Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

J'ai choisi Poutine

Eh oui, cela n'étonnera guère ceux qui observent ce qui ressemble chez moi à une forme de dérive fascisante qui dure depuis des années. Après avoir défendu la République, l'auteur de ces lignes a fini par rejeter les "valeurs républicaines" et par considérer comme de doux naïfs les "républicains patriotes". Après avoir montré un attachement certain à la laïcité, le même personnage, sans être devenu clérical et encore moins intégriste, la considère à présent avec un froid mépris teinté d'indifférence. Après avoir longtemps défendu le fonctionnement démocratique de notre société, l'auteur doute à présent. Il s'interroge, non seulement sur l'utilité de voter (mais beaucoup de gens se posent la question je pense), mais sur l'intérêt même de chercher à tout prix à préserver des institutions démocratiques, à empêcher un coup d'Etat qui placerait le pays sous un régime autoritaire. J'insiste, l'auteur de ces lignes s'interroge, il n'appelle ni à la violence, ni à la sédition. Mais il constate que la violence se diffuse insidieusement, et que la démocratie républicaine se montre de plus en plus incapable de gérer les désaccords et les conflits qui traversent - depuis toujours - notre société, et, plus grave encore, qu'elle peine à préparer notre pays à relever les défis qui s'annoncent. Je le dis, aujourd'hui, mon impression est que la République et la démocratie accompagnent le déclin et le déclassement de la France, elles ne permettent en aucun cas de les conjurer. Pourquoi un nationaliste défendrait-il dans ces conditions les institutions républicaines? Certains me répondront que la souveraineté réside dans la nation, et que par conséquent, on ne saurait jeter aux oubliettes la démocratie. Mais il y a un problème: où est passée la nation française? Chaque fois que je me promène dans la rue, que je regarde les gens, les noms des commerces, parfois même la langue utilisée, chaque fois que j'écoute un politique ou un universitaire à la mode, j'ai l'impression de constater l'acte de décès de la nation française.

 

Tout ce qui faisait l'unité de notre nation a été soigneusement détricoté: le "roman national" a été jeté aux ordures, l'égalité devant la loi bafouée (j'attends qu'un noir ou un Arabe soit condamné avec "circonstances aggravantes liées à la motivation raciste" pour avoir agressé un blanc), la langue française systématiquement violentée. Dans l'Education Nationale aujourd'hui, les anglicismes règnent en maîtres, comme en témoigne la promotion pour les "High Tech Days" et autres "escape game" que les enseignants reçoivent du rectorat. Molière et Victor Hugo doivent se retourner dans leurs tombes. Les "républicains patriotes" incriminent, et à raison, l'Union européenne dans la perte de souveraineté de la France. Mais il y a un autre facteur que leur universalisme béat les empêche de voir: la souveraineté s'effrite aussi faute de souverain. Car il n'y a plus de nation française, il ne peut donc plus y avoir de souveraineté française. En France, aujourd'hui, il n'y a pas un peuple, il y en a vingt-cinq, chacun avec sa culture, son identité, ses préjugés, ses rancunes. Chaque communauté cherche à tirer la couverture à elle. Dans une démocratie, il y a bien sûr des partis, des factions, des luttes d'intérêt. Mais la division est compensée par l'existence d'un "démos", un peuple au sens politique du terme - mais en réalité toujours adossé à un "ethnos" - c'est-à-dire un ensemble de citoyens qui se reconnaissent dans des institutions, dans une histoire, dans une tradition juridique, dans un langage commun. A Athènes au V° siècle avant notre ère, Cléon et Nicias n'étaient pas d'accord, mais ils priaient les mêmes dieux, communiaient dans le même culte de la cité et revendiquaient les mêmes racines ethniques et culturelles. En France en 2023, les choses sont bien différentes. Un mot ou un regard anodin pour les uns est une offense pour les autres, une pratique normale et habituelle pour tel groupe apparaîtra comme une abomination insupportable pour telle communauté. Il faut être un imbécile pour s'étonner de la "décivilisation" qu'une telle situation engendre...

