Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

France, 2010: le monde à l'envers

L'actualité n'a pas manqué de piment cette semaine. Polémique sur un barbu présumé polygame, injustice et conception sélective de l'information dans les médias.

 

Polémique ardue autour d'un pauvre barbu

Ce fut d'abord une banale histoire de contravention mise à Nantes par un policier peut-être trop zélé ou de mauvaise humeur. Nous découvrîmes sur nos écrans cette pauvrette voilée intégralement, se plaignant d'une injuste discrimination. On apprit plus tard qu'il s'agissait d'une Française native convertie. Mais Brice Hortefeux décida de dégainer et la polémique s'étendit à toute la sainte famille : le mari, un barbu en djellaba d'origine algérienne ayant obtenu la nationalité française grâce à sa pieuse épouse, se trouva accusé de polygamie. Las ! Le séducteur du djebel n'est marié civilement qu'à une seule femme, celle de nationalité française, bien sûr. Quant aux trois autres, peut-être épousées « islamiquement », le dévot maghrébin fit remarquer sarcastiquement qu'il n'est pas interdit d'avoir des maîtresses en France. Le caïd, connu pour avoir demandé la construction d'une mosquée à la mairie, est apparu en compagnie d'une « garde rapprochée » de gros bras à la mine patibulaire, embryon d'une future « milice de la pudeur » comme les régimes islamistes savent si bien en créer. Bilan de l'affaire : Much ado about nothing (beaucoup de bruit pour rien) aurait dit Shakespeare. Juridiquement, rien ne pourra être retenu contre ce fanatique, car il n'a qu'une seule épouse au regard de la loi… Et ses autres « compagnes » aussi voilée que la pauvrette continueront à percevoir l'allocation de parent isolé. La République est humiliée, nos valeurs et principes foulés aux pieds. Les musulmans crient à la stigmatisation et se plaignent de l' « islamophobie » ambiante. Essayez de leur expliquer qu'ils sont les premiers à alimenter cette islamophobie, ils vous diront que vous n'avez rien compris à la laïcité et à la tradition d'ouverture et de tolérance de la France. Quand on entend deux enfoulardées déclarer en substance (deux points, ouvrez les guillemets) : « Ah mais il a bien le droit d'avoir plusieurs femmes ! C'est l'islam, il faut apprendre à le connaître, il faut lire [sous-entendu le Coran, je suppose] », je veux bien fermer les guillemets mais pas ma gu… pour paraphraser le regretté Pierre Desproges. Il m'arrive presque de me demander si le monde dans lequel tous ces événements se déroulent est bien réel.

 

Mais qu'apprenons-nous dans le même journal télévisé ? Qu'un agriculteur céréalier s'est suicidé, étant condamné à la faillite après avoir contracté près de 60 000 euros de dettes. Quel rapport ? Tout d'abord, l'idée selon laquelle les Français natifs se croisent les bras en regardant les immigrés trimer prend du plomb dans l'aile. Il y a fort à parier que certaines des « maîtresses » du bon barbu nantais sont d'origine étrangère. Aujourd'hui, en France, dans ce pays où l'on exècre l'injustice sociale, des intégristes musulmans entretiennent leurs femmes avec de l'argent public, alors que dans le même temps, des agriculteurs (parmi lesquels les immigrés ne sont pas légion) ont du mal à vivre malgré le travail important qu'ils fournissent. Je me souviens d'un reportage où un couple d'éleveurs expliquait travailler 365 jours sur 365 pour dégager un revenu de misère de l'ordre de 700 euros mensuels. Et la retraite n'est guère plus alléchante. Alors oui, je suis révolté d'une telle situation où l'on voit les parasites intégristes favorisés au détriment des travailleurs, et pas n'importe quels travailleurs, ceux de la terre, ceux qui nous nourrissent.

 

Quant à ceux qui se demanderaient pourquoi l'islamiste susdit est venu s'installer en France, une raison peut être invoquée : en Algérie, où la situation économique est désastreuse, preuve que les Algériens sont plus doués pour tendre une embuscade à des soldats français que pour travailler à rendre leur pays prospère, le malheureux n'aurait pu épouser toutes ses chères dulcinées, faute d'un système d'aides sociales digne de ce nom. Il me semble que le Coran précise qu'un homme ne peut prendre plusieurs femmes que s'il a les moyens de les entretenir. Grâce à l'allocation parent isolé, la polygamie a de beaux jours devant elle ! Et le pieux barbu n'a que l'embarras du choix quand le crépuscule tombe et que vient l'heure de regagner son foyer. Soyons honnête : extérieurement, peu de choses différencient les « compagnes » du brave homme, toutes couvertes de la tête aux pieds d'un sac qui masque à la vue des mécréants concupiscents des chairs hallal interdites. J'en profite pour rappeler que la nourriture hallale m'est aussi interdite, en tant que mécréant revendiqué et islamophobe pratiquant. On en arrive à ce paradoxe que la France est une terre bénie pour les intégristes : grâce aux allocations, la polygamie est plus facile à pratiquer ici qu'en Algérie ! Et tout cela dans la légalité !

 

Etranges choix des médias

La sphère médiatique s'est emballée autour de notre intégriste. Je ne dis pas qu'il ne fallait pas en parler. Mais était-il nécessaire d'en parler autant ? Après tout, il n'y a pas mort d'homme ni mise en danger d'autrui. C'est, somme toute, un petit fait divers, révélateur peut-être, mais sans importance.

