Il faut savoir s'arrêter
Ce 205ème article pourrait bien être le dernier et va clore, au moins provisoirement, l'aventure entamée en 2009 avec l'ouverture de ce blog. La lassitude et l'exaspération l'ont emporté, et l'aventure se termine sur un triste constat d'échec. J'avais créé ce blog pour défendre une certaine identité de la France, incluant certes les principes républicains hérités de 1789, sans pour autant omettre la spécificité ethnique et culturelle de notre nation, spécificité qui est systématiquement niée au nom du multiculturalisme souvent présenté comme l'évolution logique d'un pays où la République ne connaît que des citoyens abstraits. L'idée est aujourd'hui communément admise qu'il suffit d'un vulgaire bout de papier signé des autorités pour être Français. La dimension culturelle, affective, historique de l'identité nationale n'a plus droit de cité, si j'ose dire. J'ai essayé, avec mes modestes moyens, de lutter contre l'idéologie ambiante, mêlant repentance, haine de soi, européisme, immigrationnisme, régionalisme, le tout imprégné d'écologie millénariste. Depuis quelques mois maintenant, je me pose la question de continuer à alimenter ce blog. En effet, que reste-t-il à défendre en 2015 ? Que reste-t-il à sauver ? Rien, ou pas grand-chose, je le crains. Je pense que certains s'illusionnent sur les grandes manifestations qui ont suivi les attentats contre la rédaction de Charlie Hebdo : le surmoi républicain affleurerait lors de ces rassemblements. La nation pourrait être sauvée. Je n'y crois guère, parce que ce sont les mêmes qui nous gouvernent, les mêmes qui nous (dés)informent, les mêmes qui nous font la leçon de morale. En réalité, la France et la République sont à l'agonie, sous les applaudissements de quelques-uns et dans l'indifférence des autres, en ce début du XXI° siècle. Écrire des articles prend du temps, beaucoup de temps, et j'ai décidé de mieux utiliser le mien à l'avenir. J'ai essayé au long de ces années d'alerter mes concitoyens sur les dangers que représentaient la montée de l'islam, le développement du communautarisme, la diffusion de l'idéologie multiculturelle. Je mesure la vanité de mes efforts, quand je vois de plus en plus de femmes voilées dans nos rues, de mosquées dans nos villes, de barbus en tenue de prière, de commerces communautaires, etc. Je la mesure en écoutant mes élèves « de culture musulmane » comme on dit, en constatant les accommodements raisonnables que les institutions (dont celle que je sers) consentent, par couardise plus que par respect.
Depuis le meurtre des soixante-huitards de Charlie Hebdo, qu'avons-nous entendu ? Toujours la même logorrhée : il faut apprendre à connaître l'islam, il faut soulager la misère des populations musulmanes de banlieue, il faut lutter contre les discriminations, il faut donner toute sa place à notre jeunesse issue de la diversité, jeunesse au demeurant pleine de créativité et d'intelligence. Vivent les noirs ! Vivent les Arabes ! Vive l'islam « modéré, éclairé et tolérant » ! Combien de temps avant que nos politiques nous demandent de nous convertir, de voiler nos femmes, d'appeler nos fils « Mohammed », par respect pour nos « compatriotes » musulmans ? Hein, il serait peut-être temps de faire des efforts, de s'ouvrir à l'Autre. Rééduquons ces sales Français racistes, antisémites et islamophobes. Alain Minc demande un moratoire sur la laïcité pour mettre l'islam « à égalité » (!) avec les autres religions. Il fallait y penser... Edwy Plenel nous explique qu'au fond, tout ce qui arrive, c'est la faute des méchants islamophobes comme Zemmour. Avec de tels défenseurs, la France n'a plus besoin d'ennemis. J'ai cru, naïvement, que je pouvais être utile à mon pays, que je pouvais servir mon peuple. Je me suis trompé : je n'ai plus de peuple, puisque je n'ai rien en commun avec ces Français de toutes origines et de toutes cultures qui sont paraît-il l'avenir du pays. En tant qu'enseignant, je suis payé pour faire garderie, gérer le multiculturalisme au quotidien, et ça n'a rien de très agréable. En tant que Français de souche, blanc et de tradition catholique, je suis de trop : apparemment, la France n'a besoin que de ses juifs, de ses Maghrébins et de ses Subsahariens, la France a besoin de protéger ses synagogues et de construire des mosquées, en attendant peut-être l'instauration de la charia. Je me demande si les gens comme moi ont encore leur place dans le pays de leurs ancêtres. On m'explique qu'il faut davantage de députés arabes, de PDG noirs, de généraux musulmans, de préfets « issus de l'immigration ». C'est donc que les gens comme moi sont surreprésentés. C'est donc, au fond, que nous sommes de trop dans ce pays. Nous sommes un obstacle au bonheur des autres, un reliquat gênant, le souvenir d'un temps où la France avait une culture, une tradition spécifiques. Il paraît que la France multiculturelle est belle. Je gage qu'elle le sera davantage quand le Français de souche aura disparu.
