Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

La France face à l'islamisation et aux tensions ethniques

La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) a rendu public le 21 mars 2013 son rapport sur le racisme en France pour l’année 2012 (1). L’institution constate globalement une hausse du racisme, de l’antisémitisme et de l’intolérance depuis l’année 2010. Alors que la France semblait prendre le chemin du multiculturalisme harmonieux dans les années 2000, surtout après le choc du 21 avril 2002 où tout le monde avait découvert qu’on était soi-disant « tous fils d’immigrés », la crise sans doute, mais aussi la réalité des transformations induites par l’immigration, ont fini par avoir raison des bonnes résolutions. L’islamophobie progresse particulièrement : d’après un sondage, 22 % seulement des gens interrogés ont une opinion positive de cette religion (et on peut penser qu’une partie d’entre eux sont musulmans). Et 77 % des sondés déclarent que « le port du voile peut poser problème pour vivre en société ». Le rejet des étrangers, notamment des travailleurs immigrés, est aussi très net. Par ailleurs, les personnes interrogées s’accordent à dire que l’intégration est un échec, que c’est bien aux étrangers d’adopter le mode de vie français et non le contraire (94 %) et que l’échec de l’intégration est d’abord à imputer aux étrangers qui ne font pas assez d’efforts (60 %).

 

Il est par ailleurs très intéressant de constater que les actes et menaces racistes et antisémites sont les plus nombreux dans les mêmes régions : Île-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’azur… C’est-à-dire dans les régions où la concentration de populations musulmanes originaires principalement du Maghreb est la plus forte. Mais la CNCDH se garde bien de mettre en relation la présence de musulmans avec le développement de l’antisémitisme, par exemple. La Commission pointe également la montée du « racisme antimusulman », un concept très contestable. La diversité ethnique des musulmans vivant dans notre pays est une réalité : Maghrébins, Subsahariens, Turcs, Caucasiens, etc. Pourtant, la CNCDH, au mépris d’une méthodologie qui devrait être irréprochable, mélange facteur ethnique et facteur religieux, qui se recoupent certes souvent, mais partiellement. De plus, l’expression « racisme antimusulman » est pratique, elle permet comme souvent de désigner les seuls intolérants, les natifs (ou du moins les blancs), mais aussi peut-être d’installer l’idée qu’il serait temps de réfléchir à une réponse pénale adéquate contre ceux qui s’en prennent à l’islam… L’antiracisme nourrit depuis plusieurs décennies un processus inquisitorial et liberticide. Enfin, la hausse du racisme et de la xénophobie est imputée au contexte électoral, à certains débats et certaines polémiques dont on sent bien que la CNCDH pense qu’elles étaient de trop dans ce pays démocratique qui est le nôtre. Les hommes politiques sont priés de donner l’exemple.

 

La Commission conclut ainsi : « Segmentée, marquée par des difficultés du « vivre ensemble », traversée par des phénomènes communautaires croissants, en proie à une importante crise identitaire : la société française semble plus perméable aux phénomènes d’intolérance et de racisme. » Mais la CNCDH ne s’interroge guère sur la cause de cette poussée d’intolérance. On parle d’un « sentiment d’insécurité » lié à l’immigration, de l’image de « l’étranger parasite » et des déclarations de personnalités qui mettent de l’huile sur le feu. Qu’en est-il de la réalité ? De quoi vivent les habitants des quartiers sensibles ? L’islamisation du paysage et de la culture françaises est-elle un fantasme ou une réalité ? Quelle richesse apportent les Roms qui vivent dans les bidonvilles ? A cela, la CNCDH n’apporte aucune réponse. En revanche la Commission réclame que l’Etat dépense des millions d’euros pour mener des recherches plus précises et développer une statistique plus efficace sur la criminalité à caractère raciste. Mais il est intéressant de noter qu’il est un terrain sur lequel la Commission se garde bien de s’aventurer : c’est la mesure du sentiment de rejet et le racisme au sein des minorités. Comme d’habitude, le rapport se concentre sur la haine du juif, du musulman, du Rom, du noir, etc… Mais apparemment, les experts ne se penchent jamais sur la question de savoir si ces communautés ne sont pas elles-mêmes traversées par des réflexes racistes, xénophobes, intolérants. On nous parle de « racisme antimusulman » et d’antisémitisme. Pourquoi le « racisme antichrétien » ou « anticatholique » n’est-il pas mesuré avec plus de précision ? Pourquoi une vaste étude sur le racisme anti-blanc ou le rejet des valeurs culturelles françaises n’est-elle pas menée auprès des minorités musulmane, arabe, subsaharienne, asiatique, rom… ? Comme toujours, le racisme paraît bien être l’apanage du blanc, laïc ou catholique, Français « de souche » (2).

