Nationaliste Social et Ethniciste

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La Journée sans immigrés: l'horreur?

Le lobby immigrationniste et les tenants de la « France métissée et multiculturelle » s'agitent en ces temps de vaches maigres où ils sentent bien que leur discours ne rencontre pas l'enthousiasme délirant qu'ils escomptaient. Dernière idée brillante conçue par les cerveaux des cénacles estampillés « diversité » : la journée (pardon, « Journée », c'est aussi important que le Débarquement ou l'Armistice !) sans immigrés. Le 1er mars, les immigrés de France et de Navarre étaient invités à ne pas travailler et à ne pas consommer.

 

Qu'est-ce qu'un immigré ?

Non, cette question n'est pas une simple provocation. En lisant la présentation des trois initiateurs de notre « Journée » (1), il est apparu qu'un rappel s'imposait. En effet, une des jeunes femmes à l'origine de cette dénonciation de la xénophobie ambiante est « fille d'un père algérien et d'une mère française ». Il reste à savoir où elle est née, mais il est certain qu'elle est française de droit et de naissance. Par conséquent, qu'une telle personne se classe de facto comme immigrée est plus que discutable. Le fait d'avoir un nom de famille arabe ou polonais ne fait pas de quelqu'un un immigré. Cette dame, professeur d'histoire-géographie, devrait quand même connaître le sens des mots ! Je n'ose imaginer ce qu'elle raconte à ses élèves (la France doit en prendre pour son grade, je gage). Or elle avoue n'avoir « jamais vécu le racisme dans sa chair ».

 

Une de ces compagnes de combat est « née en France de parents marocains ». Il n'y a donc aucune raison de la considérer comme « immigrée » ! On est en droit de dire « étrangère » (si elle n'a pas la nationalité française), « Française d'origine étrangère » (si elle l'a) ou « Française issue de l'immigration ». Mais en aucun cas elle ne peut être considérée comme immigrée. Elle avoue elle aussi qu'elle « ne se souvient pas avoir essuyé de xénophobie ». Question stupide : pourquoi diable protester avec virulence contre la xénophobie ambiante de la France… dont elle n'a pas souffert ?! Quant au dernier des larrons, c'est presque une caricature du multiculturalisme, car il cumule, tenez-vous bien, non pas deux mais trois nationalités ! C'est un scoop : un Franco-algéro-australien, oui, ça existe !

 

Bilan des courses : sur trois initiateurs de cette grande action de tolérance et d'ouverture, un au moins est né en France et deux reconnaissent n'avoir jamais souffert directement du racisme ! L'antiracisme de certains vire à l'obsession mythomane. Mais il y a mieux : l'une des jeunes femmes, ancienne militante du PCF, déclare avoir quitté ce parti qu'elle jugeait « trop nationaliste, très ancrée sur les traditions françaises ». Eh bien, il faut y retourner maintenant, le PCF a bien changé. Certains de ses élus ne rechignent pas à donner un coup de pouce financier pour construire la mosquée du quartier.

 

Terminons par la définition de l'immigré selon la « prof d'histoire-géo » : « l'immigré, c'est celui qui est perçu comme tel ». Si c'est la définition qu'elle donne à ses élèves, on admirera sa rigueur scientifique. La seule et unique définition valable est la suivante : « Est immigré toute personne né dans un autre pays que la France et qui vient s'y installer, provisoirement ou définitivement ». Point à la ligne. Mieux, le rigolo trinational déclare : « ce n'est pas l'Italie, ce n'est souvent pas directement xénophobe. Mais c'est plus sournois, plus malsain », évoquant les réflexions peu amènes auxquels certains politiques se laissent aller. Grosso modo, monsieur reconnaît à demi-mot qu'il y a moins de xénophobie en France qu'ailleurs, mais il le regrette presque, parce que cette xénophobie moins développée, elle est plus « sournoise » et plus « malsaine ». On est dans la droite ligne de l' « Appel pour une République multiculturelle et post-raciale » et de Lilian Thuram (voir l'article « Il faut liquider l'identité nationale de la France ! ») : il s'agit de traquer le petit préjugé, la petite phrase, partout. Ces gens partent avec un postulat : le racisme est partout, en tout le monde (du moins chez les « blancs »). Le moindre mot critique envers les Maghrébins, les Subsahariens ou les musulmans, et la meute est lâchée : « racisme », « propos nauséabonds », « relents colonialistes », allez, n'ayons pas peur des mots : « pétainisme ». Et au sujet du racisme à l'égard des natifs ? Ah pardon, c'est hors sujet…