Notre civilisation est mourante [1]. Pourquoi ? Parce que nos institutions sont en pleine déliquescence et que notre État a sombré dans le relativisme culturel en renonçant à produire et à diffuser un récit national unificateur. Je lisais récemment le numéro 927 de Marianne de janvier. Le constat est accablant. Quand des fonctionnaires veulent vraiment défendre la laïcité, « faire vivre la République et ses valeurs » en actes et pas seulement en paroles, ils sont bien seuls. Personne ou presque ne les soutient au niveau de leur hiérarchie (quand ils ne sont pas purement et simplement désavoués), et ils se retrouvent confrontés aux menaces voire aux agressions physiques, comme ce courageux directeur d'IUT de Seine-Saint-Denis qui a refusé de céder au communautarisme (islamique, comme par hasard, mais à part ça, il n'y a aucun problème avec les musulmans, tous tolérants, bien intégrés et républicains convaincus). Mais pour un qui défend sans faillir la laïcité et l'esprit de la République, on trouve dix, vingt, trente fonctionnaires qui, par pusillanimité, par confort, jouent l'apaisement, comme ce professeur de médecine, adepte de l' « ethnomédecine ». Qu'est-ce que l'ethnomédecine me direz-vous ? Eh bien, il s'agit de prendre en compte la culture de l'Autre, de respecter ses croyances, de ne pas choquer. Surtout ne pas choquer, ne pas faire de vague. Pour faire plaisir aux musulmans, on est en train d'islamiser la France. Aujourd'hui, des médecins apprennent l'arabe et lisent le Coran pour pouvoir prendre en charge, dialoguer, convaincre à force de persuasion les patients musulmans. Quelle prévenance ! Quelle merveilleuse attention pour des gens qui nous crachent à la figure, qui méprisent notre culture, qui nous détestent, mais qui sont bien contents de trouver nos hôpitaux pour les soigner ! L'autre jour, j'étais à l'hôpital justement, et j'ai vu deux enfoulardées en tenue complète : foulard noir, robe noire jusqu'aux chevilles, un uniforme tout droit sorti de la très obscurantiste Arabie Saoudite. Et je n'ai pu m'empêcher de penser que ces femmes ont de la chance, quand même, de vivre ici selon les codes en vigueur en Arabie Saoudite, tout en profitant des mille et un services qu'offre notre pays moderne. L'Occident est peut-être décadent, mais apparemment ses pires ennemis ne rechignent pas à profiter des avantages de la civilisation occidentale. Je le confesse, le mot « haine » est encore trop faible pour exprimer ce que m'inspire ces enfoulardées à la saoudienne.
