Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

Et si était venue l'heure de la partition?

Je ne sais pas vous, mais moi, j'en ai marre. Marre, ras-l'bol, plein le dos. Alors de quoi me direz-vous? Eh bien de ne pas être compté parmi l'espèce humaine. Je l'avoue, j'ai voté Rassemblement National (RN), et dès le 1er tour de ces législatives anticipées de 2024. Sans regret, sans remord mais sans enthousiasme. Je ne suis pas membre du RN, ni même sympathisant. Je suis électeur occasionnel (je n'ai pas voté RN aux européennes par exemple). Je ne suis pas un admirateur de Marine Le Pen, et je n'aime pas particulièrement Jordan Bardella, ce petit arriviste qui n'a pas plus tâté du monde du travail, de la "vraie vie" comme on dit, que les fils et filles à papa de gauche, passés de l'UNEF à l'assistance parlementaire grâce à l'entregent de papa (ou de maman) justement. Tenez, je viens de regarder le pedigree d'un David Guiraud, un des jeunes loups de La France Insoumise (LFI): la trentaine, papa bon gros notable socialo - vice-président du conseil départemental séquano-dionysien et vice-président du Grand Paris, excusez du peu - "impliqué dans les mobilisations estudiantines", puis proche d'Eric Coquerel dont il devient collaborateur parlementaire en 2017 (à 25 ans donc), avant de devenir lui-même député du Nord en 2022. Ce gars-là a-t-il jamais bossé dans une entreprise? Dans une administration? Que nenni! Mais il vient donner des leçons d'économie et de droit du travail sur les plateaux télé... On croit rêver. Et ce n'est pas un cas isolé: Louis Boyard, Antoine Léaument, Clémence Guetté, Clémentine Autain sont du même acabit. Ces gens ne connaissent rien - ou si peu - à la vie des gens ordinaires, ils vivent dans leur petit entre-soi bobo, et pourtant, avec un aplomb formidable, ils délivrent avec une précision de métronome des leçons sur tout et n'importe quoi: sur l'histoire, sur la politique internationale, sur la situation économique. Et surtout, surtout, ils se croient autorisés à délivrer des brevets de "républicanisme", d'humanisme et de démocratie à la Terre entière, alors que LFI constitue le royaume de la mesquinerie et de la culture de Cour [1].

 

Hier au soir, j'ai donc entendu, une fois de plus - une fois de trop - la même rengaine éculée: "le péril fasciste", "l'extrême droite aux portes du pouvoir", "l'appel aux vrais républicains, aux vrais démocrates, à s'unir au-delà des différences pour épargner au pays la catastrophe" et patati et patata. Ces gens n'ont rien compris, n'ont rien appris. Pas une once de curiosité, pas un début de commencement de questionnement: mais comment en est-on arrivé là? Pourquoi, avec une participation plus qu'honorable, le RN frôle-t-il les 34 %, caracolant insolemment en tête? La question est manifestement taboue. Une candidate de gauche d'Indre-et-Loire se borne à déclarer qu' "hélas, dans les campagnes, on vote trop RN". Ah bon? A partir de quel seuil les gens voteraient-ils "assez" RN? Ou bien serait-ce dans les villes qu'on ne vote "pas assez" RN? Les électeurs RN n'existent pas - à part pour les candidats et élus RN, évidemment. Les électeurs RN sont des zombies, ils sont infectés, ils sont contaminés et, qui sait, peut-être même seraient-ils contagieux. La seule solution? La quarantaine. Mais attention: la quarantaine républicaine, démocratique. On va tout faire pour que le vote de ces gens n'ait aucune conséquence, pour que le RN soit tenu à l'écart du pouvoir par un cordon sanitaire, organisé par des gens raisonnables et compétents, ceux-là même qui nous gouvernent depuis des décennies avec le résultat que l'on voit. Ces gens "raisonnables et compétents" ont tout raté, tout saccagé, tout ruiné, mais ils estiment avoir un droit inaliénable et imprescriptible à demeurer aux manettes pour continuer! Peut-être que le RN ne ferait pas mieux. Peut-être qu'il ferait pire. Mais le RN, lui, n'a jamais exercé le pouvoir, il n'est pas redevable de la situation morose dans laquelle se trouve le pays. Et donc, ces jours-ci, dans des salons feutrés, tous ces gens bien comme il faut vont faire leur petite soupe politicienne, leurs petites magouilles, dans le but de... Mais dans quel but au fait? De bloquer le pays en attendant que le RN se rapproche un peu plus du pouvoir la prochaine fois?

