Nationaliste Social et Ethniciste

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En route vers l'abîme?

Je suis désolé de paraître si pessimiste, sans doute est-ce dans ma nature, mais notre époque peine à susciter l'espoir, il faut le reconnaître. Après un article général consacré au déclin de la France, je voudrais revenir sur deux thèmes d'actualité qui illustrent selon moi l'incurie de nos dirigeants, pour ne pas dire leur criminelle légèreté: la livraison de chars à l'Ukraine et la politique migratoire de la France.

 

J'ai déjà consacré plusieurs articles à la question ukrainienne. Dans le dernier en date, je me désolais du manque de volonté, côté occidental, de parvenir à un accord qui mette fin au conflit. Je rappelle brièvement ma position: l'Ukraine constitue à mes yeux une nation, dont la souveraineté doit être respectée, mais qui doit aussi tenir compte des intérêts de son puissant voisin, la Russie. Pour le dire autrement, je ne pense pas que l'Ukraine puisse se payer le luxe d'être un ennemi de Moscou. Or, non seulement les Occidentaux ont poussé les Ukrainiens à dégrader leurs relations avec la Russie, mais de plus ils ont fait miroiter à Kiev une entrée dans l'OTAN. Vladimir Poutine a toujours été clair sur ce point: pas question que l'Ukraine rejoigne l'Alliance Atlantique, et du point de vue russe, cela se défend. A chaque fois que les relations russo-ukrainiennes se sont tendues, la Russie a montré les muscles: annexion de la Crimée, insurrection séparatiste au Donbass. A chaque fois, les Occidentaux ont jeté de l'huile sur le feu au lieu de chercher l'apaisement. Ils ont à la fois donné aux Ukrainiens une confiance excessive et aux Russes des raisons de s'exaspérer. Le résultat, nous l'avons sous les yeux: une guerre sanglante, partie pour durer, et dont le champ de bataille est l'Ukraine. Et cela, les Occidentaux avaient omis de le dire aux Ukrainiens: ce sont ces derniers qui vont souffrir et mourir pour que l'OTAN se réjouisse de voir la Russie affaiblie. Ma position n'a pas changé: je pense qu'il faut reconnaître (et faire reconnaître par l'Ukraine) l'annexion russe de la Crimée, pour amener les Russes à la table des négociations, puis proposer un traité qui exclut une bonne fois pour toutes l'intégration de l'Ukraine à l'OTAN; en échange, il convient d'exiger des Russes qu'ils évacuent les territoires ukrainiens occupés, qu'ils laissent les Ukrainiens reprendre leurs terres, à l'exception des oblasts de Louhansk et Donetsk où des référendums devront se dérouler sous contrôle international, et ce après le retour des habitants réfugiés en Russie ou dans le reste de l'Ukraine, avec le choix suivant: rester ukrainien ou rejoindre la Fédération de Russie. Cette dernière devrait également s'engager à respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de sa voisine tant que celle-ci conserve une neutralité géopolitique (ce qui n'exclut pas des partenariats économiques et des traités de commerce avec les Occidentaux). Cette solution n'est pleinement satisfaisante ni pour la Russie, ni pour l'Ukraine, j'en ai bien conscience. Mais c'est la seule façon à mon sens de permettre aux Russes et aux Ukrainiens de sortir du conflit sans perdre la face, et en obtenant chacun des garanties. Que vaut-il mieux? Une paix imparfaite ou une guerre qui dure?

 