Après avoir « écouté » mes chers élèves musulmans au lendemain du carnage de Charlie Hebdo, j'ai compris que 95 % des musulmans de France (et d'ailleurs) approuvaient ou tout au moins trouvaient des circonstances atténuantes à l'acte des frères Kouachi, même si la prudence pousse naturellement les musulmans « modérés » à mesurer leurs propos en « territoire ennemi », c'est-à-dire à l'école, dans les média, sur la place publique en général. Les 5 % restant, ce sont les Malek Chebel, Abdennour Bidar, Hassen Chalghoumi, tous ces gens qui décorent les plateaux télé lorsqu'on y cause d'islam et qui essaient de nous vendre un islam tolérant, éclairé, laïcisé. Je ne mets pas en doute la sincérité de ces personnes, mais ils ne représentent rien, ils sont inaudibles, leur islam n'a rien à voir avec celui de l'immense majorité de leurs coreligionnaires, qui pratiquent un islam conservateur (pour ne pas dire fascisant), communautariste, identitaire et envahissant, un islam qui heurte la sensibilité de beaucoup de Français dont je suis. Contrairement à ce qui se claironne partout, je pense que beaucoup de musulmans de France et d'ailleurs sont des Kouachi en puissance, quoi qu'en pensent le troupeau d'ingénus qui bêlent « pas d'amalgame, pas d'amalgame ». A mon avis, il n'y aura de véritables « musulmans français » que quand la France sera majoritairement musulmane, et que l'islam sera devenu, non seulement la religion, mais surtout la culture dominante. C'est en bonne voie. J'ai compris en écoutant mes élèves musulmans que la liberté ne signifiait rien pour eux, la seule chose qu'ils revendiquent, c'est le droit pour un musulman de vivre selon les préceptes coraniques, indépendamment de l'histoire du pays où il vit, et d'imposer ses usages à la société entière. Au fond, les musulmans se fichent éperdument de la liberté, tout ce qui les intéresse, c'est le respect. Et pour obtenir ce « respect » dont ils sont si friands pour eux-mêmes mais très avares lorsqu'il s'agit de le rendre aux autres, ils sont prêts à tout : menaces, intimidations, violences physiques, meurtres, attentats, destructions. A Paris comme à Niamey, au Pakistan comme en Irak. Quant aux musulmans « modérés »... C'est quoi un musulman ou une musulmane modéré(e) ? Ceux qui ont la barbe courte ? Celles qui ne mettent pas de gants ? Tous les musulmans qui affichent ostensiblement leur religion sont des intégristes, des puritains intolérants et parfois bien hypocrites. Oui, il y a plusieurs millions de Kouachi et de Coulibaly potentiels en France.
La liberté que nous chérissons tant, que nous avons eu tant de mal à obtenir après des siècles de servitude, est détournée par nos pires ennemis qui l'utilisent pour permettre la diffusion de l'obscurantisme, de l'intolérance et de la haine de notre civilisation. La laïcité est pareillement détournée, puisqu'au nom de l'apaisement et de l'ouverture, certains voudraient réintroduire la religion dans l'espace public. Et si vous vous élevez contre cela, on vous tance vertement en vous traitant de « laïcard extrémiste », en vous expliquant doctement que vous n'avez rien compris à la laïcité, qui serait presque, aux dire de certains, une déclaration d'amour aux religions. Je ne suis pas convaincu que les évêques de 1905 l'aient interprétée ainsi. Mais Tariq Ramadan et consorts vous citeront des pseudo-spécialistes, seuls exégètes autoproclamés de la loi de 1905, comme Jean Baubérot. C'est le nouveau discours ambiant : la laïcité est presque devenue un mot de bienvenue pour les musulmans (et les autres). Venez, construisez vos lieux de culte, établissez vos