des martyrs. Les islamistes sont loin d'être des imbéciles. Certains, comme Tariq Ramadan, sont l'habileté incarnée. Avec ces gens-là, il faut jouer la subtilité. Nous avons des armes. D'abord la division, qui existe déjà: il faut travailler à creuser les fossés entre musulmans issus de pays différents et attiser les rivalités entre communautés. Le principe de réciprocité peut aussi nous y aider: il s'agirait d'appliquer à chaque groupe de musulmans un statut défini en fonction du traitement des minorités non-musulmanes dans le pays d'origine. Il est clair que les Algériens ou les Iraniens rencontreraient ainsi de sérieuses difficultés et en viendraient naturellement à jalouser des groupes plus favorisés. L'Etat ne reconnaîtrait ainsi que des associations cultuelles sur base "nationale", ce qui est déjà le cas pour une part. On peut exiger une limitation drastique des financements étrangers (mesure également utile contre les scientologues et les évangélistes) qui n'excèderaient pas 10 % d'un budget. Les mosquées et salles de prière seraient à coup sûr moins nombreuses. On pourrait imaginer une "liste noire" d'Etats ne respectant pas les libertés religieuses et qui se verraient interdire les donations à des associations cultuelles françaises. Il est préférable de multiplier les petites salles de prière, exiguës et de surcroît rivales, à l'écart des villes, que de permettre la construction de grandes mosquées qui marque l'implantation triomphante d'un islam conquérant. Tous les élus ayant favorisé de près ou de loin l'édification d'un bâtiment à caractère religieux devraient être relevés de leurs fonctions, condamnés à amende et à l'inéligibilité pour "atteinte au principe de laïcité". Aucun trouble à l'ordre public ne devrait être toléré: à la moindre infraction, les imams seraient déchus de leur nationalité (s'ils sont français) et immédiatement expulsables. Il faut durcir l'application de la laïcité: étendre l'interdiction du voile à l'université et la maintenir fermement dans tous les services publics; refuser de recevoir dans une administration ou un service public (y compris l'hôpital) des femmes voilées (ou au moins celles dont on ne voit pas le visage; l'islam ou les soins, il faut choisir!). On peut également imaginer l'implantation de postes de police près des mosquées et salles de prière, et prévoir une présence policière les jours de prière. Pour bien montrer aux musulmans de France qu'ils sont "marqués", tolérés mais étroitement surveillés... Mais le combat est aussi civique et individuel: les citoyens français doivent montrer au quotidien leur attachement à la République et à la laïcité, et refuser de transiger là-dessus. Prouvons ainsi que nous valons mieux que l'image d'Occidentaux décadents, dépravés et rongés par le consumérisme qu'on nous attribue à la hâte.

 

La mise en place d'un modus vivendi serein avec l'islam dépend de multiples facteurs: perte de vitesse de l'islamisme, meilleur sort des populations du monde musulman, nouvelles façons de vivre sa foi islamique. Pour la France, il est clair que le problème de l'islam est lié à celui de l'immigration. Les islamistes de tout poil font évidemment partie des indésirables notoires dont le départ est souhaitable. Il s'agit aussi de réfléchir à la France que nous désirons: voulons-nous une société multiculturelle, métissée, donc pour une part arabisée, africanisée et islamisée (désolé pour les doux rêveurs)? Ou bien voulons-nous une France de la relative continuité (car des évolutions sont bien sûr inévitables), continuité de population, de culture, de valeurs, continuité politique dans le cadre républicain? Paradoxalement, il n'est pas dit qu'une France métissée et multiculturelle serait plus accueillante. L'islam en France est aujourd'hui utilisé à des fins identitaires anti-françaises et comme instrument de revendication communautaire, autant d'obstacles à la francisation profonde des musulmans. Dans ces conditions, les musulmans ne sont pas les bienvenus en France et il est plus que souhaitable que leur nombre n'augmente pas. 



01/06/2009
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