Nationaliste Social et Ethniciste

Nationaliste Social et Ethniciste

Pourquoi tant de haine?

La haine, voilà un sujet d'actualité, une pathologie contemporaine diraient certains, qui mérite qu'on s'y attarde. Mais qu'est-ce donc que la haine? C'est un sentiment très violent d'hostilité, d'aversion, de rejet, un sentiment total, implacable, parfois irrationnel, mais pas inexplicable comme on va le voir. La haine est consubstantielle à la nature humaine, façonnée par les passions et les tourments. On peut la combattre, la circonscrire pour un temps, la cacher quelquefois, jamais l'éradiquer. Elle renaît sans cesse sous de nouvelles formes. Je n'entends pas parler ici des haines personnelles, entre individus, mais de la haine "politique", celle qui a pour objet un groupe ou une communauté, aux contours souvent flous, avec lequel/laquelle on n'entretient pas forcément de contentieux particulier. Je veux d'abord rappeler que la haine est partout, y compris, et peut-être surtout, chez ceux qui prétendent la combattre. Hurler "tout le monde déteste la police", c'est une forme de haine. Ecrire un livre expliquant que l'esprit des femmes est "infecté" depuis toujours par la production culturelle des hommes, c'est de la haine. Déclarer que les gens qui aiment le foie gras ou la corrida ne valent pas mieux que des nazis, c'est de la haine. Répéter en boucle que l' "ordre blanc" opprime en permanence les "racisés", c'est de la haine.

 

J'insiste sur ce point: tout le discours progressiste, qui se drape des oripeaux de l'ouverture, de la tolérance, de l'inclusion, suinte en réalité de haine et de mépris, pour la bonne et simple raison que cette idéologie venue d'Outre-Atlantique est victimaire. Or qui dit victime, dit bourreau. Tout le monde comprend bien l'intérêt qu'il peut y avoir à être une victime dans une société où la pleurnicherie peut vous attirer la bienveillance des médias et l'appui de la nébuleuse associative (avec les subventions qui vont avec), mais personne ou presque ne se demande jamais ce qu'engendre la création d'un bourreau. Et j'emploie le singulier, car il existe aujourd'hui un bourreau universel, je parle bien entendu de l'homme blanc cisgenre hétéronormé, carniste, spéciste et chrétien. Cette figure répulsive, ce démiurge maléfique, quelle est donc sa fonction, sinon de servir de bouc-émissaire, de défouloir commode aux soi-disantes "minorités opprimées" (qui, si on compte les femmes, représentent aujourd'hui la grosse majorité de la population)? Quelle est sa fonction sinon d'être jeté en pâture aux petits procureurs anonymes des réseaux sociaux, d'être couvert d'opprobre et de boue par tous les bienpensants, d'être désigné à la vindicte des racisés? Comme le dogme progressiste veut que cet homme blanc soit privilégié, il lui est interdit de se défendre sous peine d'aggraver ses fautes, rappeurs et universitaires peuvent donc l'insulter à longueur de journée en toute impunité. Je dois dire que l'homme blanc que je suis commence à être las de cette cabale permanente, de ces procès instruits à charge dans les cénacles intellectuels et médiatiques. Et je dois avouer que le désir de venger les affronts et les tombereaux d'injures commence à faire son chemin. Ma haine est en partie une réaction à toute cette rhétorique qui incrimine mes ancêtres en toute circonstance. 

 