 

Depuis les émeutes de 2005, je pense que la situation s’est aggravée. Le pouvoir, de droite comme de gauche, n’a rien fait. La police déserte les quartiers sensibles, dans lesquels l’Education Nationale renonce à ses exigences les plus élémentaires : les élèves font acte de présence et l’on s’en contente. On n’essaie même plus de leur apprendre quoi que ce soit, on se borne à respecter la loi qui prévoit que l’école est obligatoire, mais apparemment plus l’instruction. Après ce passage obligé, les « jeunes » peuvent enfin répondre à leur vocation première, c’est-à-dire devenir marchands de kebabs, dealers ou imams salafistes. Non, la situation ne s’est pas améliorée. La crise économique n’aide pas, je l’admets volontiers. Mais il y a autre chose, le mal est plus profond. Le fossé culturel entre groupes ethniques s’est considérablement creusé dans notre pays durant la dernière décennie, et la CNCDH elle-même doit le constater. D’années en années, je croise de plus en plus de femmes voilées, dans la rue, au supermarché, à la sortie des établissements scolaires. De plus en plus jeunes également : collégiennes et lycéennes sont nombreuses à porter le foulard. Désolé de passer (une fois de plus) pour le raciste de service, mais l’islam et les musulmans deviennent envahissants, très envahissants, et pour tout dire étouffants. J’entends même des gens réputés tolérants commencer à s’indigner. Des élèves refusent des échanges linguistiques, de peur qu’on ne leur serve pas leur sacro-sainte bidoche hallal. La République, la France, a clairement perdu la bataille de l’acculturation, les Français s’en rendent compte et s’en inquiètent, à juste titre. Les musulmans pratiquants (près de la moitié, soit 2,5 à 3 millions de personnes) ont ostensiblement choisi leur référence culturelle, leur marqueur identitaire : l’islam. Nous devrions en prendre acte, mais nous n’osons pas. Nous faisons semblant de ne pas comprendre ce qu’implique ce comportement. Nos dirigeants entonnent encore la ritournelle de la fraternité, de la tolérance, de l’altérité qui nous enrichit, mais ce refrain n’est plus de saison. Ces musulmans, ces immigrés, ne seront jamais français, quand bien même ils posséderaient la nationalité de notre pays. Ils ne veulent pas être français, du moins pour beaucoup d’entre eux. Le passé et le patrimoine de la France ne les intéresse pas, sauf s’il les concerne directement. Il n’y a pas d’islam français : les coutumes, les codes vestimentaires, les habitudes alimentaires, tout ce qui constitue le mode de vie des musulmans en France, je dis bien tout, est d’importation, venu tout droit de l’Orient, du monde arabe, et pas forcément des états les plus progressistes. De ce côté-là d’ailleurs, on sait à présent qu’il n’y a sans doute pas grand-chose à attendre du printemps arabe. Les déceptions se multiplient, l’enthousiasme est désormais aux abonnés absents. Il y a un islam en France, mais pas d’islam de France. Et la France, justement, comment réagit-elle ? Elle a le choix : soit elle accepte une islamisation progressive et partielle, du moins pour le moment, soit elle résiste. L’islamisation de notre pays est aujourd’hui une réalité. Mosquées, femmes voilées, produits hallals sur les étals, qui échappe à cette triste réalité ? Même les petites villes ont à présent leur contingent d’adorateurs d’Allah.

