Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

Réflexions sur l'émission Pièces à conviction

France 3 a consacré une émission Pièces à conviction à l'« ultra-violence » qui sévirait de plus en plus en France, en particulier dans les quartiers « difficiles ».

 

Pourquoi « ultra-violence » ?

 Et de manière générale, pourquoi cet emploi abusif et excessif du préfixe « ultra » ? Il est à la mode ces temps-ci et sert en général à faire peur, il est devenu l'outil linguistique de l'hyperbole inquiétante : ultra-droite, ultra-nationalistes, ultra-laïcs… Or, que veux dire « ultra » ? Le préfixe signifie « au-delà de ». Quel peut être le sens, alors, d'expression comme ultra-violence, ultra-nationaliste ou ultra-laïc ? On serait « au-delà » de la violence, « au-delà » du nationalisme, « au-delà » de la laïcité ? Mais dans ce cas, où sommes-nous ? Cela n'a aucun sens, sinon faire dans le sensationnel.

Ensuite, je m'interroge : si ce que nous a présenté Elise Lucet dans son émission, c'est de l' « ultra-violence », alors comment faut-il qualifier la violence nazie pendant la seconde guerre mondiale ? Comment faut-il qualifier les atrocités commises en Afrique, au Darfour ou au Nord-Kivu ? Le langage médiatique fait peu de cas de la langue française, il méprise le sens premier des mots, et en maniant l'hyperbole à outrance, il entraîne une érosion rapide des termes, dont la signification se perd tant le mot est galvaudé. Alors, pour lui redonner un sens fort, une connotation agressive, on lui ajoute le préfixe « ultra ».

 

Ce qui a été présenté dans cette émission, c'est une violence, grande sans doute, aveugle souvent, inquiétante et tristement banale. Cela étant, ce ne sont pas des crimes de guerre ! Je ne veux pas minimiser le danger décrit au fil des reportages, péril réel et peut-être mortel pour la République et pour la vie dans un pays pacifié et démocratique, mais il me semble malgré tout nécessaire de s'interroger sur le vocabulaire journalistique. L'usage du préfixe « ultra » est un abus de langage, une stratégie raccoleuse regrettable, d'autant que les reportages présentés paraissaient sérieux et travaillés.

 

L'image des banlieues

Un débat important et fondamental secoue le monde médiatique depuis plusieurs années déjà : les journalistes donnent-ils une image juste des « quartiers difficiles » ? Ou bien cèdent-ils aux sirènes des préjugés et des idées toutes faites en véhiculant les clichés qui tétaniseront la masse ? Certains ajouteraient : et la pousseront à voter sans réfléchir pour le premier démagogue qui lui promettra une politique « sécuritaire ». Lors du premier reportage, où l'équipe de journalistes suivait des policiers en service dans les cités de Seine-Saint-Denis la veille du 14 juillet, j'avoue m'être demandé si c'était une fiction : tireurs embusqués dans les immeubles, provocations des « jeunes », guet-apens, feux d'artifice tirés sur la police, fonctionnaires agissant comme des soldats en territoire ennemi et débordés… Une vraie scène de guerre urbaine, d'ailleurs la formule fut utilisée.

 

Tout porte à croire pourtant qu'il s'agit là de la triste réalité : les témoignages de policiers, d'habitants, d'un infirmier et d'un médecin ont brossé un tableau accablant de la situation. Il est important de noter que ces gens travaillent au quotidien dans les cités, et il ne s'agit pas des politiques humanistes ou des communautaristes auto-désignés qui n'y mettent jamais les pieds et qui nient la violence pour des raisons idéologiques, se contentant d'évoquer un « malaise social ». Les gens qui ont parlé n'ont pas tenu de grands discours sur les banlieues en général, l'immigration et l'intégration. Ils ont simplement relaté ce qu'est leur vie dans ces quartiers où ils sont confrontés à la violence.

