Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

S'opposer à l'immigration et au métissage, est-ce du racisme?

Bien sûr que oui, répondront sept à huit personnes sur dix (et 100 % des gens de gauche). Vox populi, vox dei. Comme nous vivons encore, au moins pour quelques temps, dans un pays libre, je vais m'expliquer sur ce point délicat, sans tabou. Car les mots ont une valeur. Les mots sont des armes. Il est temps que j'affûte les miennes.

 

Mise au point sémantique et historique

Il n'est pas inutile de préciser les définitions d'immigration, de métissage et de racisme. Immigration ne pose pas de problème: il s'agit de l'entrée et de l'installation sur le territoire d'un Etat de populations originaires d'un autre Etat. Le métissage peut se définir comme le mélange de deux populations différentes (A et B), la résultante étant un troisième type de population (C). Pour parler de métissage, les deux populations A et B doivent être suffisamment différentes pour que l'on distingue, d'un simple regard, un membre de la population A d'un membre de la population B. S'il y a mélange entre deux populations proches (A et A'), on parlera de brassage plutôt que de métissage. Ce dernier est finalement une forme particulière de brassage, supposant un mélange entre deux populations différentes parce qu'originaires de contrées très éloignées. La définition de racisme mérite de plus amples développements. Il convient de distinguer racialisme (qui reconnaît simplement l'existence des races) et racisme (qui suppose une hiérarchie entre les différentes races). Dans le cadre du racisme "européen", plus ou moins répandu dans la deuxième moitié du XIX° siècle et la première moitié du XX° siècle, la race prétendument supérieure est la race "blanche". Les racines de ce racisme sont à chercher dans la supériorité technique que les nations européennes ont acquises, et qui leur a permis de dominer le monde. Cette hégémonie a logiquement engendré un orgueil démesuré et un complexe de supériorité chez les nations européennes vis-à-vis des habitants des autres continents devenus leurs sujets ou leurs vassaux. Certains "penseurs", en Europe, ont alors cherché une explication "naturelle" à la suprématie occidentale, alors que la seule explication qui vaille est le progrès technique (révolution industrielle) adossé à une forte croissance démographique (sauf pour... la France!). Et cette explication "naturelle" fut le racisme qui plaçait, par essence, la race européenne, "blanche", au-dessus des autres. Ce racisme n'est pas apparu ainsi, par hasard. Il faut y voir, à mon sens, un héritage (dévoyé) de la conception judéo-chrétienne de "peuple élu" (ce qui ne fait pas du christianisme, religion universelle, une doctrine raciste!). D'ailleurs, la plupart des pays d'Europe ont cédé au messianisme national, en particulier la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la Russie mais aussi la France. A noter que ce racisme n'engendre pas systématiquement la haine, mais plutôt un paternalisme condescendant, avec l'idée que les peuples d'Europe ont comme mission de civiliser les autres, vus comme de braves sauvages. C'est en substance ce que disait Jules Ferry. Le racisme européen a rapidement versé dans l'antisémitisme, très virulent en France (Drumont et sa France juive, l'affaire Dreyfus), en Allemagne, en Autriche-Hongrie (pays natal d'Adolf Hitler) et en Russie (tristement célèbre pour ses pogroms). Ce racisme a ensuite évolué en Allemagne pour aboutir à sa version nationale-socialiste: si les nazis conservent et amplifient l'antisémitisme inhérent au racisme européen, ils y ajoutent de subtiles distinctions au sein même de la race "blanche". Ainsi, la seule race supérieure serait celle des Aryens, autrement dit les Nordiques (Allemands, Scandinaves), tandis que les autres peuples européens sont classés comme "sous-hommes" (Untermenschen) en particulier les Slaves. Et peu importe que nombre d'Allemands à l'est de l'Elbe soient mêlés de Slaves depuis belle lurette...