 

Il faut reconnaître également que toutes les communautés, tous les groupes ne sont pas traités de la même façon. Plus vous venez de loin, plus vous avez droit à la bienveillance. Plus votre peau est foncée, plus l'idéologie dominante vous apprécie. Plus votre gradient de francité est faible, plus les institutions "républicaines" font preuve de sollicitude à votre égard. Moins vous êtes blanc, masculin, carnivore, chrétien, hétérosexuel, mieux c'est. Dans ces conditions, quel intérêt le mâle blanc, catholique, cisgenre hétéronormé, carniste et spéciste que je suis aurait-il à défendre un système qui, de plus en plus, le diabolise, le présentant comme la source du Mal, l'origine de l'oppression et de la domination qui marquent d'une tache aussi indélébile qu'infamante notre civilisation? 

 

Mais, me direz-vous, quel rapport avec Poutine? Est-ce que la détestation de notre société justifie qu'on se revendique d'un tyran étranger? Regardons les heures sombres: n'est-ce pas par haine de la République et de la démocratie que certains, durant l'Occupation, ont revêtu l'uniforme de la Collaboration? Le mépris de notre société doit-il nous conduire à la trahison? Deux remarques à ces objections: d'abord, il n'y a plus grand-chose à trahir, puisque, comme je l'ai expliqué ci-dessus, il n'y a plus aujourd'hui de véritable nation française. La plupart des gens que je croise dans la rue aujourd'hui ne sont tout simplement pas mes compatriotes, même s'ils peuvent exhiber une carte d'identité française. Ils appartiennent à une autre communauté, à un autre peuple. Je ne leur demande rien, et je ne leur dois rien. Je leur refuse catégoriquement toute solidarité inconditionnelle, voire toute solidarité tout court, d'autant que, quelque soit leur communauté d'appartenance, j'incarne en général l'ennemi à abattre: pour les LGBTQIA+[1], je suis l'hétérosexuel; pour les noirs, je suis le blanc, pour les musulmans, le kouffar, pour les végans, le complice de la Shoah des poulets, pour les féministes, le mâle dominateur, et ainsi de suite. Et je devrais porter assistance à ces gens-là? Je devrais les considérer comme mes égaux, comme mes frères/soeurs? Et puis quoi encore? Mais il n'y a pas que cela. Si la France se meurt, c'est qu'elle a déjà été trahie, et pas par les gens comme moi. Elle a été trahie par ses élites, celles qui ont dépecé notre souveraineté pour en livrer des pans entiers à l'UE, celles qui ont signé l'arrêt de mort de notre nation en laissant, par lâcheté ou par intérêt, une immigration massive et incontrôlée bouleverser le profil démographique de notre vieux pays, celles qui produisent et diffusent le discours "progressiste" que d'aucuns qualifient de "woke". 

 

Derrière le drapeau étoilé de l'UE, ne nous voilons pas la face, il y a la bannière étoilée de l'Oncle Sam. Il y a le "modèle anglo-saxon" communautariste, protestant, néolibéral. Si je choisis Poutine, ce n'est pas parce que j'aime Poutine ou parce que je pense qu'il est le Messie. Vladimir Poutine est peut être un sale type, je n'en sais rien. Par contre, Emmanuel Macron est un sale type, et ça j'en suis sûr. Joe Biden m'a tout l'air d'être un sale type également. Mais la question n'est pas là car, pour moi, ce n'est pas une question de personne. C'est une question de vision du monde. D'un côté, nous voyons des pays d'Europe, dont la France, qui sont devenus les caniches des Etats-Unis. J'entendais récemment un macroniste élu au Parlement européen [2] expliquer que l'UE travaille "pour les trente prochaines années" et permet de faire plein de belles choses. J'en profite pour rappeler, une fois de plus, que l'UE n'a tenu aucune de ses promesses: les Etats-Unis nous regardent comme leurs larbins, la Chine et la Russie nous traitent avec dédain, l'euro plombe notre économie et on attend toujours le plein-emploi. L'UE ne nous protège de rien et détruit méthodiquement l'Etat-stratège aussi bien que l'Etat-Providence qui eux offraient de réelles protections. Et ces brillants esprits s'étonnent que la populace verse dans l'euroscepticisme! Ah, les gens sont bêtes, ce n'est pourtant pas faute de leur expliquer que l'UE incarne le Bien, le Beau, le Vrai. Donc d'un côté, nous voyons une France en proie à l'américanisation croissante de ses élites, à l'islamisation galopante de son territoire et à l'africanisation/arabisation de sa population et de sa "culture commune" (tous les gamins disent "wesh" et "inch'Allah", c'est quand même beau le multiculturalisme), une nation à l'agonie, une société qui se délite, dominée par l'alliance objective de progressistes arrogants avec d'anciens colonisés revanchards. On meurt d'envie de risquer sa peau pour un tel pays...