 

L'image des banlieues véhiculée par ces reportages est indéniablement négative. Certains prennent prétexte de ce constat pour refuser ce type de reportages : « ça stigmatise les populations ! Cela fait peur aux gens et ça alimente le populisme ! En plus, ça augmente l'électorat du FN ! ». Tout cela est vrai. Seulement voilà, est-ce que, au nom de la lutte contre le FN, il faut taire certaines réalités de la France ? Faut-il dire à tous ces gens victimes de la violence : « taisez-vous ! Votre témoignage alimente le populisme ! » ? Je ne le crois pas. Oui, ce reportage m'a fait peur, et je soutiens qu'il y a de quoi. Je n'ai pas spécialement peur pour ma personne, car je ne vis pas dans un quartier difficile, et je n'ai nulle intention, je le confesse, d'aller y vivre. Mais j'ai peur pour l'avenir de mon pays. Je m'interroge sur ce que va devenir ma patrie, cette terre que mes pères m'ont léguée. Dois-je me résigner à voir des quartiers entiers livrés au tribalisme délinquant ? Un citoyen français responsable peut-il décemment accepter que les lois de la République soient mises entre parenthèses sur des portions du territoire national ?

 

L'image déplorable des banlieues, j'en suis convaincu, n'est pas une construction médiatique. Les médias ne font que confirmer ce que bien des gens savent déjà. En fait, l'image des banlieues dans l'imaginaire des citoyens provient d'abord et avant tout de leur expérience personnelle. Beaucoup de Français ont, un jour ou l'autre, discuter avec un concitoyen qui a vécu ou travaillé dans un quartier difficile. N'oublions pas non plus qu'un certain nombre de Français vivent aux abords des cités, et savent en partie ce qui s'y passe. Ces gens ont de la famille, des amis, des connaissances, qui eux vivent ailleurs. Et voilà comment, de fil en aiguille, de bouche à oreille, une image déplorable des banlieues se diffuse parmi la population française… sans que les journalistes soient vraiment intervenus ! Moi-même, qui n'ai guère mis les pieds dans les quartiers chauds, j'ai un membre de ma famille qui vit dans une cité HLM en passe de devenir un quartier difficile dans une ville de province. J'ai discuté avec des collègues qui ont travaillé en Île-de-France. Dans ma propre ville, par l'intermédiaire d'un proche, j'ai appris la constitution d'une bande d'adolescents qui sème la terreur dans un quartier de la ville. Des exemples comme celui-ci, je peux en citer beaucoup. Evidemment, les faits sont déformés au fur et à mesure qu'ils sont racontés et diffusés, mais à mon sens, ils partent malgré tout d'une réalité tangible.

 

Ce qui m'amène à dire que les quartiers ont une image déplorable parce que ce sont véritablement des endroits où œuvre une faune détestable. La banlieue n'est pas seulement ce que les médias et les rumeurs en font, la banlieue donne d'abord l'image de ce qu'elle est réellement. Après, et c'est là un point important, tous les quartiers n'ont pas exactement la même situation. Mais il est certain que quelques-uns (et de plus en plus, semble-t-il) ressemblent furieusement à la caricature qui offusque tant les antiracistes patentés.

Les « jeunes » ont tout à fait conscience de l'image qu'ils donnent de leurs quartiers. Ils assument, comme le montrent les reportages : « ils font peur, et ils le savent ». Et j'ajouterai : ils en jouent.

 

L'identité des banlieues

Voilà un sujet que le débat sur l'identité nationale lancé par M. Besson n'a pas osé aborder. Pourtant, la question mérite d'être posée : aujourd'hui en France, est-ce que certains territoires ne sont pas en train de se constituer une identité « étrangère », « immigrée » et non-française ? Et j'irai plus loin dans le questionnement : est-ce que cette identité n'est pas même anti-française ?

