Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

Jusqu'où ira la haine de la France?

C'est une colère froide qui m'anime tandis que j'entame la rédaction de cet article. On accuse, de manière récurrente, les citoyens qui dénoncent l'immigration ou qui fustigent la construction européenne d'être des "racistes", des "fascistes" qui propagent la haine dans leur discours. Cette haine serait au centre de leurs convictions et résumerait pour ainsi dire leur pensée. Leurs adversaires se parent logiquement des vertus contraires: amour du prochain, tolérance et respect. Il n'y a qu'à regarder comment les choses se passent au PS, entre ténors, pour se convaincre de la noblesse des valeurs de gauche. Une possible fraude massive aux élections internes propulsent de manière étrange les dirigeants du PS auprès d'Hamid Karzaï et d'Ali Bongo dans la galerie des tricheurs qui se moquent de la démocratie...

 

Fière d'être née de père allemand

La première information qui m'a irritée provient du journal d'Arte, la chaîne du Saint Empire européiste. On y découvre l'histoire d'une femme née pendant la guerre d'une mère française et d'un père servant dans la Kriegsmarine. Beau pedigree, assurément! Cette femme déclare sa fierté de demander aujourd'hui la nationalité de papa tout en évoquant sa profonde émotion en touchant le livret militaire de son géniteur aryen. C'est avec délicatesse et sensibilité qu'elle nous raconte son enfance difficile, élevée par une mère tondue, à se faire traiter de "tête de boche" dans son village. Le drame est que les enfants paient souvent le crime de leurs parents. Oui, le crime. Car son histoire ne m'a guère ému. Sa mère était une Française de 17 ans, autant dire une gamine, séduite par un monsieur, un Allemand de 35 ans. Ah, la belle histoire d'amour entre une jeunette post-pubère attirée par la virilité triomphante de l'occupant en uniforme! 200 000 enfants sont nés pendant la guerre de père allemand et de mère française. Or, je rappelle que durant la courte et meurtrière campagne de 40, 100 000 soldats français ont donné leur vie pour défendre notre patrie. Donc, si je fais mon calcul, pour un soldat français tombé face à l'Allemand, il s'est trouvé deux catins pour se faire engrosser par les assassins à bottes qui, au même moment, imposaient un joug cruel à notre malheureux pays. Des milliers de catins (en comptant celles qui n'ont pas eu d'enfants, mais en excluant les véritables prostituées dont c'est somme toute le métier, si dégradant qu'il puisse paraître) ont couché avec des soldats de la Wehrmacht, c'est-à-dire avec ceux-là même qui mettaient le pays en coupe réglée, qui participaient aux opérations de la Gestapo, qui traquaient et déportaient des milliers de Français.

 

Au nom des soldats morts en 40, des résistants, des Français de confession juive déportés ou exécutés par l'occupant, je veux dire mon mépris pour la conduite de ces femmes. Conduite guère plus honorable que celle qui consiste à écrire des insultes sur les tombes de soldats ou sur des monuments aux morts. Oui, ces femmes ont insulté les soldats morts pour la France. Il y a des moments dans l'histoire où l'amour est interdit. Il y a des moments dans l'histoire où le devoir envers son pays, le devoir sacré envers son peuple, doit l'emporter sur toute autre considération, y compris ses sentiments si forts et sincères soient-ils. "Ce sont de belles histoires d'amour". Eh bien non, il ne peut pas y avoir de belle histoire d'amour lorsqu'elle implique un soldat de l'Allemagne nazie, indépendamment de sa probité et de son honorabilité personnelle. Les soldats allemands n'étaient pas de gentils plaisanciers! Ils représentaient une puissance belliqueuse, arrogante et animée d'une hostilité marquée envers la France. Ce nombre de 200 000 naissances est en soi effroyable. Il permet de mesurer la faiblesse morale du peuple français et en particulier d'une partie de sa composante féminine. Une partie, car il s'est trouvé des Françaises admirables en ces sombres années, et ce ne fut que justice de leur accorder enfin en 1944 le droit de vote après les souffrances endurées. Ce qui me gêne, ce n'est pas tant qu'on ait tondu des femmes. Non, ce qui me gêne, ce sont les personnes qui les ont tondues. Car ces tontes furent bien souvent l'oeuvre de lâches qui, quelques mois auparavant, se montraient polis voire serviles avec l'Allemand, et qui se découvrirent une âme de résistant en sortant les fusils après que les Allemands aient pris la poudre d'escampette... Aujourd'hui encore, la femme française est fort accueillante. Certaines, épousant un musulman, se convertissent et se voilent. Elles sont peu nombreuses mais leurs effectifs augmentent. Plus nombreuses sont celles qui, ayant conçu des enfants d'un père musulman immigré ou issu de l'immigration, leur donnent invariablement un nom arabe, éliminant pour ainsi dire l'héritage culturel maternel. L' "intégration par les femmes", comprenez par l'union avec une Française native, est une farce.

