Nationaliste Social et Ethniciste

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Syndicalisme & travail dominical

Je le confesse : j’ai longtemps méprisé le monde syndical. Je ne voyais pas bien l’utilité de ces associations qui prenaient en otage les gens, et faisaient en fait de la politique sous couvert de défendre des droits des salariés. En fait, il me semblait ni plus ni moins que les syndicats étaient des partis politiques, ou plutôt des filiales de partis politiques. Et comme la plupart des confédérations entretenait des liens de proximité avec la gauche en général, pour laquelle j’éprouve la plus vive antipathie, je n’étais pas porté à leur accorder ma confiance. Je trouve contestable qu’un syndicat donne des consignes de vote. Je trouve contestable qu’un syndicat se croit autorisé à délivrer des brevets de républicanisme à tel ou tel mouvement politique. Enfin, il y a dans beaucoup de syndicats un vieux fond d’anarchisme et de gauchisme que j’exècre. Il y a cependant les syndicats et les syndiqués. Parmi ces derniers, on rencontre des gens bien, il faut le dire. Et puis il y a quelques syndicats qui tiennent un discours intéressant. Cette année, j’ai franchi le pas : je me suis syndiqué. Pourquoi ? Parce que depuis 2012, j’ai décidé que les organisations, qui mènent selon moi un combat juste, méritaient d’être soutenues. C’est vrai en politique (d’où mon soutien à Debout La République), c’est désormais vrai dans le domaine syndical. On ne peut pas maugréer sans cesse et laisser toujours à d’autres le soin de lutter pour essayer de changer les choses (ou restaurer une situation compromise), il faut donner un peu de sa personne, et de son argent, il faut bien le dire, car c’est le nerf de la guerre. Pour le moment, nouvel adhérent, je suis observateur et disons « apprenti-syndiqué ». Je vais pour commencer apprendre à mieux connaître le fonctionnement de l’institution, l’Education nationale étant une machine très complexe, et les leviers dont disposent les syndicats pour peser sur son avenir. Ensuite, j’aviserai et je n’exclus pas d’offrir mes services pour un engagement plus actif.

Avant d’évoquer les syndicats de l’Education nationale, qui forment une catégorie spécifique au sein de la galaxie syndicale, je voudrais revenir sur la question du travail dominical qui provoque un débat tendu depuis quelques mois.

 

Travail dominical : attention aux sirènes du libéralisme

Le repos dominical est en France un droit. Et j’ajoute que c’est un progrès. Lorsque l’Eglise s’est trouvée séparée de l’Etat au début du XX° siècle, le législateur a institué ce jour de repos, pour que les catholiques et les protestants puissent aller au culte, mais pas seulement. Pour que le travailleur ait un jour dans la semaine où il soit libre de faire ce que bon lui semblerait : jardiner, pêcher, se promener…

 

Le débat sur le travail dominical (et le travail de nuit) a été relancé récemment après la condamnation, le 23 septembre 2013, du magasin Sephora des Champs-Elysées qui restait ouvert après 21h et le dimanche. Les salariés du magasin avaient même demandé à la Cour d’appel de Paris de surseoir à l’exécution de cette décision. Leur demande fut repoussée par le tribunal le 10 octobre [1]. A cette occasion, je me souviens avoir entendu les salariés furieux s’en prendre avec véhémence aux syndicats sur l’air « de quoi se mêlent-ils ? On ne dérange personne en bossant le dimanche ! ». A ce sujet, je voudrais rappeler un point important : vivre en société, c’est être concerné par ce que font les autres. C’était vrai pour la loi sur « le mariage pour tous » (bien que les partisans de la loi n’aient jamais voulu l’entendre), il en est de même du travail dominical. L’hyper-individualisme ambiant fait oublier aux gens que certains choix, qu’ils croient personnels, ont un impact pour la société entière. Violer allègrement la législation sur le repos dominical, et banaliser cette remise en cause de la loi, cela a des conséquences à terme pour tout le monde. De plus en plus d’enseignes risquent de prendre des libertés avec le repos dominical, concurrence oblige, et faire pression sur leurs salariés pour qu’ils acceptent de travailler ce jour-là. Et puis, un beau jour, quand tout le monde ou presque travaillera le dimanche, le repos dominical sera purement et simplement supprimé, du moins dans certains secteurs… et avec lui les avantages financiers dont profitent ceux qui travaillent ce jour-là, soit dit en passant. Par conséquent, l’attitude de ces salariés était irresponsable, tout comme l’est d’ailleurs celle des consommateurs. Les gens qui se sentent obligés d’aller faire leurs courses le dimanche ou après 21h se moquent du monde, et je pèse mes mots. Ces gens-là n’aimeraient certainement pas travailler le dimanche, eux. Pourquoi imposent-ils à d’autres, par leur comportement, ce qu’eux-mêmes n’aimeraient sans doute pas qu’on leur impose ?