 

J'écoutais donc distraitement les interventions dans l'édition spéciale de France 3 Centre-Val-de-Loire, et je dois dire que le maire de Blois, Marc Gricourt, a été particulièrement brillant dans la médiocrité. Pour ceux qui ne le sauraient pas, Marc Gricourt est un socialiste, et même un notable de poids du PS - enfin ce qu'il en reste - dans la région Centre [2]. Il a d'abord invoqué les mânes de son père "gaulliste", qui doit "se retourner dans sa tombe" au vu des résultats de "l'extrême droite". De la part de quelqu'un qui milite dans un parti amené au pouvoir par un certain François Mitterrand, décoré en son temps de la francisque, cela ne manque pas de sel, tout de même. Le même François Mitterrand qui, dans les années 80, a favorisé la montée du Front National (FN) de Jean-Marie le Pen pour diviser et fracturer... la droite gaulliste, justement! Ensuite Gricourt a convoqué Dreyfus, le pauvre, la collaboration, évidemment. Vous voulez parler d'histoire? Eh bien allons-y: je suis allé jeter un oeil sur la liste des parlementaires ayant voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940, et j'y ai trouvé plus de 80 membres de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière, ancêtre du Parti Socialiste), députés ou sénateurs. Soyons juste: cela ne représente pas la totalité des élus socialistes de l'époque et, parmi les parlementaires qui ont voté contre, il y avait aussi bon nombre d'élus SFIO (à commencer par Léon Blum et ses fidèles), mais quand même moins nombreux... On pourrait également conseiller à M. Gricourt de se renseigner sur l'entourage de de Gaulle à Londres, au tout début, qui n'était pas exactement peuplé de progressistes et de grands démocrates. Mais c'est tellement plus simple de raconter n'importe quoi. Cet exposé historique navrant d'ignorance et d'approximations n'avait d'ailleurs qu'un seul but: justifier l'appel sans équivoque de notre bon édile socialiste à voter pour Marc Fesneau, élu MODEM et ministre macroniste. C'est d'autant plus surprenant que Marc Gricourt a reconnu à demi-mot que M. Macron et ses soutiens avaient une lourde part de responsabilité dans la situation actuelle... Mais suis-je stupide, la Bête immonde au ventre toujours fécond est à nos portes, j'avais oublié. Cela justifie toutes les compromissions. Et nos deux Marc, d'accord sur rien, se feront quand même les yeux doux en vue du second tour.

 

Je suis fatigué. Fatigué des circonvolutions langagières qui ne servent qu'à maintenir la même clique au pouvoir depuis des années. Fatigué du discours consistant à dire: "oui, on a échoué lamentablement, mais votez quand même pour nous parce qu'on est gentils, alors que le RN, ce sont des méchants". Fatigué d'être au mieux infantilisé (j'ai entendu un de ces prétentieux déclarer: "je veux expliquer aux gens qui votent RN que ce n'est pas leur intérêt", ce qu'on peut traduire par "bande de pauvres c..."), au pire traité de tous les noms, exclu du genre humain pour ainsi dire. Alors, il faut prendre acte, et à un moment, "en responsabilité" tirer les conséquences des faits qui s'offrent à nos yeux. Les électeurs de Macron et du Nouveau Front Populaire (NFP) me haïssent, me méprisent, me rejettent. Ils ont l'intention d'ignorer mon vote, de le vider de sa susbtance par tous les moyens. Ils rêvent que je disparaisse ou qu'on me retire le droit de vote. Ils pensent que je suis une tâche infâme sur l'histoire de France. Mélenchon a été récemment très clair: "ceux qui s'appellent Français de souche posent un problème sérieux à la cohésion de la société". Ces gens-là ne veulent plus vivre avec moi. La dimension historique de l'identité française que j'incarne - blanche, catholique - leur est devenue insupportable. Je les dégoûte, je les révulse. Très bien. De mon côté, je l'admets, je n'ai plus envie, moi non plus, de vivre avec des "gens de gauche", des wokes, des immigrationnistes, des musulmans, des Africains, des macronistes libéraux et européistes. Je n'ai plus envie d'entendre les Kylian Mbappé, Lilian Thuram, Yannick Noah me donner des leçons, et encore moins de les voir représenter mon pays dans les compétitions internationales. Je n'ai plus envie de voir les Aymeric Caron, Sandrine Rousseau, Danièle Obono et alii venir déverser leurs tombereaux d'inepties dans les médias. Tous ces gens me donnent la nausée. Ils ont détruit, souillé, insulté tout ce qui, à mes yeux, était revêtu du manteau de la dignité et du sacré: la patrie, la nation, la religion catholique, etc. Je leur en veux terriblement. Et en mauvais chrétien, je le confesse, je ne pense pas être capable de pardonner. Nous sommes arrivés à un point de non-retour.

