La liberté et l'égalité enterrées dans l'indifférence
Nos ancêtres peuvent se retourner dans leurs tombes, ainsi que les pères fondateurs de la République: leur œuvre, fruit d'un labeur harassant et de tant de sacrifices, est aujourd'hui jetée à bas.
Un jugement inique
Ce sont les magistrats de la 17ème Chambre correctionnelle qui ont pratiquement et définitivement supprimé le peu de liberté d'expression qui restait aux Français natifs. En effet, ce vendredi 04 juin 2010, Brice Hortefeux, ci-devant ministre de l'Intérieur, a été condamné pour avoir dit, alors qu'il se trouvait en compagnie d'un jeune Français d'origine maghrébine, encarté UMP, et appréciant apparemment la bière et la charcuterie: « Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype ». Dans un second temps, il ajoutait : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes ». Le tout dit sur un ton badin. Suivant les réquisitions du MRAP, ce grand promoteur du « vivre-ensemble », les magistrats ont considéré que le ministre avait dit: « Ah, ces sales bougnoules! Il y en a bien trop en France! », paroles outrageantes pour les Arabes. Peu importe que le jeune d'origine arabe ait ri de bon cœur avec le ministre! Le tribunal a même concédé que ce propos n'était pas public. Mais M. Hortefeux est condamné à 750 euros d'amende.
Pas de confusion: je ne défends pas Brice Hortefeux. Ses propos sont maladroits, critiquables et sans doute il aurait dû se taire. Quand on est ministre, il faut être exemplaire, et au moins prudent. Je n'approuve pas la politique de M. Hortefeux. Pour autant, c'est un ministre de la République. Condamner le ministre de l'Intérieur pour une broutille, c'est affaiblir un peu plus un État qui déjà se délite sous l'effet désastreux des politiques de Nicolas Sarkozy et François Fillon. Je dis bien « une broutille », car même s'il a joué sur un préjugé d'ailleurs fort répandu (que ni le MRAP ni les magistrats de la 17ème Chambre n'extirperont), il n'y avait aucune agressivité dans ces paroles, ni attaque en règle contre les Arabes. Au demeurant, c'est un fait établi que Maghrébins et Subsahariens représentent une part importante des délinquants en France, sinon la majorité. Surtout, les magistrats de la 17ème Chambre font partie de cet État qu'ils n'hésitent pas à discréditer. J'ajoute que, ayant commencé une exploration en règle de Facebook, j'y ai trouvé des propos infiniment plus graves et plus « outrageants » à l'égard des Maghrébins et des Subsahariens. Des procédures sont-elles en cours pour tous ces internautes?
Le PS, qui appelle à la démission de M. Hortefeux, a raté une bonne occasion de garder le silence, quand on sait que Georges Frêche en son temps traita publiquement des harkis de « sous-hommes », propos autrement plus graves. La condamnation de ces paroles se fit attendre... Et M. Frêche n'a été que tardivement exclus du parti, ce qui ne l'a d'ailleurs pas empêché de l'emporter haut la main aux dernières élections régionales dans le Languedoc-Roussillon.
Une justice indigne de la République
On m'avait enseigné que la République, c'est l'égalité de tous devant la loi, et la même loi pour tous les citoyens. Aujourd'hui, en France, il vaut mieux être issu de l'immigration que Français natifs apparemment. Qu'on daigne prendre connaissance des propos suivants:
« On met toujours la focale sur les quartiers populaires [...] en déficit de connaissance, de conscience politique, il faut les éduquer, etc. et on occulte complètement le reste de la société et ses privilèges [...] et moi, j'ai envie de dire : c'est le reste de la société qu'il faut éduquer, [...] c'est le reste de la société occidentale... enfin de ce qu'on appelle, nous, les "souchiens" — parce qu'il faut bien leur donner un nom —, les "blancs", à qui il faut inculquer l'histoire de l'esclavage, de la colonisation... [...] la question de l'identité nationale, elle doit être partagée par tout le monde et c'est là qu'il y a un déficit de connaissances. » Houria Bouteldja, propos publics tenus en juin 2007 sur France 3. Une procédure serait en cours pour « injure raciale » depuis mai 2010. Quel empressement... Naturellement, ce type de propos n'est pas du tout « outrageant » pour les Français natifs, pardon « blancs » pour parler comme les néo-racistes que sont les Indignes de la République.
« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n'aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N'importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu'il n'y a plus de politique, il n'y a plus de détail, il n'y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n'importe lequel, n'importe laquelle d'entre vous. C'est pour cela que c'est grave et que c'est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c'est maintenant. Les Indigènes de la République, c'est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c'est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd'hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n'est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. » Houria Bouteldja à nouveau, propos publics puisque tenus dans un magazine appelé Nouvelles Questions Féministes et dirigé par une pseudo-sociologue, Christine Delphy, qui serait aussi une Indigne de la République (1). Naturellement, ces propos ne sont ni « outrageants », ni menaçants à l'égard des Français natifs. Il est clairement dit que notre présence sur le sol français, où du moins sur des portions de celui-ci, sera remise en cause, et que nous allons devoir payer pour la colonisation ou plutôt pour la faillite pitoyable des États indépendants. Une procédure est-elle en cours? Pas à ma connaissance. Les médias de grande audience ont été très discrets sur la question.
On continue? Oui, sinon ce serait de l'acharnement sur la pauvre Houria.