 

De l'autre côté, la Russie de Vladimir Poutine. Un pays vaste comme un continent, une société très diverse, où certes les Slaves prédominent, mais où l'on trouve également des populations turques, finno-ougriennes, etc. Un pays avec une importante minorité musulmane (20 % de la population, de mémoire). Il ne faut pas idéaliser la Russie: c'est un pays rugueux, une société rude, violente. La corruption y est monnaie courante. Les libertés individuelles sont loin d'y être sacrées. Mais la Russie est un pays qui refuse obstinément de sortir de l'histoire, malgré les efforts de l'Occident. Car je le rappelle à nouveau, l'Occident a humilié la Russie pendant près de 30 ans. Avant, ce pays était la 2ème puissance du monde et se trouvait à la tête du monde communiste. Pendant 30 ans, les Etats-Unis - et le Saint Empire Européen avec eux - se sont acharnés à affaiblir le soi-disant "ogre russe". Son économie a été ravagée, et l'OTAN a installé ses bases jusqu'aux lisières de la Russie. Comme Hitler, les Américains ont procédé pas à pas, jurant la main sur le coeur qu'il n'y avait aucune hostilité de leur part envers la Russie. Et puis l'Oncle Sam a poussé l'audace jusqu'à envisager l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN [3]. Mais Poutine n'est ni Daladier, ni Chamberlain. Il a estimé que l'annexion de l'Ukraine à la zone d'influence américaine - car c'est de cela qu'il s'agit - représentait un danger réel pour la sécurité de la Russie. Et il a réagi en conséquence. A-t-il eu tort de le faire? C'est possible, mais je persiste à penser que l'Occident a acculé Poutine et l'a poussé à cette extrémité en méprisant les lignes rouges que le dirigeant russe avait tracées depuis près de deux décennies.

 

La rage au ventre, les larmes aux yeux, le poing serré, certains vont me parler des Ukrainiens qui meurent au combat, des enfants tués par les missiles russes, des familles endeuillées, des villes en ruines, etc. Oui, cette guerre russo-ukrainienne est une tragédie. Oui, les Ukrainiens souffrent. Oui, beaucoup d'entre eux font preuve de courage. Oui, ils défendent leur terre. Mais les Serbes et les Irakiens faisaient de même quand les bombes de l'OTAN détruisaient des ponts, à Belgrade ou à Bagdad, tuaient des enfants, endeuillaient des familles. Beaucoup de ceux qui pleurent à chaudes larmes sur les malheurs actuels de l'Ukraine se montraient moins émus il y a vingt ou vingt-cinq ans. Les Américains aussi ont commis des exactions, emprisonné des gens au mépris de leur propre législation, torturé avec la complicité de certains états européens. Qui songe encore à le leur reprocher? On voit des banderoles dénonçant le mépris de Poutine pour la Cour Pénale Internationale (CPI). Mais qui se souvient que les autorités américaines professent le même dédain pour cette institution? Quel général, quel politique américain a été traduit devant la CPI pour les crimes bien réels, connus et documentés, commis par les troupes américaines? Cela ne rend pas les Russes moins coupables, cela n'excuse pas les exactions sur les populations civiles. Mais prétendre que l'armée russe fait preuve d'une brutalité et d'une sauvagerie très supérieures à celle de l'armée américaine, c'est un mensonge. Ou plutôt, c'est de la propagande. Les Russes en font, mais chez nous aussi il y en a. Récemment je lisais un article sur le "patriotisme" de certains mafieux ukrainiens qui auraient cessé leur coopération avec la mafia russe - on apprend incidemment que mafias russe et ukrainienne étaient étroitement connectées - depuis le début du conflit. Saluer le patriotisme des mafieux, il faut le faire quand même!