 

Durant l'émission, Elise Lucet a reçu le journaliste auteur d'un des reportages. Et cet homme a dit des choses fort intéressantes. Il a admis que le fait d'être « d'origine algérienne », bref, de type arabe pour aller vite, l'avait grandement aidé pour établir le contact avec les habitants. Je ne me souviens pas s'il s'agit des habitants dans l'ensemble, ou uniquement des bandes de « jeunes ». Or ce propos mérite que l'on s'y arrête. Il signifie ni plus ni moins que les habitants des quartiers sont… racistes ! Que les « blancs » ne sont pas les bienvenus dans certains secteurs de France. Un comble. Il s'agit là bien sûr du néo-racisme que j'ai déjà dénoncé. Il est très répandu, beaucoup plus qu'on ne le croit, et, à mon avis, il est proportionnellement plus important que le racisme à l'égard des « basanés », bien que ce dernier soit en hausse, par réaction. Il se pourrait bien, paradoxe qui fera bondir les gauchistes et les humanistes bêlants, que les banlieues « chaudes » soient les lieux les plus racistes de France. Une question se pose : pourquoi les associations antiracistes ne se saisissent-elles pas du dossier ? Vous voulez la réponse ? Elle est tristement simple : regardez la couleur de peau ou le nom des responsables de toutes les officines antiracistes, et vous constaterez qui, de la lutte contre le racisme ou de la solidarité ethnique, l'emporte chez ces moralisateurs sentencieux.

 

Ce même journaliste a ensuite déclaré sans ambages que le communautarisme était à l'œuvre dans les banlieues. Il a dit avoir traversé des quartiers uniquement peuplés d'Arabes, d'autres uniquement peuplés de Subsahariens. Dans l'un de ces derniers, il s'est même fait apostrophé : « Qu'est-ce que tu fais là l'Arabe ? ». Il faut en effet rappeler que nos chères minorités, dont les vertus sont vantées par tant de zélés thuriféraires, sont extrêmement racistes entre elles. Le communautarisme nourrit évidemment le racisme, et vice et versa. Les banlieues développent donc une identité anti-française et ethnique. Le mot est lâché. A cette identité ethnique peut s'ajouter l'identité religieuse, islamique essentiellement, mais je ne développerai pas. Malgré les visages floutés, il est clair que la plupart des « jeunes » filmés dans l'émission étaient des Maghrébins et des Subsahariens. La délinquance n'est pas ethnique en elle-même, elle le devient parce qu'elle reflète le communautarisme ethnique qui se développe en France.

 

Dans ces conditions de racisme et de rejet de la France, comment la mixité serait-elle possible ? Quel Français « blanc » voudrait vivre auprès de ces populations ? D'autant que le racisme n'est pas l'apanage des seules racailles, mais est aussi répandu chez les habitants « honnêtes ». A Villeneuve, quartier grenoblois devenu célèbre cet été, un Français natif a témoigné du fait que son fils s'est retrouvé le seul « Gaulois » (c'est le terme employé) dans sa classe de collège… et qu'il a fallu le changer de classe pour qu'il se sente moins « seul ». Je tombe des nues ! Moi qui croyais naïvement que la couleur de peau n'avait aucune importance…

 

Anti-française, raciste et ethnique, l'identité des banlieues est également antirépublicaine : il faut voir avec quelle haine tous les symboles de l'Etat sont attaqués, personnel ou bâtiments. Police, pompiers, écoles, rien n'est épargné. Les violences atteignent leur paroxysme, et ce n'est pas un hasard, lors du 14 juillet. La fête nationale, qui commémore la fête de la Fédération, donc la cohésion de la nation, est l'occasion pour les populations de banlieue issues de l'immigration de manifester clairement et sans ambiguïté leur rejet de cette nation à laquelle elles refusent d'appartenir. A la Saint-Sylvestre, il s'agit aussi de « pourrir » les fêtes de fin d'année des Français, ces Français honnis.

 

Pour en finir avec le misérabilisme

La vieille rengaine sur les « difficultés sociales » des quartiers, où vivent les pauvres victimes du chômage conjugué à un racisme infect générateur de discriminations, ça ne tient pas la route.