 

Lorsque le divorce devient nécessaire, il faut avoir la lucidité de le reconnaître. Il y a aujourd'hui deux France qui ne parviennent plus à cohabiter, à s'écouter, à se comprendre. Les choses n'ont jamais été faciles dans notre vieux pays à l'histoire si tourmentée (pour ceux qui la connaissent encore). Mais au-delà des dissensions, des désaccords, de toute façon inévitables, il y avait jusqu'à la fin du XX° siècle de puissants ferments d'unité et de concorde. Surtout, il y avait des élites engagées dans la construction d'un projet unitaire et national. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, nos élites ont abandonné l'idée nationale. Je propose donc la partition: deux territoires, deux Etats distincts, avec chacun son peuple, ses institutions, sa culture, son choix de société. J'ai regardé la carte des résultats électoraux aux européennes et aux législatives de 2024. A partir de ces cartes, et en prenant en compte un certain nombre d'impératifs (continuité territoriale, nécessité d'un débouché maritime, contrôle de zones agricoles productives), je propose ce découpage, sommaire, imparfait, et qui ne pourra faire l'économie d'échanges de populations importants:

 

france20

 

 

Pour des raisons assez évidentes, le découpage ne peut pas se faire sur de purs critères électoraux: les départements de Haute Normandie, l'Eure-et-Loir, le Lot-et-Garonne sont largement acquis au vote RN. Mais la métropole parisienne a besoin d'un débouché maritime et de terres agricoles. Avec l'Eure-et-Loire, elle disposera d'une bonne partie de la Beauce, ce qui compensera la perte de la Brie (Seine-et-Marne). Il n'en demeure pas moins que mon tracé se fonde sur une réalité dont les conséquences électorales sont bien visibles: grosso modo une moitié ouest du pays moins perméable au vote nationaliste, plus réservée quant à la construction nationale (Bretagne, Vendée), plus régionaliste et plus européiste. Une France de l'Ouest dominée par les bastions gauchistes de Nantes et de Rennes. La République Démocratique Française (RDF) ou "France des gentils" a je trouve un territoire conforme à ses orientations idéologiques: elle englobe la métropole parisienne et la "France Plantagenêt", régions aux mains des rois d'Angleterre du XII° siècle. Ce territoire est ouvert sur le monde. Chaque année, ses dirigeants pourront se rendre sur les plages normandes pour se souvenir pourquoi ils sont les caniches des Yankees. Mauvaise langue mise à part, le territoire de la RDF ne manque pas d'atouts: il s'étend sur les basses vallées de la Seine, de la Loire et de la Garonne; outre Paris, il contrôle les métropoles progressistes et dynamiques de Rennes, Nantes, Bordeaux et Toulouse. La bourgeoisie mondialisée conservera un libre accès à Deauville, aux plages bretonnes, au bassin d'Arcachon et elle pourra aller skier dans les Pyrénées, sans oublier le shopping détaxé à Andorre. Que demander de plus? Les zones portuaires du Havre, de Saint-Nazaire, de Bordeaux garantiront l'arrivée des porte-conteneurs chargés des produits bon marché issus de l'exploitation des travailleurs d'Asie ou d'ailleurs. La Normandie, la Beauce, le Maine, le Bassin Aquitain approvisionneront en denrées agricoles les métropoles. Enfin la côte Atlantique offrira de bonnes opportunités pour développer la production éolienne, énergie "verte". 