 

Il y a une quinzaine d’années, la majorité des femmes maghrébines que je croisais ne portaient pas de voile. Maintenant, il m’arrive encore d’en croiser, mais elles se font rares. La plupart sont des enfoulardées à présent. Ce comportement a une signification : les valeurs véhiculées par la société française, républicaine, laïque et sécularisée, n’attirent en rien la plupart des gens de culture islamique, qu’ils soient immigrés ou nés en France. Ses gens sont mes concitoyens, mais pas mes compatriotes. La « cité » (au sens politique) française ne correspond plus à la patrie française, pour la première fois de notre histoire, c’est-à-dire que musulmans et non-musulmans appartiennent à la même communauté politique, sans pour autant constituer un peuple ou une nation. Les musulmans refusent de s’intéresser aux affaires publiques, sauf quand leur citoyenneté peut être mise au service de leur appartenance religieuse. Ils se regroupent alors en lobbies afin d’obtenir des facilités pour l’exercice du culte ou la satisfaction de revendications diverses et variées. Je suis laïc, je ne conteste pas aux musulmans le droit de pratiquer leur religion dans le respect de la loi. Mais ce qui m’inquiète, c’est que ces musulmans me sont de plus en plus étrangers. J’ai le sentiment que le fossé culturel s’est élargi. On me répète qu’ils sont des citoyens exemplaires, j’avoue ne pas comprendre en quoi. Ceux qui nous parlent à longueur de journée de multiculturalisme harmonieux, de diversité enrichissante, devraient se poser une question : comment une telle réislamisation de populations issues de l’immigration a pu se produire sur notre sol ? Car il s’agit bien d’une réislamisation de grande ampleur, et réussie. Puisque les immigrationnistes aiment les comparaisons, je leur fais remarquer que les descendants de Portugais, d’Espagnols, d’Italiens ou de Polonais, tous originaires de pays où la pratique religieuse était plus forte qu’en France, ne sont guère plus catholiques que le commun des Français natifs. Pourquoi ? Probablement parce qu’ils sont devenus très français, y compris dans leur rapport à la religion. Au contraire, les petits-enfants des travailleurs marocains, algériens ou tunisiens sont parfois plus pratiquants que leurs aïeux. Je ne porte pas de jugement moral sur cette évolution, mais je constate qu’elle est à contre-courant du reste de la société française, très sécularisée. Et cela marque à mes yeux le véritable échec de l’intégration. La question n’est pas seulement économique et sociale, elle est aussi culturelle. Le chômage des quartiers cosmopolites (en fait communautarisés et souvent assez homogènes…) n’est pas à mes yeux le problème principal. Et s’imaginer que, demain, parce que tous les « jeunes » des cités auront trouvé un emploi honnête, l’intégration tant attendue se réalisera comme par magie, c’est se bercer de douces illusions. La preuve en est que les musulmans ont une très nette tendance à importer leurs revendications et leurs coutumes sur le lieu de travail, y compris dans les administrations publiques.

 

Mais la question n’est pas seulement religieuse, elle est aussi nationale et ethnique. On assiste depuis plusieurs années à une résurgence d’un nationalisme fantasmé chez des descendants d’immigrés. On ne cesse de nous répéter, et de leur répéter également, qu’ils sont des Français comme les autres. C’est ridicule et c’est mensonger. Non, ils ne sont pas « des Français comme les autres ». Pourquoi ? Tout simplement parce que la grande majorité d’entre eux a une double nationalité. Et je pense que la double nationalité est devenue un frein à l’intégration, à partir du moment où elle s’est appliquée à des communautés entières. Je m’explique : qu’il y ait des individus de double nationalité, ce n'est pas en soi un problème. Que mon voisin soit Franco-russe ou Franco-australien, quelle importance ? Ils ne sont que quelques centaines, quelques milliers tout au plus, disséminés un peu partout. Mais aujourd’hui, nous sommes confrontés à une autre situation : plusieurs centaines de milliers de Franco-algériens, Franco-marocains, Franco-tunisiens, bien souvent regroupés dans les mêmes quartiers, avec leurs propres coutumes, et la référence islamique qui s’accentue. Honnêtement, comment voulez-vous, dans ses conditions, que les autres Français considèrent ces gens comme des compatriotes ? On voit bien que certains quartiers sont devenus des enclaves étrangères d’où la culture française a purement et simplement disparu. Et se promener avec des tee-shirts frappés du drapeau algérien ou marocain est devenu furieusement tendance. Et je ne parle pas de ce fameux maillot où est représentée la France avec à l’intérieur le drapeau algérien. Quand on met ce type de vêtement, ce n’est pas anodin, cela signifie : « la France est à nous, les Algériens ». Je n’ai pas honte de le dire : quand je vois quelqu’un  porter un tee-shirt comme cela, oui, j’ai la haine. Et jamais je ne considérerai ceux qui s’habillent ainsi comme des Français. Aujourd’hui, en France, il est de bon ton d’affirmer sa différence. On voit le résultat. Ils sont légions, ces jeunes élèves qui vous parlent de « leur » pays, de « leur » religion, avec plus ou moins de morgue, alors qu’ils sont nés en France trois fois sur quatre. Je parlais des Maghrébins mais on peut évoquer les Turcs, qui sont encore plus nationalistes, au point qu’ils ont leurs propres mosquées, et ne se mélangent guère même avec les autres communautés musulmanes. Quant aux Subsahariens, ils se laissent de plus en plus tenter par le communautarisme ethnique. Dans mon département, où la population noire n’est pas énorme, j’ai été effaré de découvrir qu’il existait une « coordination des associations noires » ! Et des élus, des officiels, viennent débattre avec ce type d’organisation racialiste. Mais que dirait-on si, demain, moi je créais une « coordination des associations blanches » ? On me traiterait de fasciste, de raciste, de néo-nazi. Mais quand des noirs le font, cela ne dérange personne. Voilà ce qu’est devenue l’égalité.