 

Malgré tous ses défauts, ses erreurs, ses insuffisances, Vladimir Poutine a le mérite de tenir un discours relativement cohérent. Il a le mérite d'avoir une vision claire de l'identité de son pays, et de pratiquer une forme de syncrétisme national qui ne m'est pas étranger, dans la mesure où il y a chez lui une volonté d'assumer tout le passé de la Russie (y compris le chapitre soviétique). Il ose revendiquer une forme de transcendance, de mystique politique, de sens du tragique qui fait horreur à nos sociétés lascivement vautrées dans un consumérisme abêtissant. Poutine est aussi détesté parce qu'il nous renvoie à la figure ce que nous avons cessé d'être, des nations fières de leur héritage. Je précise d'ailleurs que la Russie est à bien des égards plus européenne que la France dont bien des villes commencent à ressembler à des médinas, et dont la population est de moins en moins de souche européenne [4]. Poutine, lui, n'a pas peur d'exalter les racines slaves et orthodoxes de la Russie, dans un pays où la pratique religieuse est pourtant faible, après plusieurs décennies de régime communiste. En France, l'héritage catholique est combattu avec une rare violence, et ne parlons même pas de l'appartenance ethnique des Français de souche, le sujet est tabou. En Russie, les musulmans font partie de la société et appartiennent souvent à des populations implantées depuis des siècles dans certaines régions. Mais ils savent où est leur place: ils vivent dans un pays de tradition chrétienne, et ne prétendent pas imposer leur religion et leur mode de vie, en dehors de quelques républiques autonomes où ils sont majoritaires. Car il faut rappeler que la Russie est un état fédéral. Poutine rejette fermement le discours "progressiste", néoféministe, antiraciste, outrageusement pro-LGBTQIA que tiennent nos élites, et qu'il rend responsable de notre décadence. Et je le rejoins sur ce point. Le discours dominant chez nous est devenu une machine à fabriquer des victimes pleurnichardes, des adulescents capricieux qui finissent dépressifs lorsqu'ils se heurtent au mur du réel. Des gens incapables de se conduire en adultes, d'assumer leurs responsabilités, de s'accepter. Des gens incapables de travailler, de produire, de penser même. Le wokisme fabrique des déchets, des narcissiques parfaitement inutiles à la société, quand ils ne sont pas devenus de simples extensions organiques du téléphone portable qui leur tient lieu de cerveau. Mais ces nuisibles, que le ridicule n'effraie point, se veulent donneurs de leçon, professeurs de morale. Je conseille à toute personne qui n'aurait pas fait cette expérience d'écouter cinq minutes quelqu'un comme Geoffroy de Lagasnerie. Cinq minutes, pas plus, parce qu'au-delà, vous finiriez par en conclure qu'il devient urgent de fermer les écoles et les universités, et de rétablir la censure dans les médias, moins pour bâillonner les gens intelligents que pour essayer de ralentir la propagation du crétinisme. 