 

L'Etat Souverain de France (ESF), plus continental, sera davantage tourné vers l'Europe médiane. Sa capitale reste à définir: Lyon, ancienne capitale des Gaules, est un choix possible, mais Bourges, Nevers, Sens, Dijon sont envisageables. Créer une ville ex-nihilo pourrait aussi être une solution intéressante et originale. Le territoire de l'ESF sera structuré par deux grands axes: celui de la vallée du Rhône et de la Saône, et celui reliant la Mer du Nord à la vallée du Rhin. Le développement des zones industrialo-portuaires de Dunkerque et de Fos-Marseille devrait permettre une insertion dans les échanges mondiaux. Les régions agricoles de Picardie, de Champagne, du Berry, les zones d'élevage et d'arboriculture de la façade méditerranéenne et de la vallée du Rhône fourniront la nourriture nécessaire. Quant à la Corse... Là aussi, je suis fatigué de défendre un modèle jacobin qui suscite tant de contestation. Eh bien, les Corses auront le choix: devenir indépendants, intégrer (sans doute avec une large autonomie) la RDF ou bien (sans statut particulier) l'ESF. D'ailleurs, les territoires ultra-marins iront à la RDF qui en fera ce qu'elle voudra: autonomie, indépendance, statut d'état associé, que sais-je encore.

 

Mais au-delà des questions bassement territoriales, chaque entité incarnera une vision du monde et de la société: la RDF sera un modèle de diversité, d'inclusivité, de multiculturalisme. Une sorte de France "anglo-saxonne", atlantique et atlantiste, décentralisée, régionalisée, communautarisée. La RDF réalisera le rêve des macronistes de faire de la France une paisible province euro-américaine ouverte aux influences et aux capitaux venus d'outre-Atlantique, "en même temps" que le rêve mélenchonien d'une France créolisée, "brownisée", dont la population exhibera une peau marron, celle des plus beaux êtres humains (dixit Mélenchon lui-même sur son blog au retour d'un voyage au Vénézuela, il y a quelques années). Le libéralisme à l'américaine marié au métissage à la sauce woke, bref la conciliation du projet macroniste et des aspirations islamo-gauchistes. La RDF sera plus peuplée, plus riche mais aussi plus inégalitaire, avec un fort communautarisme alimentée par une importante ségrégation ethnique et sociale, et une criminalité très développée. L'ESF, moins peuplé, moins riche, constituera un état plus homogène, ethniquement et socialement, dont l'économie sera davantage tournée vers l'agriculture et l'industrie, quand la RDF privilégiera les services, le luxe et le tourisme. La RDF sera un paradis libérale, même s'il faudra prévoir d'importantes dépenses pour acheter la paix sociale dans les enclaves peuplées de Maghrébins, de Turcs et de Subsahariens. L'ESF au contraire aura une politique beaucoup moins libérale, et naturellement il attirera beaucoup moins les capitaux internationaux. Pour compenser une législation fortement régulatrice, l'ESF devra adopter une politique protectionniste, accorder une place importante aux investissements d'Etat et miser sur des infrastructures de qualité et sur une énergie bon marché grâce au développement et à l'amélioration des centrales nucléaires.

 

La mise en place de ces deux états distincts entraînera évidemment d'importants déplacements de population, plus ou moins forcés: l'ESF expulsera la quasi-totalité des immigrés et descendants d'immigrés d'origine extra-européenne vivant sur son territoire. Les quartiers nord de Marseille, Vénissieux, Roubaix, et tous les quartiers où, depuis des décennies, s'entassent des immigrés extra-européens peu assimilés et souvent radicalisés seront rasés et de nouveaux schémas d'urbanisme permettront de tirer un trait définitif sur cette sombre période de décadence liée entre autre à une immigration incontrôlée. L'ESF appliquera un strict droit du sang et inscrira explicitement dans sa Constitution l'objectif "de préserver et de défendre l'homogénéité comme l'identité ethnique et culturelle de sa population". Quant aux islamo-gauchistes, les coupes sombres dans les budgets de la culture et des médias, l'obligation pour les fonctionnaires de prêter serment d'allégeance à l'Etat (et de respecter ledit serment), un service civique obligatoire de deux ans dans la police, l'armée ou les services d'entretien, l'interdiction pour les binationaux d'exercer dans la fonction publique ou de diriger une entreprise, une coopérative ou une association, les brimades et les vexations diverses devraient contraindre la plupart à aller vivre en RDF. A contrario, bien évidemment, les habitants qui trouveront insupportables le multiculturalisme et la délinquance endémique en RDF pourront émigrer vers l'ESF et acquérir la nationalité s'ils remplissent les conditions. Les institutions seront différentes également: la RDF, qui sera d'ailleurs considérée comme l'Etat successeur de la République Française (siège au Conseil de sécurité de l'ONU, arme nucléaire, statut de membre de l'UE et de l'OTAN...), vivra sous le régime de la VI° République avec une Constitution garantissant bien évidemment le droit à l'IVG, à la PMA pour toutes, à la GPA, ainsi que le droit à la circoncision, à l'excision, au tatouage sur les testicules, à la polygamie "pour raison culturelle", au port de l'abaya, du hijab et des rastas, à la liberté de changer de prénom, de nom, de sexe, de parents et de date de naissance.