Je suis toujours très amusé lorsque j'entends les sempiternels appels à "lutter contre la haine sur le net" ou à "interdire l'expression de la haine", parce que ce sont toujours Zemmour, Valeurs Actuelles et le Rassemblement National qui sont visés, autrement dit l'extrême droite (et tous ceux qui y sont associés, même à leur corps défendant) et son extension purulente qu'est l'ignoble fachosphère, cette hydre qui répand son poison parmi les honnêtes gens. Rappelons d'ailleurs que Charlie Hebdo, promu un peu vite parangon de la liberté, avait fait campagne en son temps pour l'interdiction du Front National. C'est que, voyez-vous, il est des haines interdites... et d'autres qui sont licites. La haine contre les policiers, les blancs, les chasseurs, les amateurs de corrida ou les électeurs de Le Pen ne pose aucun problème, aucun cas de conscience. Là, l'injure relève de la liberté d'expression, de la licence artistique, du débat démocratique. Ah si, depuis quelques temps, les tartuffes semblent s'offusquer de l'influence grandissante des discours islamistes qui naguère étaient considérés avec une relative indifférence, sinon une coupable bienveillance. Mais j'aurais bien d'autres occasions de fustiger la haine que véhiculent les progressistes, une haine qui, bien que n'étant jamais assumée comme telle (quoique... le slogan "tout le monde déteste la police" est après tout fort explicite), n'en est pas moins virulente et destructrice. Les mêmes qui ont applaudi ce père d'une victime du terrorisme proclamant crânement "vous n'aurez pas ma haine" sont prêts à lyncher et à menacer sur les réseaux sociaux le moindre individu de sexe masculin accusé d'agression sexuelle sans l'ombre d'une preuve ou le moindre policier accusé de violence sans qu'on connaisse les faits précis. Non, je vais essayer de disséquer et d'étudier ma propre haine. Car je dois le confesser, je suis moi-même plein de haine. J'ai presque envie d'écrire, en paraphrasant Georges Moustaki: "pour avoir si souvent dormi avec ma haine, je m'en suis fait presque une amie, une implacable reine; elle ne me quitte pas d'un pas, fidèle comme une ombre". On ne se débarrasse pas aisément de cette impétueuse maîtresse, qui vous ronge, vous isole, gâche vos plaisirs et, quand vous la croyez assoupie, un rien suffit à ranimer sa flamme.

 

On dit parfois que la haine rend triste. En ce qui me concerne, c'est le contraire: c'est la tristesse qui m'a rendu haineux. Une profonde tristesse devant le spectacle désolant qu'offre la France, ma patrie. Car je fais partie de ces gens qui sont nés avec la France pour seul horizon. Je ne suis pas de ces snobs qui peuvent s'enorgueillir d'avoir mille origines disséminées dans leur arbre généalogique, et exhiber plusieurs passeports. Je fais partie de ces médiocres, de ces mesquins qui ont le coeur trop étroit pour aimer deux ou trois pays, je suis de ces obtus qui n'ont pas la chance d'avoir été plongé enfant dans le bain revigorant d'une double culture. La France, pour moi, se présente sous deux aspects. D'abord, il y a la grande histoire, apprise à l'école (un peu) et dans les livres (beaucoup), surtout des anciens manuels scolaires conservés dans la famille, les encyclopédies Tout l'Univers, mais aussi des ouvrages empruntés dans le bibliobus qui venait stationner de temps à autre dans la cour de l'école (je pense à la collection "Histoire Juniors" de chez Hachette dont les illustrations permettaient une véritable immersion dans le passé, et à l'excellente collection "Les jours de l'histoire" chez Casterman aux couvertures somptueuses propres à enflammer l'imagination d'un enfant). J'ai pris conscience que la France était un vieux et grand pays, dont l'histoire était peuplée de figures glorieuses, ayant accompli de belles choses qui méritaient qu'on s'en souvienne pieusement. Je précise d'ailleurs que mon intérêt pour l'histoire ne s'est jamais limité à la France. Par exemple, je suivais avec passion la série animée "Il était une fois... les Amériques". Je conseille d'écouter le générique de cette série, dont les paroles, empreintes d'une forme d'optimisme néanmoins conscient des tragédies de l'histoire, résument une époque aux antipodes de la nôtre. Ensuite, il y a la France intime, familiale. Il y a cette foule de villages, à l'écart des grandes villes, où plongent les racines des différentes tiges de ma lignée. Il y a ces tombes, parfois abandonnées, dans de vieux cimetières où peu de gens se rendent, l'exode rural ayant dispersé les familles. Et puis, surtout, il y a les récits familiaux que mes grands-mères m'ont transmis, où se mêle souvent l'histoire nationale: le souvenir des arrière-grands-pères combattant dans les tranchées, la défaite de 40 et l'Occupation (dont on comprend rapidement que ce fut un traumatisme collectif majeur), la Libération, les difficultés de l'après-guerre, et j'en passe.

