Nationaliste Social et Ethniciste

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Le lobby immigrationniste manifeste

Cette semaine, les associations d'aides aux sans-papiers ont mobilisé le ban et l'arrière-ban de leurs adhérents et sympathisants afin de dénoncer le "délit de solidarité", qui entraînerait nos sympathiques "humanistes" en garde à vue (ou pire) pour avoir fait leur "devoir", c'est-à-dire avoir procurer quelque aide à des immigrés clandestins. Cela est tout à fait intolérable au pays des Droits de l'Homme.

 

Tout d'abord, le "délit de solidarité" est une invention. Il s'agit de "complicité au séjour d'un étranger en situation irrégulière", ce qui n'est pas du tout la même chose. Mais une rhétorique mensongère commence toujours par une subtile déformation du sens, notamment en substituant des termes ou des expressions par d'autres. Si quelqu'un se risque à contester ces abus langagiers, il est remis à sa place d'un vigoureux "dans les faits, c'est la même chose!" avant d'être traité de "fasciste" ou de "lepeniste". En effet, les humanistes arguent toujours que les sans-papiers "ne sont pas des délinquants". Certes, mais la question n'est pas là. La question serait plutôt: dans un Etat de droit, est-il tolérable qu'une loi ne soit pas appliquée au nom des bons sentiments? La réponse est non. Et ce pour plusieurs raisons. "Dura lex, sed lex" disaient les Romains. Remettre en cause une loi, c'est remettre en cause la Loi dans son principe général. Je voudrais que les enseignants, nombreux dans les officines pro-immigration, réfléchissent à ceci: comment, dans son établissement, dans sa classe, rappeler la loi à ses élèves lorsqu'on a déclaré la veille à la télévision que telle ou telle loi est injuste? Si on sape les fondements de la Loi, on détruit les assises de l'Etat républicain, qui est un Etat de droit. Quels arguments sérieux sont avancés par les "humanistes" qui refusent les lois d'expulsion des sans-papiers et de sanction de ceux qui les aident? Aucun. Les mesures visant à lutter contre l'immigration clandestine sont légales et légitimes. En effet, ces mesures ont été adoptées dans un cadre démocratique acceptable bien que perfectible, puisqu'elles ont été votées par des députés, élus du peuple français. Allons plus loin: ces lois ayant recueilli l'approbation d'une majorité de députés, elles peuvent être, elles doivent être considérées comme étant la volonté de la nation souveraine. Par conséquent, la minorité d'agitateurs qui conteste la Loi sont des ennemis du système démocratique, et avant de traiter les autres de "fascistes", ces gens feraient bien de s'interroger sur la légitimité politique (et non affective) de leurs revendications. Si l'Etat cède aux pressions de ces associations, autant reléguer immédiatement au rang d'archaïsme la démocratie française et la république parlementaire. En revanche, je suis d'accord pour dénoncer le ridicule des quotas: tous les citoyens français qui aident les sans-papiers doivent être poursuivis, et pas seulement cinq mille cinq cents; et tous les clandestins (entre deux cent et quatre cent mille) doivent être expulsés du territoire national, et pas seulement vingt-cinq ou trente mille!

 