 

Remarquons d'abord que des millions d'euros sont déversés dans les cités « sensibles » : opérations de réhabilitation, construction d'infrastructures sportives et associatives (parfois détruites, et aussitôt reconstruites…), on ne lésine pas sur les moyens, contrairement à une idée reçue. Bien sûr, les zones dégradées existent, la rénovation prend du temps. Un reportage fait cependant apparaître que certains immeubles sont des copropriétés privées (et non des HLM) dont le mauvais état s'explique par le non-paiement des loyers… Donc ces gens se prétendent abandonnés, mais ils omettent de préciser que beaucoup d'entre eux sont mauvais payeurs. Comment une copropriété privée de ressources peut-elle entretenir les bâtiments ? Les racailles obtiennent beaucoup grâce au chantage. Dans un des reportages, un élu a admis que la municipalité cédait à certaines demandes pour « garder le calme ». Ainsi, une paix illusoire est achetée. Un responsable associatif a confirmé que la population de son quartier avait fait pression pour obtenir un gymnase. Et cette pression confinait à la menace.

 

Le rôle du cadre de vie doit d'ailleurs être relativisé : le reportage à Villeneuve a montré que le quartier était propre, convenablement entretenu, parsemé d'espaces verts et dotés d'équipements sportifs. Et pourtant, la police a ordre de ne pas pénétrer dans le quartier. Oui, vous ne rêvez pas, la police a ordre de ne pas entrer dans ce secteur, le laissant à la loi des caïds. Ces derniers veulent venger le criminel abattu par la police cet été.

 

Le chômage est certes élevé dans beaucoup de cités, mais à qui la faute ? Les discriminations et le racisme (des « blancs ») ne suffisent pas à l'expliquer. Le refus de travailler à l'école, le rejet même du système éducatif (autre symbole de l'Etat républicain), en sont les premières causes. Mais il est toujours plus commode de mettre ses propres échecs sur le compte du racisme et de la société, cela évite de reconnaître ses propres erreurs et carences. Avec les trafics en tout genre, l'argent sale inonde les quartiers. Vu les armes et la drogue qui y circulent, il y a des fonds. D'où viennent ces armes ? Elles ne sont pas en vente libre en France. Il faut en conclure que les gangs des quartiers entretiennent des liens avec des mafias étrangères. Nul doute que l'ouverture des frontières dans le cadre de la construction européenne favorise le trafic d'armes, ces armes qui sont ensuite utilisées contre la police nationale.

 

De même l'argument de l' « inconscience » des « jeunes » ne tient pas. Lors des interviews, les voyous ont clairement décrit les violences auxquelles ils se livrent. Ils les expliquent et les justifient. Ce ne sont pas des demeurés, ils savent ce qu'ils font. Les mineurs ont un sentiment d'impunité, du fait des faibles poursuites judiciaires dont ils sont l'objet.

 

Conclusion

La violence dans les banlieues, phénomène certes spectaculaire, n'est à mon avis que l'arbre qui cache la forêt. Quelle est cette forêt ? L'émergence d'une identité propre aux banlieues peuplées de minorités issues de l'immigration, identité ethnique, raciste, anti-française et antirépublicaine ; la trahison de certains élus, prêts à toutes les compromissions pour calmer la racaille ; au final, des territoires sont soustraits à l'autorité de l'Etat et aux lois républicaines, des quartiers livrés à un tribalisme délinquant brutal et dévastateur. Par conséquent, derrière ces violences, c'est véritablement l'unité et la cohésion nationale, l'autorité de l'Etat et l'existence même de la France, qui sont en jeu.

 

Alors que faire ? Moi, Français de sang et de cœur, puis-je accepter de devenir étranger sur certaines portions du territoire national ? En tant que républicain, puis-je tolérer que les lois ne s'appliquent plus dans les quartiers ? Dois-je me résigner à voir des populations étrangères (dans la mesure où elles s'affirment comme telles) substituer leurs cultures à la mienne sur une part croissante de ma patrie ?

Faut-il envisager une guerre ethnique en France ? Une reconquête militaire des territoires perdus de la République par des milices composés de citoyens volontaires ? Je ne me prononce pas sur la question du « choc des civilisations » à l'échelle mondiale, mais il est clair que le choc des cultures, en France, a déjà commencé.



20/10/2010
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