 

La République a échoué, il faut le reconnaître humblement. Les raisons sont connues et je les ai déjà évoquées. C’est l’esprit de Mai 68 qui est le grand responsable, Nicolas Sarkozy n’avait pas tort à ce sujet. Oui, Mai 68 a violemment attaqué l’idée de tradition, de nation, de patrie. Aujourd’hui, si vous vous dites patriote, vous êtes ringard, réactionnaire. Tout le monde est prié de communier dans le culte de la modernité, et la modernité c’est le multiculturalisme, la diversité, une société pluriethnique à l’américaine. La diversité pour faire quoi, pour aller où ? On ne sait pas, c’est juste la diversité pour la diversité. A toutes les échelles d’ailleurs. Au moment de l’élection du pape, il s’est trouvé de nombreux bobos, pas cathos pour deux sous, exprimant le vœu qu’il y ait un « pape noir ». Pourquoi ? Mystère. Ou plutôt par désir, non pas tellement que le pape soit noir, mais surtout qu’il ne soit pas blanc. A entendre certaines personnes, j’ai un peu peur : on a le sentiment, parfois, que les blancs seraient de trop en France, en Europe et dans le monde. Je n’ai rien contre Barack Obama, mais, franchement, les choses vont-elles mieux depuis qu’il y a un noir à la Maison Blanche ? Bien sûr que non. Mai 68 a développé un relativisme abject. Tout se vaut… sauf ce qui est proprement français, ça, c’est inférieur. Mai 68 a aussi détruit les institutions : les policiers assimilés à des SS ou à la Gestapo, les professeurs délestés de leur autorité, conçus comme des égaux des élèves, la famille vue comme un carcan insupportable etc. Là aussi, on voit le résultat. Oh ! Les gens sont libres. Mais je peux témoigner que, dans mon métier, je constate une déliquescence préoccupante de la société. Dans tous les établissements où je passe, c’est le même constat : les incivilités, l’irrespect, l’impunité, la violence même progressent. Les familles sont divisées, éclatées, déchirées, et les adolescents paient le prix fort de l’instabilité, de l’immaturité et des caprices de leurs parents. Donc Mai 68, promouvant un individualisme excessif, a déstructuré la famille, ainsi que la société, et jeté à bas les institutions de la République, dont l’école. Au moment précis où notre pays aurait eu besoin de toutes ses forces, de toute sa confiance en lui, pour franciser, intégrer, assimiler une masse d’immigrés extra-européens. Si la France a assimilé les Italiens, les Polonais, les Portugais, c’est parce qu’elle ne doutait pas d’elle-même. Mais l’antiracisme a diffusé une vision très négative de notre pays, et nous en payons le prix. Nous avons raté le coche, et il ne sert à rien de rêver : on ne fera pas marche arrière. D’après ce que j’observe, je pense que la francisation des populations issues de l’immigration maghrébine et subsaharienne est désormais impossible. A la marge, elle demeure envisageable, mais je suis convaincu que, désormais, il y a un très fort noyau de gens définitivement rétifs à la culture française, et occidentale en général.