L'autre point qui mérite qu'on s'y attarde est le discours récurrent, mensonger et parfaitement ignoble qui consiste à comparer la police nationale à la Gestapo ou à la SS, et la République française à l'Etat nazi ou à Vichy. Je veux dire ici que ces propos ignominieux sont du négationnisme pur et dur, du même acabit que ceux tenus par les gens qui nient la Shoah. Cette sinistre comparaison est rarement présentée telle quelle mais habilement distillée au moyen d'un vocabulaire soigneusement choisi et qui ne doit rien au hasard. On nous parle ainsi de "rafles" de clandestins, ce qui évidemment rappelle les rafles de juifs pendant la guerre, dont celle du Vel d'hiv. Parmi les témoignages des manifestants de cette semaine, je peux citer: un retraité disant que "les méthodes actuelles lui rappellent celles de son enfance"; plus loin, une femme, "dont la famille a caché des personnes pendant la guerre", s'insurge. Je pourrais multiplier les exemples, tant cette rhétorique écoeurante est devenue un lieu commun, presque une vérité établie. Manifestement, ces gens n'ont guère de culture historique. Je leur conseille de lire l'excellent livre de Jacques Delarue, Histoire de la Gestapo (1963), qui montre bien comment l'Etat nazi a dévoyé un appareil policier "traditionnel" pour en faire un instrument de terreur et de répression sans précédent, et sans rien de commun avec les forces de l'ordre de l'actuelle République française. L'auteur en parle d'autant mieux qu'il fut lui-même policier (pas dans la Gestapo, je précise). L'assimilation immigré/juif est inacceptable, historiquement et moralement. Tout le monde devrait le savoir, mais je rappelle quand même que les juifs raflés pendant la guerre étaient expédiés dans les camps de concentration, à Auschwitz ou à Buchenwald. Lorsque la police française arrête des sans-papiers, elle n'a pas pour objectif de les envoyer dans des camps de la mort, mais simplement dans leur patrie d'origine puisqu'ils résident sur le sol français sans avoir suivi les procédures légales. Ce n'est pas une législation raciste: les Moldaves et Ukrainiens sont autant concernés que les Maghrébins et Africains. On nous dit régulièrement: "Ah, mais ils risquent la mort dans leur pays d'origine!", ce qui est bien présomptueux vu que les sans-papiers peuvent sciemment exagérer leur malheur pour éveiller la compassion... Et ils auraient tort de s'en priver: ça marche! D'autre part, le statut de réfugié existe, et la France l'accorde plus généreusement que nombre d'Etats. Telle femme se vante de venir en aide à des Kosovars sans-papiers. Pourquoi? Si cette dame suivait l'actualité, elle saurait que le Kosovo est considéré comme indépendant et que les Kosovars albanophones se sont attribués les biens des Serbes dans de nombreux endroits de la province. Enfin, je suis désolé de dire que les "humanistes" défendent parfois d'authentiques délinquants. J'aimerais qu'on m'explique sérieusement comment les "gens du voyage", qui ne pratiquent aucune activité économique stable, arrivent à se procurer des véhicules, parfois haut de gamme, flambant neuf alors que l'achat d'un véhicule d'occasion est, pour moi qui ne suis pas à plaindre, un investissement conséquent. Régulièrement, les installations des terrains mis à leur disposition sont vandalisées... et les métaux revendus! Et personne ne s'offusque des agissements de ces "pauvres gens". Ah, oui vraiment! Les "pauvres gens"! Il est vrai qu'aujourd'hui, les gens qui s'indignent légitimement sont forcément "racistes" ou "fascistes".

 

Il convient également de s'interroger sur la cohérence idéologique de certains fonctionnaires, notamment de l'Education nationale, corps auquel j'appartiens. Comment ces gens-là peuvent-ils décemment manifester contre les dispositions d'une loi de la République? Les élèves n'ont pas un discours différent lorsqu'ils contestent nos sanctions, arguant qu'elles sont "injustes". Ces enseignants créent eux-mêmes des problèmes qu'ils rencontrent ensuite, en donnant le mauvais exemple. Mais surtout, je voudrais leur poser cette question: si la police nationale est comparable à la Gestapo, si la République française est un Etat "fasciste", que diable faites-vous dans la fonction publique de cet Etat? Ayez un minimum d'honnêteté avec vous-même: démissionnez et laissez la place à des jeunes qui tentent, parfois en vain durant plusieurs années, de réussir les concours, et qui auront plus à coeur de servir la nation que les intérêts politiques de la gauche compassionnelle. Les clandestins ne sauraient être "intégrés", car l'intégration commence par une autorisation de séjour en bonne et due forme. Au final, les officines pro-immigration, plus ou moins pilotées par la gauche caviar, rendent service aux passeurs mafieux et aux entreprises malhonnêtes qui exploitent la misère et la détresse des populations un peu partout dans le monde. Tout cela, non point au nom des Droits de l'Homme, mais au nom de cette conception quasi-christique du "pauvre immigré" qui vient, tel un messie, assurer le Salut de la France. Mais à la vérité, les populations immigrées entraînent la France dans l'abîme et représentent un coût très important, autant d'argent qui devrait, non pas être rendu au contribuable comme le réclame l'extrême droite démagogue, mais utilisé à de meilleures fins: consolidation des services publics, interventionnisme économique, aménagement du territoire, etc... La liste est longue.

 

Je veux aussi rappeler que la France, avant d'être la patrie des Droits de l'Homme, est d'abord la patrie des Français. Les Droits de l'Homme ne doivent en aucun cas devenir un dogme sacré, divin, inviolable. Il y a assez de religions révélées!  Les Droits de l'Homme sont des principes généraux, au demeurant fort estimables. Mais il y a d'autres principes: respect de la Loi, unité et cohésion de la nation française, laïcité,... qui sont tout aussi respectables. Qui a décidé que les Droits de l'Homme devaient en permanence primer sur toute autre considération? Je rappelle aux attendris qu'il n'y a pas si longtemps, en France, des islamistes défilaient en brandissant les Droits de l'Homme pour justifier le port du voile... 



11/04/2009
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