 

Métissage et diversité

Ceux qui défendent une France métissée sont les mêmes qui vantent la diversité. N'est-ce pas paradoxal? En effet, le métissage réduit par définition la diversité puisque, au lieu d'avoir deux populations (A et B), il n'y en a à long terme plus qu'une seule (C). De plus, l'idée selon laquelle le métissage et la diversité produisent une grande richesse culturelle est fort contestable. Lorsque j'observe les sociétés latino-américaines, je fais plusieurs constatations. D'abord, le métissage reste très souvent partiel, ce qui fait qu'il y a effectivement diversité (les populations A, B et C cohabitent donc). Cependant, cette diversité n'est nullement harmonieuse et le racisme perdure, contrairement à ce que l'on pourrait croire. La diversité n'empêche pas non plus le communautarisme qui fragilise les unités nationales. Ainsi, dans certains pays andins, les Amérindiens ont conquis une certaine reconnaissance de leurs langues et cultures (ce qui est en soi légitime). Ce faisant, chaque groupe ethnique tend à cultiver sa propre identité plutôt que de contribuer à la construction d'une identité nationale. Des séparatismes apparaissent parfois: en Bolivie, l'altiplano amérindien s'oppose de plus en plus aux plaines de l'est, "blanches" ou métissées. D'autre part, est-on fondé à considérer que la culture du Mexique ou du Pérou, pays métissés, est plus riche que celle du Chili ou de l'Argentine, où les descendants d'Européens forment l'écrasante majorité de la population? La culture brésilienne, du fait de sa diversité, est-elle plus riche que la culture anglaise? Si à présent on s'intéresse aux Etats-Unis d'Amérique, ce modèle de diversité (qui en a imposé l'idée en France par le biais de ses séries où des quotas ethniques sont en place), on s'aperçoit qu'il n'y a pas de melting-pot harmonieux au pays de Barack Obama. D'ailleurs, si ce dernier a obtenu 96 % des suffrages afro-américains et 67 % des suffrages latino-américains, seuls 43 % des suffrages "blancs" se sont portés sur son nom (il est vrai que 54 % des jeunes blancs ont voté Obama, mais l'âge de McCain peut aussi l'expliquer). Il est excessif sans doute de parler d'un vote communautaire, mais il y a manifestement un aspect ethnique au vote. Obama est plus l'élu des minorités que celui des WASP (White Anglo-Saxon Protestant) et autres descendants d'Européens. La discrimination positive (positive action) masque mal les problèmes: de nombreux Afro-américains sont en prison tandis que beaucoup de blancs sont acculés à la misère (et ce bien avant la crise). Chacun est renvoyé à son identité "minoritaire" ou "majoritaire", et tous sont victimes du libéralisme sauvage. En France, métissage et diversité se sont érigés en nouvelle religion officielle, une doxa inattaquable. Pourquoi, sinon pour diviser le corps civique et le rendre incapable de résister à la mondialisation, aux inégalités montantes et à la construction européenne? Détruisons la nation pour justifier demain la disparition de l'Etat-nation!

 

Pourquoi suis-je hostile à l'immigration?