 

Mais la définition d'immigré donnée par cette « collègue » (brrr… j'en frissonne) est fort intéressante. Elle montre bien la recomposition identitaire, déjà dénoncée ici, qui est à l'œuvre sur le territoire même de la République. Alors qu'auparavant, et pendant longtemps, « immigré » n'était qu'un état transitoire, avant de devenir français par intégration, aujourd'hui certaines populations revendiquent clairement une identité « immigrée » durable celle-là, une identité bâtie sur le rejet de la France, son histoire, sa culture et sur le mépris envers les Français natifs. Mais paradoxalement une identité qui entend s'enraciner sur un territoire considéré comme étranger et s'imposer à un substrat culturel jugé inférieur, puisque l'immigré vient nécessairement d'ailleurs, sa référence reste la terre des aïeux pourtant définitivement quittée la plupart du temps et l'autochtone reste un étranger. Développer une identité anti-française, mais confortablement protégés par les droits qu'offrent la citoyenneté française (et que peu de pays au monde accordent), voilà ce que veulent ces gens, voilà à quel funeste dessein ils travaillent. Ils espèrent nous impressionner, nous faire peur. Ils espèrent que de honte nous baisserons la tête, que la crainte d'être mis au banc des accusés ou réduit au rang de « lepéniste » nous fera taire. Ils se trompent. Tôt ou tard, leur forfanterie se retournera contre eux. Nous ne céderons rien. Car la citoyenneté française, dont ils exploitent tous les ressorts, est un produit de notre histoire nationale, cette histoire que les « minorités visibles » veulent réduire à l'esclavagisme, à la colonisation et au régime de Pétain.

 

La Journée sans immigrés : une catastrophe ?

Assurément non. La preuve, je n'ai appris l'existence de cette brillante démarche… qu'à la fin de la journée. Et je note que bien des immigrés ou Français issus de l'immigration ne se sont point laissés enrôler par les petits soldats du communautarisme.

 