 

Une victoire de la Russie en Ukraine serait un échec pour nos "alliés" américains, des alliés qui, je le répète, nous espionnent sans vergogne, torpillent nos contrats d'armement, font du chantage à nos entreprises. Des alliés qui diffusent une idéologie diversitaire, laquelle participe largement à la déliquescence de notre nation. Une victoire de la Russie signifierait la victoire d'un régime qui défend l'identité nationale, ethnique, culturelle de son peuple. Un régime dont les dirigeants connaissent l'histoire et ont l'ambition de la continuer. C'est autre chose que la société de rentiers de la victimisation qui est en train de se constituer chez nous. Et les Ukrainiens? Je les plains. Ils sont engagés dans une guerre en partie provoquée par d'autres. Contrairement à une partie des élites russes, je pense qu'il existe bel et bien une nation ukrainienne distincte de la nation russe, bien que proche. Mais on ne m'ôtera pas de l'idée que les nationalistes ukrainiens ont largement désiré cette guerre. Quand les dieux veulent vous punir, ils vous exaucent. Pour n'avoir pas compris que le destin de l'Ukraine était de louvoyer entre l'Occident et la Russie en cherchant à en tirer le maximum de profit, les Ukrainiens risquent de le payer très cher. Leur pays sera ruiné et probablement amputé de certains territoires orientaux. Ce jour-là, ils pourront remercier les Américains et les Européens. Il n'est d'ailleurs pas impossible que l'opinion ukrainienne finisse par se retourner contre les "amis" occidentaux qui auront attisé les braises de la russophobie mais n'oseront peut-être pas aller jusqu'à la guerre atomique pour sauver Zelensky et ses concitoyens héroïques...

 

Pour les raisons que je viens d'évoquer, je choisis de soutenir Poutine dans sa lutte contre un ordre américain qui a largement contribué à affaiblir et à déclasser notre pays, contre une Union européenne dirigée par des corrompus et des hypocrites [5], qui favorise la submersion migratoire des autochtones d'Europe occidentale et qui ne nous offre aucune autre perspective que de servir de paillasson à l'hégémonie de l'Oncle Sam.     

 

[1] La grande et belle famille des victimes de l'oppression hétéropatriarcale s'agrandit avec les "Intersexes" (pour le "I") et les "Asexuels" (pour le "A").   

 

[2] Vous savez, un de ces "petits merdeux" qui, à moins de quarante ans, prétendent vous expliquer le monde alors qu'ils n'ont jamais de leur vie exercé un "vrai" métier que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé, puisque ces gens-là passent du syndicalisme étudiant à l'assistance (pour ne pas dire l'assistanat) parlementaire. Des gens qui vous parlent avec des trémolos dans la voix de l' "altérité" mais qui, une fois sur deux, sont homosexuels et donc infoutus d'aimer quelqu'un de l'autre sexe... 

 

[3] Malgré les dénégations, il apparaît de plus en plus clairement que des négociations avaient déjà été entamées, et que des instructeurs occidentaux se trouvaient en Ukraine pour développer l' "interopérabilité" de l'armée ukrainienne avec les forces de l'OTAN. Et ce avant l'agression russe de février 2022.

 

[4] Environ 30 % des enfants qui naissent en France au début des années 2020 ont au moins un parent né à l'étranger. Si l'on regarde la provenance de la majorité des immigrés ainsi que les taux de fécondité en fonction de l'origine, on peut estimer qu'au moins 20 à 25 % des enfants qui naissent en France ont au moins un parent immigré extra-européen. Et très souvent, l'autre parent, bien que né en France, n'est pas ethniquement européen et appartient en réalité à la même population extra-européenne que son conjoint immigré. Mais le Grand Remplacement est un fantasme d'extrême droite...

 

[5] Le macroniste que j'évoquais tout à l'heure dit à un moment sa fierté de siéger aux côtés de collègues issus de 27 états différents. Il a omis d'exprimer sa joie d'appartenir à une institution où la corruption est monnaie courante, et de côtoyer des députés achetés par le Qatar, ou bien des commissaires européens qui préparent leur pantouflage futur dans "le monde de l'entreprise". Un oubli sans doute. 



04/06/2023
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