 

Le pessimisme me gagne, je l’avoue. En ce moment, les questions économiques, européennes et « sociétales » (mariage pour tous) occupent le devant de la scène. On a un peu oublié les banlieues, leur tribalisme délinquant, l’islam. Mais ce que je dénonce sur ce blog depuis quelques temps déjà est plus que jamais à l’œuvre : la construction et la diffusion d’une (et même de plusieurs) identité(s) immigrée, étrangère, francophobe et agressive, un cocktail redoutable de références ethniques, nationales et religieuses. Une sorte d’apartheid sournois se met en place dans notre pays. D’un côté, les communautés issues de l’immigration, profitant d’un certain dynamisme démographique et de la relative vitalité d’un islam qui conforte leur réflexe identitaire, mais qui tendent à se refermer sur elles-mêmes pour cultiver un entre soi générant de la xénophobie et, osons le dire, du racisme et de l’intolérance. De l’autre, les Français natifs ou issus de l’immigration européenne, divisés entre ceux qui s’accommodent de la situation, voire lui trouvent des vertus (jusqu’à un certain point), au nom de la mondialisation, de la modernité et de l’ouverture à l’Autre, et les autres, légitimement inquiets de voir leur pays subir une transformation sans précédent, mais qui sont taxés de racisme dès qu’ils élèvent la voix. Le climat est délétère. Il faut pourtant le rappeler avec force : ce qui se passe en ce moment n’est pas dans l’ordre naturel des choses. La France ne connaît pas un énième cycle d’immigration, comme on l’entend souvent dans la bouche de pseudo-experts. Avec l’islam et une diversité ethnique sans équivalent dans notre histoire, la France est en train de muter en profondeur, de devenir autre chose. La nation unitaire issue de la Révolution française est en passe de se disloquer. La France devient un magma informe, une société plurielle sans projet ni identité commune, un pays multinational (ce qui est vrai si on compte tous les binationaux). La communauté nationale laisse la place à la coexistence  pluriethnique. D’autres facteurs jouent en notre défaveur : la construction européenne et l’idéologie européiste, le régionalisme qui se développe. Mais je crois que le régionalisme marque aussi des points parce que certains Français ne se reconnaissent plus dans cette société soi-disant métissée qui considère le métis comme un être supérieur et le blanc comme un sous-homme. 

 

Dans ce contexte, une seule question mérite d’être posée : accepterons-nous que se délite le précieux héritage de nos pères ? Consentirons-nous à voir disparaître l’unité de notre nation, unité qui lui a permis de rayonner dans le passé ? Je refuse de me résigner. Il n’y a aucune fatalité. L’immigration, la présence de l’islam, l’antiracisme inquisiteur, tout cela n’est pas le fruit du destin ou du hasard. Cela découle d’une volonté politique qui essaie de nous faire croire à l’inéluctable. Mais, dans une démocratie, rien n’est irréversible. Oui, nous pouvons rétablir demain des contrôles à nos frontières, nous pouvons expulser les clandestins, les Roms de nationalité étrangère et autres indésirables. Nous pouvons poursuivre les entrepreneurs qui profitent de l’immigration illégale. Nous pouvons rétablir l’ordre dans les banlieues et ailleurs, traquer les délinquants, construire des prisons, expulser les étrangers criminels, déchoir de leur nationalité française les binationaux récidivistes (le Déclaration universelle des droits de l’homme précise que toute personne a droit à une nationalité… une, mais pas deux). Nous pouvons demain pousser des centaines de milliers de personnes à quitter notre pays, comme le FLN n’a pas hésité à le faire avec les Pieds-noirs lors de l’indépendance de l’Algérie. Et attention, je ne parle pas de bombarder les quartiers sensibles ! Il suffit de mettre fin à l’assistanat généralisé, au laxisme, à l’impunité qui ont permis à toute une plèbe oisive de se complaire dans une économie de prédation illicite : plus d’allocations, plus de subventions pour les « associations », plus de tolérance pour les trafics de toutes sortes. Les quartiers encerclés, bouclés par les forces de police, coupés du monde, privés de gaz et d’électricité si les factures ne sont pas payées, de transports en commun. Supprimons les Restos du Cœur et autres organisations qui finissent par entretenir le parasitisme, bien que leur objectif initial soit louable. Tarissons les revenus de l’économie souterraine, privons les habitants des quartiers rebelles de tout ce qui rend leur vie en France agréable (car on nous répète que vivre dans les cités, c’est l’enfer mais ce n’est vrai que pour les blancs, les Maghrébins et les Subsahariens, eux, s’en accommodent fort bien), nous verrons s’ils resteront. Et s’ils se révoltent, puisqu’apparemment les armes pullulent dans les caves des cités, eh bien dans ce cas nous les écraserons par la force. Nous devrions aussi supprimer la double nationalité, augmenter les exigences pour accorder la résidence sur le sol français et durcir les conditions d’accès à la nationalité française. L’objectif n’est pas de chasser tous les immigrés et leurs descendants pour avoir une France « 100 % blanche », l’objectif est d’en finir avec ceux dont les agissements gangrènent notre société : délinquants, trafiquants, petites frappes, mais aussi salafistes, intégristes de toute obédience, polygames, militants de la cause noire etc. Ces gens-là ne respectent pas la République ni la liberté des autres habitants. Ils doivent partir. Quant aux racailles « bien de chez nous », car il y en a, ils doivent être remis au pas sans plus de ménagement.