 

Evidemment, on parle de « volontariat », d’emploi « vital » pour les pauvres étudiants. Cela me fait sourire. De qui se moque-t-on ? Comme si le salarié traitait d’égal à égal avec son employeur. Officiellement, tout cela est basé sur le « volontariat ». Mais c’est oublier un peu vite que l’employeur a moult moyens de faire pression sur son salarié sans en avoir l’air. Vous refusez de travailler le dimanche ? D’accord, mais vos horaires de travail seront aménagés sans tenir compte de vos demandes, ou une promotion vous passera sous le nez, ou bien on vous changera de poste. Tout cela reste du volontariat, mais du volontariat forcé. Je ne doute pas que certains salariés souhaitent travailler le dimanche. Mais qui peut garantir que les droits de ceux qui refusent seront respectés ? Dans mon métier, j’ai l’occasion de constater qu’il y a les règles et la pratique. La règle dit que la direction ne peut imposer qu’une seule heure supplémentaire hebdomadaire à un enseignant. Mais, dans les faits, lorsque votre chef d’établissement veut vous en imposer plus, il a les moyens de faire pression. Il essaiera d’abord de vous mettre devant le fait accompli, il vous fera miroiter un avantage quelconque (une demi-journée disponible, un « bon » emploi du temps). Certains n’hésitent pas à hausser le ton pour tenter d’imposer leurs vues, surtout lorsqu’ils sentent en face un caractère peu porté à la contestation. Bien sûr, on peut toujours dire qu’il faut résister. Plus facile à dire qu’à faire. Beaucoup de collègues hésitent, avec raison, à se mettre à dos leur chef d’établissement, une personne qu’ils côtoient quotidiennement, qui les note, dont ils auront besoin pour un projet, une sortie scolaire, etc. Une personne dont le soutien n’est pas inutile face à certains parents. Et pourtant, un chef d’établissement a moins de pouvoir sur un enseignant que le gérant d’un magasin sur son personnel. Alors qu’on ne vienne pas me dire que le monde de l’entreprise commerciale est un paradis où le salarié est exempt de pression de la part de sa hiérarchie. Quant aux étudiants, ils devraient se demander si les gentils patrons leur offrent ces emplois par pure compassion, ou s’ils ne sont pas une main-d’œuvre exploitable bien commode.

 

D’autres enseignes ont été condamnées, comme les Galeries Lafayette, Apple, Franprix, Super U. Dernier en date, le Carrefour de la gare Saint-Lazare s’est vu confirmé le 7 février par la Cour d’appel de Paris l’interdiction d’ouvrir le dimanche et après 21h [2]. Je soutiens la démarche des syndicats. Je pense qu’ils ont tout à fait raison de réclamer le respect de la loi. Je me méfie des gens qui s’essuient les pieds sur la loi au nom de la liberté. Accepter une telle remise en cause du droit du travail ouvrirait la porte à de nombreux abus. Je suis pour ma part favorable au repos dominical. Je ne trouve pas choquant qu’un jour par semaine la vie économique tourne au ralenti, que les rideaux des magasins soient baissés et les parkings des supermarchés vides. Il est de plus facile de trouver des vertus au travail dominical lorsqu’on n’a pas de famille, pas d’enfants. Mais ces salariés qui hurlent à la mesure liberticide seront peut-être bien contents de profiter du repos dominical lorsqu’ils auront des enfants. Au demeurant, le combat n’est pas terminé puisque le Conseil d’Etat, saisi par les syndicats, doit rendre un avis le 14 février sur le décret autorisant les magasins de bricolage à déroger au repos dominical [3].