Et quand bien même ! Imaginons réellement une journée sans immigrés (clandestins ou non). Les chantiers de Martin Bouygues sont arrêtés. Franchement, j'en ai les larmes aux yeux. Une journée sans l'humour plein de finesse de l'irremplaçable Djamel Debbouze (oh ! la vilaine tentation du jeu de mot facile… non, un peu de sérieux). Quelle tristesse ! L'équipe de France privée de la moitié de ses joueurs se fait humilier par la sélection espagnole. Comment ? Ah, les Bleus ont été vaincus malgré la présence de tous les joueurs… Pardon. J'en profite pour remercier Raymond Domenech, souvent décrié à tort, qui démontre pourtant qu'une équipe où les « minorités visibles » sont largement majoritaires peut aussi être nulle. Une journée sans qu'Houria Bouteldja et les enragés des « Indigènes de la République » puissent lancer leurs anathèmes et leurs imprécations contre les « souchiens ». Snif ! 24 h durant lesquels Patrick Lozès et son CRAN, groupuscule néo-raciste, ne viendront pas, à la télévision ou à la radio, nous expliquer que les noirs doivent être représentés en politique par des noirs, sinon il y a un problème. Que cette idéologie d'ouverture me manque ! Une journée sans immigrés, c'est la moitié des prisons françaises vides. Une journée sans émeute, sans échauffourée, sans bureau de poste plastiquée, sans voiture ni poubelle brûlée dans quelque obscure banlieue de la région parisienne ou d'ailleurs. Quelle horreur ! Un trafic de drogue divisée par trois ou quatre. Pas de prière dans la rue pour nos amis musulmans (si cette journée tombe un vendredi, bien sûr). La faillite de milliers de marchands de kebabs et des quelques vendeurs de gandourah. Drame national ! Ajoutez à cela un jour noir pour les bouchers hallal. Une journée sans entendre Diam's débiter d'un ton haineux les paroles désopilantes de son dernier album. Une journée sans croiser de femmes voilées, ni de fantômes en niqab traînant dans les rues les oripeaux de sac à patates qui cachent des chairs « hallal » peu affriolantes, que pour ma part je n'ai nulle envie d'apercevoir. Quel désespoir ! Et la cerise sur le gâteau : on ne verrait ni Rama Yade ni Rachida Dati, j'en ai le cœur serré pour tout dire. D'ailleurs peut-être qu'on entendrait même pas l' « omniprésident », après tout il est fils d'immigré, lui aussi et il ne manque pas de s'en vanter. Peut-être même qu'il se dit qu'il est l'un des plus beaux cadeaux que l'immigration ait faits à la France !

 

Conclusion

Oui, je sais, je donne dans la provocation facile. Et dans la caricature. Et alors ? Est-ce vraiment pire que ces pantalonnades ridicules qui consistent à tout faire pour que chaque jour qu'Allah fait on nous rappelle que « la France doit tout à l'immigration » ? Je me ferai un devoir de rappeler que l'immigration est loin de ne produire que des conséquences positives. Et si certains refusent de le voir, eh bien on leur ouvrira les yeux, si douloureux que cela puisse être. Et on leur rappellera, chaque jour s'il le faut, que des populations issues de l'immigration se montrent parfaitement indignes de la chance qui leur est donnée de vivre ici. On leur rappellera les sympathiques discours des islamistes, les menées des communautaristes qui travaillent activement à l'unité de notre nation.

 

Y a-t-il des immigrés et descendants d'immigrés honnêtes et utiles à notre pays ? La réponse est oui. Mais la présence de ces gens ne peut en aucune façon excuser les méfaits des autres. Les effectifs de la plèbe issus de l'immigration ne sont pas négligeables. Les tribus de délinquants dictent leur loi dans plus d'un quartier. Des islamistes tentent, non sans succès, d'imposer leurs mœurs archaïques et leur conception fascisante de la société. Et nous devrions nous réjouir de cet état de fait ? Ou bien l'accepter comme un moindre mal ? Jamais.

Or il se trouve que de plus en plus d'immigrés « intégrés » (économiquement tout du moins) prennent de fait la défense des voyous et des intégristes. Car ils sont plus prompts à fustiger le « racisme sournois » des natifs qu'à critiquer avec virulence les agissements des criminels immigrés. Pourquoi ? Ne sont-ce pas ces derniers qui jettent l'opprobre sur les immigrés dans leur ensemble ? Peut-on en vouloir aux natifs d'être las de voir leur drapeau insulté, leur hymne sifflé, leur histoire systématiquement dénigrée, leur sol réduit au rang de terrain de jeu pour la racaille ? Certes non. Ceux qui prétendent le contraire sont les alliés objectifs des délinquants. Ils exploitent cette violence pour faire avancer d'inavouables projets ou pour servir de vils intérêts partisans. Mais nous ne sommes ni aveugles, ni stupides. On ne se laissera pas rouler dans la farine. A bon entendeur, salut !

 

(1) : http://www.rue89.com/2010/02/24/ils-ont-lance-la-journee-sans-immigres-sur-le-coin-dune-table-140296



05/03/2010
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