La France a connu d'importantes vagues d'immigration depuis la fin du XIX° siècle. Or les vagues des années 70 et 80 ne sont pas "digérées". Il n'y a aucune raison de se réjouir qu'il y ait en France des quartiers où cohabitent quarante nationalités. J'ai expliqué ailleurs les raisons de mon hostilité envers l'islam. Or les Maghrébins et beaucoup de Subsahariens sont musulmans. De plus, contrairement aux fils de Polonais ou d'Italiens qui ont souvent travaillé dur, trop de Maghrébins et de Subsahariens font valoir leur passé de victimes de l'esclavage ou de la colonisation pour se dispenser de tout effort. D'ailleurs, ce ne sont pas tant les immigrés qui posent problème: ceux-là ont fui la misère, ils savent les opportunités que la France leur offre. Ce sont les descendants d'immigrés qui posent réellement problème. Ceux-là croient que tout leur est dû. Les bandes de jeunes Maghrébins et Subsahariens font peur. Leurs membres le savent. Ils en jouent. On assiste à l'émergence d'une véritable identité dans les quartiers: raciste, agressive, violente, misogyne, victimaire, anti-française et partiellement islamisée. Cette jeunesse qu'on nous présente comme l'avenir (voire le Salut) de la France ne produit rien, et vit pour l'essentiel de trafics, de marché noir et des aides sociales que la France honnie leur verse. Sans compter les subventions qu'allouent les élus locaux "pour avoir la paix". Mais on ne fait que retarder l'inéluctable affrontement. Les classes moyennes, dont les impôts financent l'assistanat qui profite (entre autres) à la plèbe issue de l'immigration, se paupérisent sous les coups de boutoir de plus en plus violents du libéralisme économique. Lorsque les classes moyennes ne pourront plus payer et seront fatiguées de subir les violences des tribus de délinquants issus de l'immigration, il y a fort à parier que la situation deviendra intenable... On me reproche souvent de ne pas évoquer les immigrés qui réussissent, qui ne posent pas de problème et qui seraient l'écrasante majorité. Pourquoi en parlerais-je puisque ce sont de paisibles citoyens? Lorsque je parle de la plèbe issue de l'immigration, cela ne signifie pas que tous les immigrés ou Français d'origine étrangère entrent dans cette catégorie, loin s'en faut! Et il y a également une plèbe de Français natifs qui ne vaut guère mieux. Cependant, ceux-là brûlent moins de voiture et ne voilent pas les femmes, même si leurs enfants sont aussi insupportables. Je ne suis pas convaincu que l'immense majorité des Maghrébins et Subsahariens soient des gens paisibles et bien intégrés. J'ajoute que les tenants du communautarisme et de l'islamisme ne se recrutent pas forcément parmi les délinquants. Certains sont diplômés et ont même réussi dans la société. Cette identité anti-française qui se répand est aussi portée par des gens intelligents et assez cultivés. Les intellectuels (ou prétendus tels) sont légion au sein des lobbies mémoriels. Le danger de l'immigration ne se limite donc pas au tribalisme délinquant. Les violences des jeunes ne sont que l'aspect le plus spectaculaire de cette identité immigrée, "indigène" que d'aucuns brandissent.

 

Mesures contre l'immigration

Le traitement de cette question est complexe et sera développée dans d'autres articles. Je me bornerai à évoquer ici quelques pistes, à creuser ultérieurement: 1) limitation des entrées sur le territoire national (vers un objectif de 20 à 30 000 entrées/an); 2) expulsion de tous les clandestins déboutés (après avoir effectuer une demande en bonne et due forme); 3) lourdes sanctions pour les entreprises employant des clandestins; 4) révision de toutes les naturalisations et autorisations de séjour accordées depuis 1980, afin d'expulser les indésirables; 5) suppression de la double nationalité; 6) abolition de l'acquisition de nationalité par mariage; 7) abolition du droit du sol systématique (je veux dire que le jeune né en France de parents étrangers pourra toujours devenir français à sa majorité, à condition qu'il fasse lui-même la démarche; on peut aussi imaginer la création d'une citoyenneté probatoire pendant deux ans). Pourquoi ces mesures d'exclusion (car il faut bien les nommer ainsi)? Pour redonner une certaine cohésion au corps civique. La division est inhérente au fonctionnement démocratique. La violence des oppositions doit être compensée par la relative unité du corps civique, expression politique de la nation. Cette unité a un aspect social (d'où la défense d'une société de classes moyennes) et culturel (d'où le refus de l'islam et du régionalisme). Evidemment, nombreux sont ceux qui pensent que "dénoncer l'immigration, c'est pas bien joli; ça sent l'extrême-droite, voire le fascisme". Considérons l'hypothèse suivante: admettons que les Marocains, en quelques décennies, voient arriver deux à trois millions de Scandinaves, grands, blonds, aux yeux bleus, qui s'installeraient au Maroc et prétendraient vivre selon leurs coutumes. Ils commenceraient à construire des églises luthériennes et à réclamer du porc dans les cantines scolaires. Comment réagiraient les Marocains? Pas très bien, je pense. Et en France, au sein du "bon peuple de gauche", si je ne doute pas que quelques uns hurleraient à la xénophobie primaire, je pense que beaucoup se diraient qu'après tout, les Marocains ne font que défendre légitimement la spécificité de leur pays et l'identité de leur peuple. Je ne fais pas autre chose.