Le problème est que la voix de la diplomatie, de la modération, de la raison même, s'est tue. Les dirigeants russes sont embourbés dans un conflit qu'ils sont obligés de gagner sous peine de voir leur pays devenir pour longtemps une puissance de second rang. Les Ukrainiens, galvanisés par le fait d'avoir tenu en échec une des meilleures armées du monde, sont dans une logique de "vaincre ou mourir". Chacun a ses raisons, et elles se défendent. Ce serait à nous, Occidentaux, de jouer les médiateurs. Au lieu de cela, nous encourageons l'escalade! Après avoir réclamé des munitions, des armes légères, des canons, voilà que les Ukrainiens veulent à présent des chars lourds. Ils auraient tort de ne pas demander: après tout, c'est l'Occident qui les a poussés à la guerre, c'est le même Occident qui tresse des lauriers aux héros ukrainiens. Zelensky a beau jeu de demander aux pays de l'Ouest de mettre leurs actes en conformité avec leurs paroles. L'Ukraine est dépendante du soutien occidental... mais l'Occident est de plus en plus prisonnier de son soutien moral inconditionnel au peuple ukrainien. On ne peut pas faire pleurer dans les chaumières sur le malheur des civils ukrainiens et sur le sacrifice des soldats de Kiev, et en même temps refuser l'aide dont ces martyrs, ces combattants de la Liberté ont besoin, n'est-ce pas? Les pays occidentaux vont donc livrer des chars à l'armée ukrainienne. Sans doute conscient des conséquences incalculables d'un tel acte, le chancelier Olaf Scholz a d'abord hésité à autoriser les Polonais et quelques autres à réexporter les chars Léopard de fabrication allemande vers l'Ukraine. Des propres membres de son gouvernement l'ont de fait acculé à donner son feu vert. Quatre-vingts ans après Barbarossa, des chars allemands vont être déployés à proximité de la frontière russe. Certes, le contexte est différent, mais le symbole est lourd de sens.

 

Cette livraison de chars à l'Ukraine est une erreur, pour ne pas dire une faute. Les Polonais vont nous entraîner dans une guerre où nous n'avons rien, strictement rien à gagner... et sans doute beaucoup à perdre. Lorsque les bombes commenceront à nous arriver dessus, il faudra également avoir une pensée pour les Verts allemands, Die Grünen, qui sont les pires va-t'en-guerre atlantistes qu'on puisse imaginer. Mais ce qui est proprement terrifiant, c'est l'incroyable légèreté avec laquelle ces incapables nous entraînent vers l'abîme. Les chars d'assaut ne sont pas des armes défensives. Demain, il faudra livrer des avions. Nos dirigeants répètent contre l'évidence que nous ne sommes pas en guerre contre la Russie. Il serait plus juste de dire que nous ne participons pas - encore - directement à ce conflit, mais nous sommes bien en guerre: nous décrétons régulièrement de nouvelles sanctions visant à asphyxier économiquement la Russie, nous fournissons des armes de plus en plus sophistiquées à l'Ukraine, nos médias reçoivent pléthore de politiques, d'intellectuels, de pseudo-experts qui nous expliquent que la chute de Poutine et l'écrasement de la Russie sont de louables objectifs. Franchement, que faut-il de plus? Et le pire est que nous n'avons même pas les moyens de nos belliqueuses ambitions: les stocks d'armes des armées européennes sont au plus bas, après des décennies de paix et d'illusoire sentiment de sécurité. J'en discutais avec un militaire qui me confiait que céder des canons César à l'Ukraine était une folie, car nous en avons peu et un exemplaire demande un an de fabrication. Mais maintenant que l'Allemagne a accepté la livraison de chars Léopard - elle-même va en fournir - je suppose que nos dirigeants vont envoyer des chars Leclerc à Kiev...

 

On voudrait déclencher une déflagration mondiale qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Et des gens qui se fichent de tout, qui refusent d'obéir aux lois, qui détestent l'Etat et l'armée, qui manifestent pour le droit de changer de sexe ou pour l'interdiction de consommer de la viande, ces gens là nous conduisent à la guerre. Une guerre qui n'est pas la nôtre et où, encore une fois, nous avons beaucoup à perdre et bien peu à gagner. Car je le répète: si un jour il faut reconstruire l'Ukraine, les Européens paieront et les entreprises américaines empocheront les contrats. Et Kiev, comme Varsovie aujourd'hui, achètera essentiellement du matériel militaire américain. Russophobes de toute l'Europe, les Etats-Unis vous bénissent!