 

En y réfléchissant bien, je verrais même un troisième aspect: celui du cinéma classique français. Ma France, c'est celle des films de Gabin - qui incarne pour moi la virilité à la française, sobre, classe, sans exubérance -, de Ventura, de Blier, de Bourvil, de Fernandel, de de Funès même (dont je ne suis pas un inconditionnel, je l'avoue). Ma France, c'est celle qu'incarnait Paul Meurisse, cet acteur admirable, qui alliait une voix magnifique, une diction impeccable à une maîtrise parfaite de la langue et de ses subtilités, le tout avec un humour et une autodérision de grande classe. Alors on me taxera de nostalgie. Eh bien oui, ma haine se nourrit d'une forme de nostalgie, non pas tellement d'une époque en particulier (et certainement pas de celle de mon enfance dans les années 80 et 90), mais des périodes où la France était plus puissante politiquement, plus dynamique culturellement, plus prospère économiquement et plus homogène ethniquement. Pour s'en tenir à l'époque contemporaine, je pourrais citer la France impériale du XIX° siècle, celle de Napoléon 1er mais aussi de Napoléon III, la III° République de la "Belle Epoque" et de la Grande Guerre, ou encore les années de Gaulle, plus proches de nous. Je pense souvent à La Planète des singes de Pierre Boulle, cet excellent roman de science-fiction auquel les nombreuses adaptations cinématographiques ne rendent pas justice: à la fin, le héros humain revient sur Terre et découvre que les singes ont pris le pouvoir, comme sur la planète dont il a réussi à fuir, non sans peine. De la même façon, aujourd'hui en France, vous regardez un documentaire à la télévision sur un pays musulman, l'Arabie Saoudite par exemple et, un beau jour, en vous promenant dans la rue, vous vous apercevez que la France est en passe de devenir elle aussi un pays musulman quand, au détour d'une rue, vous croisez une femme habillée à la saoudienne, la même que vous aviez aperçue dans le documentaire que j'évoquais... Tout ce qui était beau, agréable, digne d'être aimé et admiré est en train de disparaître. Et lorsque ce n'est pas le cas, tout est piétiné, vilipendé, souillé, rabaissé en permanence, comme si cette idéologie progressiste refusait l'idée même qu'il puisse exister des choses qui seraient un motif de fierté nationale. 

 

L'histoire de notre pays, n'en parlons pas: il n'y en a plus que pour les immigrés. La déconstruction de l'histoire nationale, un peu hâtivement reléguée au rang peu glorieux de "roman", bat son plein. Beaucoup d'universitaires de la nouvelle génération, servilement convertis au paradigme de "l'idéologie de la domination", se bornent à distinguer au fil des siècles, méthodiquement, scrupuleusement, les opprimés et les oppresseurs, les victimes et les bourreaux, les gentils et les méchants. Les mêmes universitaires qui ont voulu (et obtenu) une "Cité nationale de l'histoire de l'immigration", évidemment pure de toute arrière-pensée politique, mais qui ont combattu avec véhémence le projet de "Maison de l'histoire de France" vu comme nationaliste et réactionnaire, forcément réactionnaire. Tous ces honorables professeurs ont pourtant eu tort: il y a plus de monde au Puy du Fou, qui propose une version séduisante mais un peu caricaturale de l'histoire de France, qu'à la Cité nationale de l'immigration, temple de la repentance et de l'autoflagellation [1]. Maintenant que la France est largement urbaine, il y a une forme de mépris pour l'ancienne France rurale, vue comme ringarde et "moisie", y compris parmi ceux qui en sont directement issus. Ce serait une erreur que d'idéaliser la vieille France des villages et des clochers, et les récits circulant dans ma famille m'en ont convaincu depuis longtemps. Mais je pense qu'il faut conserver une certaine tendresse pour ses racines paysannes. Il est important de se rappeler d'où l'on vient et d'honorer les sacrifices consentis par nos ancêtres, pendant la Grande Guerre notamment. Quant au cinéma français... A part ressasser les "heures sombres", dénoncer le sort des minorités opprimées et porter au pinacle une jeunesse "racisée" s'exprimant dans un sabir infâme, pas grand-chose à en dire. Le film "Intouchables" est la caricature de cette France rêvée par les milieux immigrationnistes: un blanc riche, vieillissant, handicapé et impuissant (tout un symbole) revit par procuration grâce à la vitalité généreuse et à la virilité décomplexée d'un black de banlieue. Vous avez compris le message? Dans un autre registre, "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu?" est assez explicite. Même si le film veut montrer que "tout le monde est quand même un peu raciste", il n'en demeure pas moins qu'à la troisième génération, la famille bourgeoise catholique ne compte plus un seul Français de souche, et bien peu de catholiques... C'est clair, non? [2].