 

Ce qui s'est passé à Perpignan l'est moins. Cette petite ville du sud de la France avait défrayé la chronique il y a quelques années, suite à de violentes échauffourées entre Gitans et Maghrébins, dont les quartiers ont le malheur de se toucher. Perpignan a double part de racaille : bandes de jeunes maghrébins « désoeuvrés » et bandes de jeunes gitans tout autant désoeuvrés. Une situation explosive. A part cela, nous sommes d'accord, la France est un paradis multiculturel, l'immigration enrichit le pays et seuls les « blancs » sont racistes, bien sûr. La situation est difficile depuis des années, et elle empire. Les commerçants du centre-ville ont lancé une pétition car ils sont à bout (1). Certains habitants, excédés, déménagent et gagnent la quiétude d'un quartier pavillonnaire périurbain (sans immigrés ou presque mais chut ! Il ne faut pas le dire). Perpignan donne un avant-goût de la guerre communautaire qui s'étend inexorablement sur notre territoire. Les naïfs qui prêchent encore la coexistence pacifique sont à côté de la plaque. Leurs discours lénifiants se lézardent un peu plus chaque jour, tandis que la réalité d'une situation inquiétante s'impose progressivement à nos concitoyens. Certains quartiers urbains se vident de leurs habitants natifs, mais il ne faut pas le dire. Lorsqu'ils le peuvent, les Français « de souche » gagnent des quartiers sûrs ou les campagnes. Les campagnes où la peur monte et où le vote Front National se développe. Les gens s'étonnent souvent : comment ! Ils ont voté FN ! Mais il n'y a même pas 5 % d'immigrés dans cette commune ! Evidemment, ce ne sont pas les quartiers où 70 % de la population est immigrée ou issue de l'immigration qui vont voter Le Pen ! Les bobos votant PS ou Europe Ecologie, et les classes aisées bourgeoises préférant l'UMP, il n'y a que les classes moyennes et populaires des campagnes et des petites villes qui peuvent glisser vers le vote FN. Or ces catégories sociales sont de moins en moins nombreuses dans les grandes villes, à mon avis : les logements convenables sont investis par les bobos ou les bourgeois « de droite », tandis que les logements sociaux sont de plus en plus monopolisés par les populations immigrées ou issues de l'immigration. Evidemment il y a des exceptions, mais je pense que c'est une tendance lourde.

 

Revenons à Perpignan. Un jeune couple ayant un bébé avise des jeunes qui font du tapage nocturne et leur demande de la mettre en veilleuse. Grave erreur ! La horde de jeunes entreprend bientôt de défoncer la porte de l'appartement en vociférant des insultes à net caractère raciste. Précisons que ces jeunes sont maghrébins mais il n'y a que les blancs qui sont racistes, on vous le répète. La police daigne enfin intervenir, car il faut savoir que les policiers n'interviennent plus guère pour de banals tapages nocturnes. Les voyous sont mis en fuite, l'un d'eux est attrapé. Il est, ce qui est surprenant, « connu des services de police » selon l'expression consacrée. Mais il n'y a pas d'autres preuves que le témoignage des victimes. Le voyou est récupéré par sa mère sans autre formalité… (2). En France, en 2010, une mère française doit se réfugier dans ses toilettes avec son enfant, tandis que des voyous d'origine immigrée tentent de défoncer la porte de son logement. C'est cela la diversité, la « chance » de la France ? Et ces voyous, cette immonde racaille qui prospère dans l'impunité, nous devrions les considérer comme des Français, leur faire une place dans la communauté nationale ? Jamais !

 

Quel journal télévisé a parlé de ce fait divers dramatique ? Aucun. En revanche, on a signalé l'agression d'un homme « portant une kippa ». Sommes-nous bien tous égaux ? On commence à se demander si certaines catégories de la population ne sont pas plus précieuses que d'autres aux yeux des maîtres de l'information, ceux-là même qui ne manquent jamais de brandir la déontologie de leur métier en même temps que leur honnêteté foncière. Il semblerait pourtant qu'un bon journaliste soit un journaliste qui ment… ou qui omet certaines choses.

 

Conclusion

Les discours de tolérance ne sont plus de saison. Le monde est devenu plus dur. La République doit se durcir à son tour, sans quoi elle perdra son crédit et laissera le champ libre à des solutions autoritaires que, pour ma part, je rejette. La liberté léguée par nos pères ne saurait être sacrifiée sur l'autel de l'ordre retrouvé. Nous voulons la sécurité et la liberté, la seconde ne va d'ailleurs pas sans la première. Nous voulons une démocratie pluraliste, une nation souveraine et moins d'inégalités sociales.

 

Les intégristes marquent des points et une possible victoire dans l'affaire du voile intégral les renforcerait. Le barbu nantais, tout comme les chefs de l'UOIF et Tariq Ramadan, ont depuis longtemps détourné nos lois et nos valeurs à leur profit. Ne les laissons pas nous faire la leçon. Quand on entend M. Ramadan, citoyen suisse d'origine arabe, expliquer ce qu'est la « tradition française laïque », on croit rêver ! Et la tradition laïque du Coran, où est-elle ?

Les Français sont lents à la détente. Ils sont légalistes et ils aiment leur confort (moi le premier). Ils savent ce que coûte une guerre. Mais lorsqu'ils s'énervent, ils ne sont pas tendres ! Et la colère monte…

 

(1) http://www.midilibre.com/articles/2010/04/27/PERPIGNAN-Le-ras-le-bol-de-Vivre-ensemble-1205824.php5

 

(2) http://www.midilibre.com/articles/2010/04/20/PERPIGNAN-Refugiee-aux-toilettes-avec-le-bebe-ma-femme-a-telephone-a-la-police-1196759.php5

 

Et l'interview de la jeune femme sur le site de Riposte laïque :

http://www.ripostelaique.com/Interview-de-Myriam-Picard.html



30/04/2010
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