 

D’ailleurs certains syndicats ne sont pas hostiles à tout travail dominical. Ils ont simplement raison d’exiger des contreparties clairement définies pour les salariés. Le problème est que la CGT et FO n’ont pas voulu signer le moindre accord dans la branche bricolage lors des négociations des 9 et 10 janvier [4]. Je ne suis pas convaincu que faire obstruction ainsi soit la meilleure solution. Dans le fond, je comprends la position de la CGT et de FO : il vaudrait mieux refuser purement et simplement le travail dominical. Il est cependant clair que la pression est de plus en plus forte pour légaliser ce dernier. Non seulement les employeurs le souhaitent, mais des salariés apparemment le veulent aussi, et le gouvernement y songe. Dans ce contexte, je comprends aussi les syndicats (CFDT et CFTC) qui préfèrent essayer de négocier un accord le moins défavorable possible pour les salariés, en obtenant des garanties notamment sur le respect du principe du volontariat (ce point semble important pour les syndicats, preuve que les dérives que j’évoquais ci-dessus ne relèvent pas du pur fantasme), le doublement minimum de la rémunération et un jour de repos compensateur. Si les employeurs s’engagent à respecter cet accord, cela freinera les abus, même si à mon avis il ne les empêchera pas complètement. Il est bon également de rappeler que, contrairement à ce qu’on entend parfois, l’ouverture des magasins le dimanche n’entraînera ni hausse significative de la consommation, ni création spectaculaire d’emplois. L’achat du dimanche est dans neuf cas sur dix un achat différé et non pas un achat supplémentaire. Allez-vous acheter des clous ou de la peinture parce que votre magasin est ouvert le dimanche ou parce que vous avez besoin de clous ou de peinture ?

 

Le syndicalisme dans l’Education nationale

L’Education nationale est un secteur qui présente une particularité (que l’on retrouve cependant dans d’autres corps de la fonction publique) : elle possède pour l’essentiel ses propres syndicats. Les « grandes » confédérations (CGT, FO, CFDT) sont présentes, mais occupent une place de second rang, voire confidentielle. Le syndicat « majoritaire », ou plutôt dominant, est une organisation exclusivement liée aux personnels de l’Education nationale (enseignants ou non). Le taux de syndicalisation chez les enseignants est relativement faible. Je n’ai pas trouvé de chiffres précis, hormis que le syndicat dominant compterait dans ses rangs 21 % des professeurs du secondaire d’après un article de Mediapart. En comptant les autres syndicats, la proportion monte peut-être à 30 ou 40 % de syndiqués. 40 %, cela me paraît beaucoup. Je suis à peu près certain que moins de la moitié des collègues est syndiquée. C’est très variable selon les établissements, cependant. Plusieurs raisons expliquent ce désamour des enseignants pour le monde syndical. D’abord, les syndicats sont nombreux et ce qui les différencie n’est pas toujours très clair… hormis l’hostilité féroce à l’égard des concurrents. Il faut savoir que certains syndicats ne définissent leur position qu’en fonction de celle de leurs adversaires. Si le syndicat ennemi approuve telle mesure, alors pas question de la soutenir ! Par ailleurs, certains syndicats ont une tradition d’abstention : ils ne votent pas pour les mesures du Ministère, mais ils ne votent pas contre parce que les syndicats ennemis, eux, votent contre. Il y a ensuite l’image des syndicats véhiculés par les adhérents : quand le syndiqué de service est un malpoli qui l’ouvre sans cesse, bête au point de croire que sa lutte contre le chef d’établissement s’inscrit dans la lutte des classes (comme si les chefs d’établissement n’appartenaient pas à la même catégorie sociale que les professeurs !), ça ne donne pas envie. Si l’on ajoute à cela la tolérance inhérente à certaines personnes « de gauche », on comprendra qu’adhérer à l’organisation ne séduit guère. Par ailleurs, même si c’est désagréable à entendre, le syndicalisme est une tradition plutôt masculine et la féminisation très forte du métier d’enseignant a entraîné je crois une certaine indifférence vis-à-vis de l’engagement syndical. Sans généraliser, il faut dire que nombre d’enseignantes sont des épouses de cadres du privée ou de petits patrons, et qu’elles viennent d’un foyer où les syndicats sont rarement bien vus. Beaucoup de collègues femmes ont aussi des charges familiales importantes, et préfèrent s’occuper de leurs enfants que de s’engager dans un syndicat, ce qu’on ne saurait leur reprocher bien sûr.