quartiers communautarisés, envahissez l'espace public avec vos signes religieux, et surtout ne vous inquiétez pas, la laïcité est là pour protéger votre expansion, votre prosélytisme et votre intolérance. Nos politiques, nos intellectuels, nos média, tous ou presque ont capitulé au nom d'un antiracisme dévoyé. Les gauchistes de Charlie Hebdo ont aussi été victimes de leurs propres contradictions : à force de défendre les immigrés, le droit à la différence, la diversité censée nous apporter le Salut, à force de cracher sur les institutions et sur la France, à force de traiter de réacs et de fachos ceux qui tirent la sonnette d'alarme depuis des années, comment s'étonner qu'un communautarisme francophobe se soit développé sur ce terreau antinational ? Je regrette profondément ce qui est arrivé à ces personnes. J'ai eu récemment entre les mains le fameux numéro de Charlie Hebdo des survivants, le premier qui a suivi le drame. Certains dessins étaient selon moi de très mauvais goût (celui sur Sœur Emmanuelle est franchement d'une vulgarité affligeante) mais il y en avait beaucoup de bonne facture, bien trouvés, percutants. Et, comme je l'ai dit, j'aime beaucoup les caricatures et les dessins de presse. Il y avait à Charlie Hebdo des gens qui, indéniablement, mêlaient humour et talent, même si leurs idées étaient aux antipodes des miennes. Toutefois, les soixante-huitards de Charlie Hebdo se sont faits mitraillés par des sous-produits de leur idéologie diversitaire, antiraciste, permissive et anti-institutionnelle. Quand on sème le vent...
Les musulmans exigent donc le respect, mais pour eux-mêmes, jamais ou beaucoup plus rarement pour les autres. Quelqu'un a-t-il vu le monde arabe s'émouvoir après l'exécution d'une vingtaine de coptes égyptiens ? Non, pourtant les victimes étaient des Arabes. Mais on a compris depuis longtemps que les caricatures de Mahomet mobilisent davantage les foules musulmanes que les odieuses exactions des activistes islamistes. Il est très mal vu de dire que beaucoup de musulmans, peut-être même la majorité d'entre eux, ont une vague sympathie pour les djihadistes de tout acabit, mais il serait peut-être temps de regarder la réalité en face : quelles forces politiques avaient gagné les élections au lendemain des printemps arabes en Tunisie et en Égypte ? Quelle est l'idéologie dominante des milices qui sèment le chaos en Libye ? Qui a remporté la guerre en Afghanistan avec le soutien des populations ? Qui fait la pluie et le beau temps au Pakistan ? Qui a pris la tête de la lutte contre el-Assad en Syrie ? Qui gouverne la Turquie après être arrivé au pouvoir démocratiquement ? Quel type de régime trouve-t-on en Iran, en Arabie Saoudite, au Qatar ? Il faut se rendre à l'évidence : musulman et islamiste sont deux mots parfaitement synonymes pour qualifier une grande partie du milliard et demi de musulmans qui vit sur notre planète. Et la haine de l'Occident imprègne très profondément la plupart des sociétés musulmanes, même si la France n'est sans doute pas le pays le plus détesté, loin s'en faut. Soyons tout de même lucides et cessons d'appeler « amis » des gens qui font profession publique de nous haïr. Cessons de croire qu'il n'y a pas de « choc de civilisation », même si ce dernier n'explique pas tout, même si, bien sûr, il y a des lignes de fracture au sein même du monde musulman. Reconnaissons que le monde musulman a un problème avec les pays occidentaux et que nous avons un problème avec le monde musulman. Admettons également que la culture musulmane qui s'implante dans nos sociétés menace nos principes et notre propre culture.