 

Suis-je raciste?

Indéniablement, je suis hostile aux minorités. Je suis donc classé comme raciste. Cependant, je ne suis pas l'ennemi des Maghrébins et des Subsahariens en général, mais d'une partie de ceux vivant en France. Comme je soutiens la diversité des sociétés à l'échelle du monde, et non la société de diversité dans mon pays, je m'apparenterais paraît-il, pour les nobles penseurs de gauche, à la catégorie des "racistes différentialistes" ou "ethno-différencialistes", une espèce de racistes particulière qui respecte les différences et les spécificités de chaque peuple, y compris le leur. C'est une définition trop subtile dans la mesure où il n'est pas vraiment question de "race" (éventuellement de "groupe ethnique", mais la définition de cette expression est floue pour moi), et encore moins de hiérarchie entre les groupes puisque chacun est simplement et légitimement attaché à sa culture maternelle, à ses racines. Si l'on s'en tient à la stricte définition du racisme, on ne voit pas pourquoi ce type de position est qualifié de raciste. L'explication est simple: ces idées ont effectivement été développées par la Nouvelle Droite et reprises par la mouvance identitaire, une des composantes de l'extrême-droite. Et comme le théorème dit "de SOS-Racisme" veut qu'extrême-droite soit toujours synonyme de racisme... Alors on me dira: "Vous voyez bien, vous avez les mêmes idées que l'extrême-droite, c'est donc votre famille politique". Eh bien non, désolé. Il y a quelques années, tout jeune citoyen en mal de convictions, je me suis renseigné sur de nombreux mouvements politiques, de toute tendance, y compris d'extrême-droite. Je ne me suis jamais reconnu dans l'idéologie identitaire, ni dans les autres mouvances d'extrême-droite. Je suis nationaliste français, républicain et laïque. Je ne me sens aucune solidarité "ethnique" ou "raciale" avec les autres nations d'Europe, ce qui ne m'empêche pas de les respecter. Je suis hostile à l'Allemagne, le pays des Aryens par excellence. Je suis contre l'immigration, y compris européenne. Je suis un farouche opposant à la construction européenne qu'applaudissent les identitaires, rêvant d'une Europe "blanche". Alors que l'extrême-droite en général et la mouvance identitaire en particulier font la promotion du régionalisme, je suis un fervent partisan du centralisme jacobin. Ce qui m'intéresse, ce que je défends, c'est la France et la nation française. Je n'aime pas l'Europe et je me fiche de la race "blanche" (qui n'a aucune consistance biologique, culturelle ou historique), concept fumeux que je laisse aux cerveaux dérangés. Simplement, je défends la spécificité de la nation française, et cette nation, historiquement, n'est pas une nation arabe, subsaharienne ou asiatique. Ce qui ne m'empêche pas de penser que les nations arabes, subsahariennes ou asiatiques sont fort respectables pour certaines d'entre elles. Par conséquent, je ne souhaite pas que la France subisse une substitution de population, ce qui signifierait la fin de la nation historique enracinée sur son territoire.

 

A présent, libre à chacun de me classer où bon lui semble. J'ai tenté de m'expliquer le plus précisément et le plus honnêtement possible.  



13/06/2009
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