 

Je pense que le syndicat dominant fait beaucoup de mal à la profession. D’abord, il n’est pas très efficace puisqu’on ne peut pas dire que le métier d’enseignant ait connu de notables améliorations alors que l’organisation est « ultramajoritaire » aux élections professionnelles depuis des décennies. Ensuite, il est beaucoup trop politisé. Je veux bien admettre qu’il n’est pas toujours aisé de faire du militantisme syndical sans aborder des questions politiques car, au fond, tout est politique. Mais il y a des bornes à ne pas dépasser, comme faire campagne pour ou contre un parti politique nommément désigné. Je me permets de reproduire l’intégralité d’un édito du journal de ce syndicat d’octobre 2013 :

 

Le spectre du Front National

 

Les élections à Brignoles, les sondages sur les futures élections européennes, la revitalisation du « collectif Racine » dans l’Education nationale, tout met en évidence le développement plus qu’inquiétant du front national dans notre pays. Les effets de la crise avec le chômage, la paupérisation d’une part croissante de la population, une politique économique qui n’offre aucun espoir à court ou moyen terme, le tout dans le cadre d’inégalités qui ne se réduisent pas, forment un ensemble qui conduit à des fuites en avant des plus dangereuses comme le montre l’histoire du milieu du siècle dernier. Nous savons que c’est cela le fond de commerce d’un FN qui tout en voulant offrir un visage plus avenant ne renie rien, ne concède rien de ses choix qui sont ceux de l’extrême droite historique française avec toutes les horreurs dont elle a été actrice ou complice.

Si nous savons que lutter contre ces dangers passe pour le moins par une forte inflexion de la politique économique et sociale, le combat contre le Front National ne peut, loin s’en faut, se limiter à cela. Mettre en évidence son vrai visage derrière le masque que Marine Le Pen lui fait aujourd’hui porter, rappeler son fond raciste et xénophobe, son rejet des valeurs humanistes qui fondent notre République, rappeler comment, une fois arrivés à la tête de certaines communes, les maires FN ont montré ce que serait ce parti s’il était au pouvoir : tout ceci constitue une démarche indispensable. N’oublions jamais que le Front National n’est pas un parti comme un autre et, donc, que nous ne pouvons pas le traiter comme un autre.

 

Plusieurs remarques s’imposent. D’abord, si on ne le dit pas, je doute que qui ce soit devine que c’est un syndicat enseignant qui produit un tel texte, à destination exclusive des enseignants qui plus est. On croirait une tribune d’un dirigeant du PS, du Front de gauche ou d’une quelconque officine antiraciste. On passera sur les approximations, comme la référence aux « années sombres », comme si l’histoire se répétait à l’identique (ce n’est pas un professeur d’histoire qui écrit, l’honneur est sauf). Quant au « vrai visage » du FN, les membres de ce syndicat ne le connaissent guère, parce qu’ils sont peu nombreux à s’être véritablement penchés sur l’histoire de l’extrême droite française. Que le syndicat lutte contre l’influence du FN dans l’Education nationale, pourquoi pas, encore faudrait-il que cela passe par une critique des propositions frontistes sur l’enseignement au lieu de ressortir un discours partisan clairement inspiré par les bienpensants de gauche. Mais l’essentiel n’est pas là : à aucun moment dans ce texte, il n’est question de l’avenir de l’Education nationale, de la refondation de l’école engagée par le ministre, ou du métier de professeur. Tout cela est secondaire. On notera aussi que le syndicat ne se demande pas si l’école et le corps enseignant n’ont pas une part de responsabilité dans la poussée du FN. Beaucoup d’électeurs FN sont passés par les bancs des écoles, des collèges et des lycées publics. Durant des années, on a répété à ces gens que le racisme, c’est mal, qu’un bon républicain ne vote pas pour le Front. Il faudrait peut-être se demander alors pourquoi le FN approche régulièrement les 20 % d’intentions de vote…