Globalement, les musulmans nous méprisent et nous haïssent... sauf bien sûr, si nous faisons l'effort de les connaître, de nous mettre au courant de leurs us et coutumes. Ah ! Dans ce cas-là, on vous donne du « mon frère » ou « mon ami ». Il fut un temps pourtant où les musulmans du Maghreb nous respectaient, à l'époque où nous les colonisions, et où, à la moindre révolte, on en alignait des dizaines par terre d'une balle dans la tête. Là, nous avions le droit à leur respect, là, ça filait doux. En ce temps-là, le musulman s'inclinait respectueusement (ou au moins craintivement) devant l'Occidental. Je ne pense pas qu'il faille regretter cette époque, car la servitude ne sied à aucun peuple. Mais je constate que la plupart des musulmans ne comprennent que la force brute. Or nous sommes devenus faibles, empêtrés dans un sentiment de culpabilité, engoncés dans un politiquement correct qui nous contraint à raser les murs, à baisser la tête, à demander pardon. Pardon de ne pas nous appeler Mohamed, pardon de manger du cochon, pardon de ne pas connaître la Vérité contenue dans les textes musulmans rédigés il y a des siècles par des Barbares de la péninsule arabique. Sans oublier de faire acte de contrition pour l'esclavage, la colonisation, les génocides réels ou imaginaires et j'en passe.
Nous sommes en guerre contre les musulmans, parce que les musulmans ne seront à l'aise dans notre pays que lorsqu'ils auront éradiqué notre culture et nos traditions, et je ne parle pas au sens figuré : voyez comment les intégristes détruisent le patrimoine pré-islamique en Irak, voire le patrimoine musulman lui-même (au Mali ou en Arabie Saoudite) lorsque celui-ci n'est pas conforme à l'orthodoxie salafo-wahhabite. L'islam intégriste est l'ennemi de la culture, de la diversité, de l'intelligence humaine devrait-on dire. En France, les musulmans peuvent avoir confiance dans la lâcheté, la servilité et l'opportunisme de nombre d'élus. Aujourd'hui, je m'aperçois que de fermes convictions républicaines ne suffisent pas à repousser la meute islamique, car la République est mourante et n'est plus vraiment en mesure de soutenir efficacement ses serviteurs les plus zélés. La République n'est plus une évidence, elle n'est plus un consensus social, elle est devenue une coquille vide, une statue poussiéreuse que tout le monde invoque mais que personne n'empêche de se fissurer. Les musulmans ne comprennent que la violence. Le débat démocratique, le dialogue dans le respect et la tolérance ont hélas montré leurs limites. Les frères Kouachi nous ont appris une chose : quelques rafales de kalachnikov valent mieux que de longs discours. Ils sont des martyrs et des héros, pour de très nombreux jeunes musulmans de France, j'insiste. Par conséquent, il faut désormais se préparer à abandonner le pays (certains juifs quittent déjà le navire) ou bien à se battre. Les musulmans et les immigrés en général ne sont d'ailleurs pas les seuls coupables de la situation : tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, les ont défendus et ont soutenu l'islamisation de la France, les journaleux, les politicards, les pseudo-intellos, les professeurs de morale antiraciste, tous ceux-là mériteraient un juste châtiment pour leur crime impardonnable. Ils ont détruit ce pays, il serait logique qu'ils soient emportés par le cataclysme qu'ils ont déclenché. Mais on sait bien qu'ils seront les premiers à prendre l'avion pour New York, Buenos Aires, Sydney ou Tel Aviv.