 

"Aujourd'hui, j'ai honte d'être français"

Voici les mots prononcés, les larmes aux yeux, par un humaniste dégoulinant de bon sentiment comme on en rencontre beaucoup. La raison de sa tristesse? La destruction médiatique, et d'ailleurs parfaitement inutile, de "la jungle" près de Calais. Là se rassemblaient des migrants afghans, iraniens et irakiens dans l'espoir de gagner l'eldorado britannique. Il faut d'abord remercier les Anglais qui nous laissent gérer seuls le problème, encore une belle preuve de solidarité européenne. Mais de quoi a honte notre concitoyen? Il n'y a pas de honte à appliquer des lois qui ont été votées dans un cadre démocratique et qui, je l'ai déjà dit, sont la volonté de la nation souveraine. La honte serait précisément de ne pas appliquer ces lois républicaines qui n'ont rien à voir avec le fascisme ou le pétainisme. Mais enfin, la destruction de la "jungle", ce n'est pas la rafle du Vélodrome d'Hiver! D'ailleurs, des clandestins ont déjà été remis en liberté! Pas de quoi fouetter un chat. Rien de plus qu'un coup médiatique. Cette tyrannie de l'émotion et de "la larme à l'oeil" m'agace au plus haut point. De plus en plus de reportages nous imposent ces scènes pénibles de gens en larmes, brisés par la tristesse et le désespoir. Ces pleurnicheries sont sans intérêt. Tout le monde pleure mais les larmes font partie de l'intimité, selon moi. Pourquoi les exhiber? Pour paraître humain? Pour apitoyer les autres? Manipulation que tout cela. Quant au représentant susdit des officines pro-immigration de défense des sans-papiers, je lui rappellerai que la France est un Etat de droit. Pour entrer et résider sur le territoire français, il faut avoir une autorisation légale en bonne et due forme. Il n'y a rien là de scandaleux.

 

L'argument du fait accompli que développent Terre d'Asile, Chrétiens migrants et autres groupuscules, qui ont fait du clandestin la figure christique du pauvre vertueux et salvateur, n'a aucune valeur. "Ils sont là. Depuis des mois voire des années. On ne peut pas les expulser, il faut les régulariser, au cas par cas bien sûr". A condition de tous les régulariser évidemment! Pourquoi? Si je comprends bien, on doit donner une prime à celui qui a violé la loi le plus longtemps. Un clandestin est là depuis neuf ans, au mépris de la légalité. Et pour le récompenser d'être hors-la-loi (je dis bien hors-la-loi et non criminel, ce n'est pas synonyme), on le régularise! On croit rêver. Je veux m'adresser une fois de plus à tous ces gens que la honte d'être français tourmente: mes chers compatriotes, je pourrais vous dire: "la France, tu l'aimes ou tu la quittes". Mais faire du de Villiers dans le texte, ce n'est pas mon genre, et cette formule est blessante. Non, je vous poserai plutôt une question: si réellement vous avez honte d'être français, pourquoi souffrir en restant sur cette terre honnie? Pourquoi vous imposer à vous même de vivre au milieu de "fascistes", de "racistes" et de "nazis"? Pourquoi vous condamner à être incompris et rejeté? Le seul conseil que j'ai à vous donner est celui-ci: émigrez. Partez pour un pays plus humain, un pays où le compassionnel l'emporte définitivement sur le rationnel, un pays où tous les immigrés (surtout ceux originaires du monde arabe et d'Afrique subsaharienne) sont les bienvenus et, sitôt arrivés, immédiatement promus haut fonctionnaire, député ou ministre, un pays enfin où l'on ne s'encombre point de lois mûrement réfléchies, en résumé un pays où tout le monde il est libre, beau, heureux. Quel pays vous conseiller? Eh bien... Euh... Ah... Non. Cela m'échappe pour l'instant. Mais ça va me revenir et je vous dirai...

 

La haine de la France s'est solidement enracinée. Elle ne concerne pas seulement les populations issues de l'immigration, loin s'en faut. Certains partis politiques en font leur fonds de commerce, les Verts ou le NPA, pour ne pas les nommer. Cette haine de la France irrigue jusqu'aux "grands" partis: souvenez-vous des dents qui grincèrent lorsque Ségolène Royal osa parler (en bien) du drapeau nationale et de la Marseillaise. Aimer la France et, pire, montrer cet amour? Impensable! Incompréhensible! Les médias ouvrent leurs portes avec beaucoup de complaisance aux représentants politiques et associatifs qui viennent déverser leur haine et leur mépris de la patrie, de la nation et de la République. Merci donc aux médias. Ce que je souhaiterais, c'est que la parole soit un peu plus donnée à des gens qui aiment la France, qui sont hostiles à l'immigration et à la construction européenne et qui ne veulent pas du multiculturalisme. Que les autres aient la parole, c'est bien. Mais qu'on nous la donne aussi. On me dira: "il y a Le Pen!". Sauf que Le Pen ne représente pas tous les nationalistes, loin s'en faut. Il représente plutôt l'extrême droite française (dont certaines composantes ne sont pas "nationalistes" au sens strict). Il se contente depuis des années de répéter la même chose sans avancer d'arguments vraiment convaincants... car lui aussi joue sur l'émotionnel plus que sur un discours construit et argumenté. 



22/09/2009
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