En bas de la même page, on trouve un réquisitoire contre l’expulsion de Leonarda, jugée « insupportable et inacceptable ». Ou comment se plaindre des conséquences d’une situation dont on chérit les causes…

 

Mais l’indigence du syndicat « majoritaire » ne s’arrête pas là. J’ai mis la main sur le supplément de décembre 2013. Il recèle quelques pépites. Petit florilège des préoccupations et de la vision du monde du syndicat dominant de l’Education nationale :

 

Page 4 : Vladimir Poutine est qualifié d’ « autocrate », excusez du peu ! Le « caractère arbitraire de son régime » est souligné comme est dénoncée la multiplication des « mesures liberticides ». La conclusion s’impose : la politique étrangère, c’est bien trop compliqué pour les bobos. Mais surtout, encore une fois, quel rapport avec l’enseignement en France en 2013-2014 ?

 

Page 5 : Reportage encensant les « Matchs d’improvisation » qui se déroulent à Trappes et qui ont permis à de grands talents français « issus de la diversité » d’émerger comme Jamel Debbouzze ou Sophia Aram, du lourd ! Jamel est un modèle, c’est vrai. Sa maîtrise de la langue française et son élocution fluide m’ont toujours paru dignes d’admiration. Mais bon, pas besoin de lire Molière pour devenir riche ou épouser une belle femme, n’est-ce pas ?

 

Page 8 : Mobilisation contre l’extrême droite. Et un article intitulé « Comment combattre Dieudonné ? », la priorité du moment. Il faudrait vous réveiller les collègues : vous êtes là pour instruire, pas pour imposer vos idées de bobos-gauchos. Et si vous étiez un peu plus malins, vous vous apercevriez que plus vous essaierez de distribuer votre soupe bienpensante, plus vous donnerez des billes à ceux qui nous détestent. Pour reconquérir le cœur des couches populaires, où l’on trouve bon nombre d’électeurs frontistes, une croisade anti-FN ou anti-Dieudonné n’est certainement pas la meilleure stratégie.

 

Pages 21-27 : La cerise sur le gâteau, si je puis dire, puisqu’il s’agit d’un long dossier consacré… à la fiscalité ! Oui, vous ne rêvez pas, un syndicat composé de professeurs du secondaire, dont aucun n’est par définition un expert en fiscalité, prétend donner des leçons au gouvernement sur la façon de prélever l’impôt. C’est fascinant. Chacun son métier, ce n’est pas à un syndicat enseignant de proposer une refonte de la fiscalité, c’est le boulot des économistes et des partis politiques. L’Education nationale va suffisamment mal pour qu’on s’intéresse à elle quand on prétend représenter ses personnels.

 

Discours réducteur et politisé, bienpensance sonnante et trébuchante, arrogance et ignorance : je ne sais pas si les professeurs ont besoin d’un nouveau statut, mais en tout cas ils ont besoin d’un nouveau syndicat majoritaire…     

 

[1] http://www.bfmtv.com/economie/sephora-fermera-bien-portes-a-21-heures-620906.html

 

[2] http://www.bfmtv.com/economie/travail-nocturne-dominical-carrefour-condamne-a-paris-705674.html

 

[3] http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0203298341268-travail-dominical-le-conseil-d-etat-va-trancher-le-14-fevrier-648553.php?xtor=RSS-2242

 

[4] http://lexpansion.lexpress.fr/economie/travail-du-dimanche-tour-de-table-des-positions-syndicales_423224.html



09/02/2014
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