Et maintenant ? Eh bien, plusieurs choix sont possibles. Le plus probable est que je vais me replier, du moins dans un premier temps, sur ma sphère privée pour m'occuper de ma famille et de mes petites affaires. Je ne compte plus voter. La vie publique française est d'une telle médiocrité qu'elle me donne la nausée, la politique, dans la situation actuelle, n'offre guère de perspectives. Le Front National est en effet le seul parti qui défend encore les idées de nation, d'identité, de patrie. Alors pourquoi ne pas adhérer au FN me direz-vous ? Pour deux raisons. D'abord parce que rallier Marine Le Pen est à mon avis inutile. Le FN et son chef ont été diabolisés pendant plus de 30 ans, et de cela il restera toujours des traces. Notre système politique peuplé de carriéristes incompétents a besoin d'un épouvantail « fasciste » pour son confort moral et intellectuel... et pour faire du chantage « républicain et démocratique » à chaque élection. Jean-Marie Le Pen a complaisamment joué ce rôle de repoussoir pendant des décennies. Avec un certain talent, voire une truculence que je n'ai pas toujours détesté. Ce faisant, il faut reconnaître qu'il a considérablement hypothéquer la tâche de ses héritiers. Il est probable que 50 à 60 % des électeurs français sont intimement convaincus que Jean-Marie Le Pen est Belzébuth en personne, que son sang est noir, qu'il expire du dioxyde de soufre, et que la plupart des militants frontistes sont des néo-nazis qui paradent en uniforme de SS les soirs de solstice dans les bois. Le FN montera peut-être à 30, 35, voire 40 % des voix, mais je doute qu'il obtienne un jour la majorité à une présidentielle. La deuxième raison est bien plus terrible. Le FN, quoi qu'en pense les « antifas » de carnaval, a fait le choix, dès son origine, de mener un combat politique légal. Or, on est en droit de se demander si la civilisation française peut être sauvée légalement dans la mesure où nos ennemis exploitent nos valeurs et nos lois pour remplacer la culture française « historique » par la leur. J'en viens donc à la deuxième possibilité : l'activisme violent. Je ne suis pas un fan d'armes à feu et la violence exerce sur moi une fascination limitée. Mais j'avoue que l'exaspération conjuguée à la haine me gagne. Dès qu'on prétend combattre publiquement le multiculturalisme et l'islamisation rampante de la France, on est aussitôt taxé de racisme, considéré comme un criminel, un complice d'Hitler, et ravalé au rang de pestiféré unanimement excommunié. Après tout, ne serait-il pas temps de rendre la politesse aux musulmans et à leurs amis multiculturalistes ? Nous avons subi Khaled Kelkal, les frères Kouachi, Amedy Coulibaly... Et si la peur changeait de camp ? Depuis des années, on nous parle d'explosion des actes islamophobes. Pourtant, l'immigration en provenance du monde musulman se poursuit tranquillement, les signes religieux ostensibles envahissent l'espace public, les mosquées et boucheries hallal se multiplient. Apparemment, les musulmans de France ne sont guère effrayés par l'hostilité qu'ils déchaînent. Que faudrait-il faire pour qu'un musulman ait plus peur de montrer sa religion qu'un mécréant de caricaturer le Prophète ? Faut-il envisager de prendre les armes pour contraindre les musulmans à cesser de nous provoquer avec leur religion ?
Désormais ce blog ne sera plus alimenté. Je n'interviendrai plus sur internet, ni ici, ni ailleurs. Je m'engage cependant à publier les éventuels commentaires et à y répondre. Je n'ai pas encore décidé de l'avenir du blog. J'ai quelques scrupules à effacer plus de 200 articles qui représentent des heures de rédaction et de relecture et, pour tout dire, une part de ma vie de ces dernières années. D'un autre côté, je sens bien que je me répète depuis déjà plusieurs mois. Surtout, j'ai exposé au long des articles l'essentiel de mes convictions. Que dire de plus ?
[1] Paranoïa ? Écoutez donc l'inénarrable Rokhaya Diallo : « La France […] change de visage, elle change de religion majoritaire, ce n'est pas grave. » C'est vrai, une civilisation qui meurt, « ce n'est pas grave »... Surtout quand on fait partie d'une des « minorités » qui en sera bénéficiaire.
https://www.youtube.com/watch?v=vOKGo23tcaM
A partir de la 16ème minute. Et un peu plus tôt, la donzelle tape un scandale parce qu'elle est la seule « non-blanche » du plateau, ce qui en fait naturellement un plateau « non-représentatif ». Cela en dit long sur la France dont rêvent les néoracistes comme cette femme.
Par politesse, je ne dirai pas ce que je pense d'une personne qui a bâti toute sa carrière en exploitant son origine et sa couleur de peau, mais Mme Diallo n'aimerait certainement pas me croiser...
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