« j' crie tout haut : " J'baise votre nation "
L'uniforme bleu, depuis tout p' tit nous haïssons
On remballe et on leur pète leur fion.
Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter,
Du commissaire au stagiaire: tous détestés !
A la moindre occasion, dès qu' tu l' peux, faut les baiser.
Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France. » Extrait d'une chanson du Groupe 113, sympathique groupe de rap. Texte « outrageant » pour les policiers? Non!
« Pour mission exterminer les ministres et les fachos
La France est une garce et on s'est fait trahir
On nique la France sous une tendance de musique populaire
Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre
Faudrait changer les lois et pouvoir voir Bientôt à l'Élysée des arabes
et des noirs au pouvoir. Faut que ça pète !
Frère, je lance un appel, on est là pour tous niquer
La France aux français, tant qu' j 'y serai, ça serait impossible. Leur
laisser des traces et des séquelles avant de crever. Faut leur en faire
baver v' la la seule chose qu'ils ont méritée.
T'façon j'ai plus rien à perdre, j'aimerais les faire pendre. Mon seul
souhait désormais est de nous voir les envahir. Ils canalisent la révolte
pour éviter la guerre civile. » Extrait de la chanson La France, du groupe Sniper. Là encore, rien d'outrageant... si ce n'est appel au meurtre et à la guerre civile.
« j'aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon Vietnam
tandis que ceux de ton espèce galopent où 24 heures par jour et 7 jours
par semaine J'ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s d.e c.r.a.i.e
dommage (...) que ta mère ne t'ait rien dit sur ce putain de pays me
retirer ma carte d'identité, avec laquelle je me suis plusieurs fois
torché. » Extrait de la chanson Flirt avec le meurtre, du groupe Ministère Amer. Admirez la beauté d'un texte qui respire la tolérance en appelant à la destruction de Paris et à la haine raciale.
« Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer la France guerre
raciale, guerre fatale oil pour oil, dent pour dent organisation
radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers
(Français) c'est toi qui perd. Flippe pour ta femme tes enfants pour
ta race. On s'est installé ici c'est vous qu'on va mettre dehors. » Extrait de la chanson Meurtre légal, du groupe Smala (le bien nommé). Ou bien je ne sais pas lire, ou bien il est question de chasser les Français natifs du territoire national.
Eu un dernier pour la route: « ALLAH à Toi seul l'homme doit toute son adoration, les vrais savent. On a pas oublié, l'or que le pape porte au cou est celui qui nous a été
pillé. Allo c'est B2O encore en chien d' chiennes, les hyènes ressentent
la tumeur et moi j' suis d'humeur palestinienne.
Qui veut la paix, prépare la guerre, j' te l' rapelle.
...vote pour emmener les porcs à la morgue,
Eh négro ! C'est l'heure d' manger,
Brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes
J'suis pas le bienvenu, mais j' suis là,(...),
j' suis venu manger et chier là.
Quand j'vois la France les jambes écartées j' l' encule sans huile. Z'ont
dévalisé l'Afrique... J'vais piller la France Tu m' dis "la France un
pays libre" (...) attends-toi à bouffer du calibre. J'rêve de loger dans
la tête d'un flic une balle de G.L.O.C.K. » Extrait de la chanson Temps mort, du groupe Lunatic.
Une fois qu'on a lu tout cela, on se dit qu'il suffirait de mettre Mein Kampf en musique pour que ça passe au nom de la liberté d'artiste. Peut-être qu'on devrait adapter Maréchal, nous voilà façon rap ou slam et tout le monde aimera. On peut aussi citer le livre récemment sorti et joliment intitulé Nique la France d'un certain Saïd Bouamama. A ce jour, je n'ai trouvé aucune trace de condamnation de ces groupes de rap. Des procédures ont été engagées en 2005 à l'initiative de certains députés UMP mais les « artistes » ont été relaxés: Ministère Amer en 2006, et les plaintes contre les autres groupes ne semblent pas avoir abouti non plus. Sniper aussi s'en est tiré, en faisant valoir qu'ils étaient l'objet d'une attaque en règle de la part de l'extrême droite. De pauvres victimes des « vrais fachos » en somme... Et de préciser que les accusations de racisme n'ont aucun fondement dès lors qu'elles proviennent de l'extrême droite. Comme c'est pratique! La 17ème Chambre correctionnelle devrait peut-être reprendre ces affaires.
Conclusion
Ce vendredi 04 juin 2010, les magistrats de la 17ème Chambre correctionnelle ont aboli la liberté d'expression pour les Français natifs. Il est désormais interdit de critiquer les Arabes et les Noirs sur le sol français. Un cap est franchi dans le démantèlement de la République. Nous sommes condamnés à nous taire pendant que les Indignes de la République et les rappeurs peuvent vociférer leurs discours haineux et néo-racistes en toute impunité. Un grand merci à tous les magistrats de France. Les ennemis de la République peuvent se réjouir de vous avoir. Avec de tels alliés, ils ont toutes les chances de l'emporter. L'égalité républicaine est foulée aux pieds par ceux-là même qui devraient la garantir.
Les dangereux décérébrés du groupe Lunatic ont raison sur un point: si tu veux la paix, prépare la guerre. Nous nous préparons.
(1) http://www.ripostelaique.com/Bobos-antiracistes-bien-pensants.html
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