 

Alors, oui, j'ai la haine, je le confesse. La haine contre nos politiques qui, non contents de laisser le pays se défaire, encouragent le métissage, le multiculturalisme, la repentance. Que le peuple français permette l'élection d'un homme qui a déclaré qu' "il n'y a pas de culture française, il y a des cultures en France" dit quelque chose de la déliquescence de notre civilisation. Et c'est pourquoi les lois sur la sécurité, le séparatisme, l'islamisme, la laïcité, ne changeront rien, pour la bonne et simple raison que nos dirigeants n'ont en réalité rien à défendre, ils exècrent la France autant que les intégristes musulmans. Le combat est culturel et identitaire, mais jamais les politiques aux affaires ne l'admettront parce que ce serait avouer que les fachos ont eu raison. J'ai la haine contre tous ces savants et ces intellectuels prétentieux qui défilent sur les radios et les chaînes de télévision pour plaindre les migrants, les homosexuels, les musulmans, les racisés, les animaux d'élevage, le climat ou que sais-je encore. Oui, je brûle de haine contre ces gens qui font qu'aujourd'hui mes enfants, blancs, "de souche", sont minoritaires à l'école de mon quartier qu'on croirait située dans une casbah du Maghreb. Tous ces gens, les politiciens, les journalistes, les experts de tout poil, vivent confortablement dans les beaux quartiers des centres-villes ou dans les communes périurbaines, peuplés à 98 % de white people, et viennent m'expliquer que l'immigration est une richesse. A cause de ces traîtres, de ces collabos, je me retrouve, isolé, incompris jusque dans mon entourage, à me battre désespérément pour essayer de transmettre l'amour de la France, et de sa culture devenue pour ainsi dire étrangère dans bien des secteurs de notre territoire. Merci, oui merci pour l'humanisme, la générosité, la grandeur d'âme, l'ouverture à l'Autre, tous ces grands principes dont les gens comme moi paient l'addition au quotidien. Je hais tous les "petits blancs repentants" qui croient faire preuve d'esprit critique quand ils répètent docilement ce qu'ils ont lu dans le Nouvel Obs ou Libération. J'exècre l'islam qui impose de plus en plus ses us et coutumes et enlaidit le pays. J'abhorre l'indigénisme qui exploite honteusement les morts et déforme l'histoire afin d'obtenir rien de moins que des privilèges pour les racisés. Je connais l'histoire de mon pays, je sais ce que la France a été, ce que nous avons été. Et lorsque je vois ce que nous sommes en train de devenir, je pleure de rage.

 

Des lecteurs avisés ne manqueront pas de relever qu'il n'est guère conforme aux valeurs du christianisme d'assumer ce sentiment si peu charitable qu'est la haine. C'est vrai. D'un autre côté, on peut se demander ce qui restera de la tradition chrétienne en France une fois que l'idéologie progressiste (violemment anticléricale et anticatholique) et son allié de circonstance l'islam rétrograde auront triomphé. Le chrétien doit certes éviter d'être l'agresseur, mais comme je le rappelais dans mon précédent article, il n'est pas interdit de se défendre lorsqu'on est attaqué, du moins ce fut la position de l'Eglise pendant des siècles. Cela m'amène à poser la question fondamentale du rapport entre la haine et la violence. Autant le dire franchement, je ne suis pas violent à titre personnel. C'est lié à mon éducation familiale, sans doute à un reste de morale chrétienne, tout autant qu'à mon tempérament. Etant légaliste, je n'incite personne à commettre des actes que je n'aurais pas le courage de perpétrer moi-même. S'il m'arrive d'être violent, c'est uniquement en parole. Mais les mots ne sont-ils pas le prélude aux actes? J'ai récemment regardé une vidéo qui posait une question intéressante, parce que dérangeante: est-ce que les promoteurs français de la théorie du Grand Remplacement peuvent être considérés comme partiellement responsables (et non coupables) de la tuerie de Christchurch en Nouvelle-Zélande? Rappelons que le tueur, dans un manifeste, affirmait son adhésion à cette théorie, et expliquait qu'il en avait pris conscience en constatant la substitution de population à l'oeuvre lors d'un voyage en France. Dans un article, j'ai expliqué que le Grand Remplacement est de mon point de vue une description valide de ce qui est en train d'advenir en France. Dans la mesure où les musulmans dans leur ensemble portent à mes yeux une lourde responsabilité dans le développement du climat de tension et d'intolérance qui pousse certains éléments à commettre des assassinats, la logique voudrait que ce raisonnement s'applique également aux fachos. Je vais être honnête: je n'ai pas versé de grosses larmes pour les victimes des mosquées de Christchurch. Cela étant, je ne me suis pas réjoui non plus, je n'ai pas applaudi, encore moins approuvé. J'avoue que ce qui se passe en Nouvelle-Zélande m'indiffère assez. C'est un pays lointain, que je ne connais pas. Les musulmans qui vivent là-bas ne m'ont rien fait, même si je n'ai pas de sympathie particulière pour les musulmans en général. Maintenant que se passerait-il si des musulmans se faisaient mitrailler dans une mosquée en France? Ne serais-je pas tenté de penser en mon for intérieur qu' "ils l'ont bien cherché" et qu'il serait temps que la peur change de camp? A cela je réponds que je serais à peu près aussi triste qu'on a pu l'être dans les chaumières musulmanes après les attentats de Charlie et l'assassinat de mon infortuné collègue...