 

Dans l'ESF, ce sera nettement moins drôle: les droits, plus modestes, seront strictement dépendants des devoirs et des obligations. Obligation scolaire, obligation de service civique, obligation fiscale, obligation de travail, obligation statutaire spécifique (pour les fonctionnaires, les médecins, les scientifiques, etc). En échange, chaque citoyen bénéficiera d'une protection importante en cas de coup dur, et chacun aura accès à des services publics compétents et bien répartis sur le territoire, à des soins de qualité, à une véritable instruction, à une énergie bon marché, à des produits alimentaires sains et abordables. Si la liberté de conscience sera respectée et si la neutralité religieuse sera exigée des agents de l'Etat, la liberté de culte sera strictement encadrée. Un concordat sera signé avec le Vatican pour définir les modalités d'exercice du culte catholique sur le territoire. D'autres cultes pourront être reconnus (protestantisme traditionnel, orthodoxie) mais la pratique publique de l'islam et des courants évangéliques du protestantisme seront proscrits. Quant à la liberté politique, elle sera étroitement subordonnée à l'acceptation du projet de société inscrit dans la Constitution: nationalisme ethnique, défense de l'identité française, de la langue française, conservatisme social et sociétal, étatisme centralisateur. Ceux qui n'accepteront pas ces principes seront invités à aller vivre en RDF ou ailleurs. Ceux qui choisiront de les contester connaîtront la répression, les condamnations, la prison, la perte des protections. La philosophie au fondement de l'ESF est la suivante: moins de droits, moins de liberté, mais davantage de bien-être collectif, une société plus apaisée parce que plus homogène, une société avec plus de prévisibilité dans les rapports entre les gens.

 

Bon, vous me direz que tout cela, c'est de la politique fiction, du délire dicté par une forme d'amertume désespérée. C'est possible en effet. Mais quand on voit la situation de la France aujourd'hui, on peut avoir envie de rêver d'un autre avenir que celui qui nous est promis, à savoir continuer à cohabiter avec des gens qui sont de moins en moins des concitoyens et de plus en plus des ennemis...

 

[1] Ah si vous saviez le coupable plaisir qui fut le mien lorsque j'ai entendu un Alexis Corbière aux abois dénoncer les "pratiques sectaires" de Jean-Luc Mélenchon, pratiques dont ledit Corbière s'est accommodé pendant des années, lui qui fut un des plus fidèles porte-flingue de Mélenchon. Quel régal de l'entendre pester contre l'opacité des procédures, l'illisibilité institutionnelle du mouvement, le caractère mesquin et rancunier de Monseigneur Jean-Luc. Je n'ai qu'une chose à dire: merci Alexis. Et je lui souhaite même la victoire juste pour le plaisir de faire suer Mélenchon. Apparemment sa bourgeoise, elle, va devoir se désister en faveur du Subsaharien choisi par leur ancien chef...  

 

[2] Pour information, Marc Gricourt s'était porté volontaire pour être un candidat - somme toute présentable, après tout c'est un honnête notable local - sous les couleurs du Nouveau Front Populaire. Las! LFI a imposé son poulain, un Maghrébin qui, trois jours avant le scrutin, a été exclu de son mouvement après l'exhumation de tweets à relents antisémites. Malgré cela, l'insoumis indélicat a fait plus de 15 %, faisant probablement le plein des voix islamistes et islamo-gauchistes. Pour le dire autrement, il y a près de 15 % d'antisémites et d'islamistes (ou de sympathisants de la cause islamiste) dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher. Voilà un constat préoccupant qui devrait inquiéter bien davantage les caciques socialistes. Vous trouvez que j'exagère, que je me laisse aller à un raccourci simpliste et fallacieux, pour ne pas dire franchement nauséabond? Peut-être, mais ni plus ni moins que ceux qui crachent sur les électeurs du RN... 



01/07/2024
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