 

Changeons de sujet et disons maintenant un mot de l'immigration [1]. Les chiffres des demandes d'asile sont tombés: environ 131 000 demandes pour l'année 2022, apparemment un record qui rejoint les années précédant la crise de la Covid. Et précisons que les Ukrainiens - entre 70 000 et 100 000 - ne sont pas comptabilisés car ils relèvent d'un autre statut de "protection temporaire" décidé au niveau de l'Union européenne. Les trois premiers pays d'origine des demandeurs sont l'Afghanistan (17 000 demandes), le Bangladesh et la Turquie (plus de 8 000 demandes chacun), trois pays musulmans comme par hasard. Je voudrais dire à ce sujet un mot des Afghans et par là même doucher les espoirs des immigrationnistes naïfs. Il se trouve que je "pratique" les Afghans depuis quelques années maintenant puisque l'établissement où je travaille accueille quelques élèves originaires de ce pays. N'allez surtout pas croire que les réfugiés afghans, parce qu'ils fuient le régime taliban (en fait surtout la misère), sont des progressistes soucieux d'adopter le mode de vie occidental. On n'en est loin! Il faut convaincre les familles qu'envoyer les filles à l'école est une obligation et non une option facultative. Les jeunes filles viennent en cours pour que leurs parents conservent leur autorisation de séjour mais elles ne font strictement rien, car leurs familles ont déjà des projets pour elles: elles seront poules pondeuses affectées aux tâches ménagères, une activité qui ne nécessite aucun apprentissage ni bac professionnel. Bien sûr, les chiffres fournis sont ceux des demandes, mais qui nous fera croire que les déboutés seront renvoyés à Kaboul? Ils resteront sur le sol français jusqu'à ce que, à l'usure et sous la pression des associations d'aide aux migrants, les autorités leur accordent l'autorisation de s'installer et de recréer en France un environnement familier et protecteur, mélange de tribalisme, d'islam radical et de crimes d'honneur.

 

Dans le même temps, j'apprends par la radio que la France rapatrie des groupes de femmes et d'enfants "français" de Syrie où ils étaient détenus dans des camps d'internement pour anciens partisans de l'Etat Islamique. Des proches témoignent, la larme à l'oeil. Des avocats et des associations jubilent: la France enfin fait son devoir et applique les Droits de l'Homme (je crois que la France a été condamnée pour avoir refusé dans un premier temps les rapatriements systématiques). On nous rassure en disant que les femmes sont appréhendées par la police dès leur descente d'avion. Mais franchement, qui pourra témoigner de ce que ces gens ont fait là-bas? On va me parler des enfants, innocents, victimes de la folie et du fanatisme de leurs parents. Malheureusement, ces enfants sont des enfants de la haine. Leurs mères, pour beaucoup, ne renieront pas l'islam radical. Et si elles renoncent à la violence, elles continueront à travailler insidieusement à l'islamisation de la France. Je ne puis réprimer un sentiment d'agacement: le gouvernement va me demander de travailler jusqu'à 64 ans - et demain 65 puis 67 ou 68 - parce que me verser une retraite à partir de 62 ou 63 ans reviendrait trop cher. Par contre on trouve de l'argent pour affréter des avions et faire revenir en France des familles qui ont renié ce pays, qui ont craché sur notre culture. On trouve de l'argent pour choyer leurs enfants et pour financer la détention des femmes. Et lorsqu'il y aura un nouveau Bataclan, un nouveau Samuel Paty, les défenseurs de ces fanatiques hausseront les épaules en expliquant qu'on n'avait pas mis assez de moyens dans le suivi de ces pauvres victimes... Le problème de la République aujourd'hui, c'est qu'elle pardonne tout à ses enfants racisés et musulmans, et qu'elle rejette les autres; elle nous demande de travailler plus longtemps, mais pour pouvoir payer les allocations familiales des enfoulardées au foyer qui, comme chacun sait, peuplent la France de grands artistes et de brillants scientifiques. Une question se pose: combien de temps les vrais Français supporteront-ils cette injustice?  

 

[1] Je m'appuie sur cet article du journal La Croix, qu'on ne saurait taxer de xénophobie. 



28/01/2023
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