 

Je dois dire que ma haine est aussi alimentée par un très fort sentiment d'impuissance, individuelle et collective. Je suis extrêmement perplexe devant l'incroyable passivité des Français face à ce qui arrive. Après les dernières tueries causées par des "déséquilibrés-qui-n'ont-rien-à-voir-avec-l'islam", un ami me disait que "les gens commencent à comprendre qu'on a un problèmes avec l'islam". Comment ça "les gens commencent à comprendre"? Cinq ans se sont écoulés depuis le carnage de Charlie. Combien de morts faudra-t-il pour que "les gens comprennent"? J'avoue que je suis incapable de dire si c'est de la lâcheté ou du courage, de la résignation ou de l'abnégation, de la bêtise ou de la grandeur, tant l'époque est déroutante. A chaque attaque, à chaque bain de sang, j'ai l'impression qu'une prise de conscience s'opère, je crois percevoir les prémices d'un réveil identitaire, et à chaque fois je me trompe. Une fois l'émotion retombée, "les gens" font à nouveau l'autruche. Bien sûr, comme mes ennemis, je plaque sur le monde une grille de lecture idéologique, forcément partiale, et qui, peut-être, déforme la réalité. Mais tout de même, j'ai l'impression que le peuple français se laisse allègrement piétiner. Car je le redis: les actes "terroristes" ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Le problème n'est pas l' "islamisme" mais bien l'islam. Notre problème est que les femmes voilées, et dans une moindre mesure les barbus en gandoura, envahissent de plus en plus l'espace public. Et même si ces braves gens ne sont pas tous violents et agressifs, la France qu'ils sont en train d'édifier - parce que c'est bien de cela qu'il s'agit - tourne le dos à toutes les traditions de notre pays, que ce soit l'héritage catholique, la tradition républicaine laïque et anticléricale ou les idées des Lumières. Et pourtant, personne ou presque, en dehors de quelques pestiférés invariablement classés à l'extrême droite, n'a l'audace d'envisager la seule solution qui s'impose: il faut que les populations musulmanes issues de l'immigration partent. Assez des accommodements raisonnables, assez du mythe de l'intégration. Je n'ai aucune envie de domestiquer l'islam comme certains le souhaitent, ou de franciser les musulmans. L'islam est une grande et belle civilisation, qui n'a simplement pas sa place sur la terre de France. 

 

Aux termes de ce texte empreint tout à la fois de ressentiment et de morosité, cela paraîtra peut-être incongru mais je tiens à souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année à mes lecteurs, réguliers ou occasionnels. En ces temps difficiles, où l'avenir semble s'assombrir, il faut plus que jamais cultiver les liens familiaux et amicaux, qui sont les meilleurs antidotes à la déliquescence ambiante. 

 

[1] Il va de soi que je n'y ai jamais mis les pieds, mais les interventions de ses promoteurs m'ont suffi à cerner le projet. 

 

[2] On me rétorquera que j'exagère un peu, en accordant une telle portée idéologique à des films qui se veulent des "comédies bon enfant". Mais je fais remarquer quand même que les comédies avec Ventura, Blier, Bourvil, Fernandel, de Funès véhiculaient une autre image de la France...



17/12/2020
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