 

Parallèlement au processus répressif, qui me paraît inévitable, il y a évidemment un gros travail de reconstruction sociale à effectuer. Et d’abord du côté de l’école. Nous devons restaurer l’autorité de l’institution scolaire, responsabiliser les parents et rompre une bonne fois pour toutes avec l’idéologie de l’excuse, de la victimisation qui s’accommode trop facilement de la médiocrité. Osons restaurer une instruction exigeante, ambitieuse, de qualité, osons promouvoir le goût de l’effort et de la connaissance, osons défendre la discipline et le respect. Non point pour produire des moutons embrigadés, mais des citoyens éclairés, respectueux de la loi et pénétrés de leurs devoirs civiques. Oui, osons propager les valeurs de la République, l’amour de la France, le patriotisme. En un mot, osons fabriquer des Français dignes de ce nom. Mais bien sûr, un tel redressement, brutal, violent, pose de redoutables questions éthiques. Il supposerait que l’intérêt supérieur de la nation l’emporte, au moins momentanément, sur le culte intégriste des droits de l’homme qui ont été détournés par certains au profit de la racaille. Expulser des milliers de familles n’est pas une mince affaire. Et ce n’est pas, j’en conviens, un acte « humaniste » empreint de tolérance. Mais il y a des moments dans l’histoire où les déplacements de population sont nécessaires, même s’ils sont toujours douloureux. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les communistes ont déplacé des millions de personnes en Europe de l’est pour essayer de créer des pays relativement homogènes et éviter de nouveaux conflits. Pour assurer l’unité de la nation algérienne, conçue comme arabe et musulmane, les chefs du FLN ont jeté dehors une population européenne, parfois présente depuis plus d’un siècle. Il y a des moments dans l’histoire où la cohabitation devient impossible, on l’a vu dans les Balkans. Plutôt que de s’entêter à vouloir obliger des populations qui se détestent à vivre ensemble et à s’aimer, ne vaut-il pas mieux se séparer ? Ou bien est-il préférable de laisser le ressentiment grandir jusqu’à l’explosion incontrôlable ? J’ai bien conscience qu’on aborde là des questions complexes et délicates. Pourtant, il faut regarder la situation en face : beaucoup de musulmans ne veulent pas vivre comme les autres Français (et ont parfois des mots très durs, méprisants voire haineux, pour la culture occidentale), et beaucoup de Français natifs ou issus des précédentes vagues d’immigration n’accepteront jamais que les musulmans dictent leur loi et fassent de notre pays une terre d’islam (j’en suis). Trouver un terrain d’entente paraît bien chimérique. Alors ?

 

(1) http://www.cncdh.fr/node/849

Je m’appuie sur le « communiqué de presse ». L’ « avis » détaille les observations de la Commission.

 

(2) http://www.youtube.com/watch?v=EHT1botZdcw

Ce court extrait (même si la journaliste dramatise) en dit long sur la tolérance et l’ouverture d’un pays qui finance moult mosquées et formations d’imams dans le monde. A méditer…



30/03/2013
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